Le président bolivien a remis en jeu son mandat présidentiel lors d’un referendum révocatoire pour contrer les velléités séparatistes et consolider son programme socio-économique. Sa très large victoire (63% en sa faveur) n’a eu qu’un faible écho dans le monde ; on n’ose imaginer de quelle façon une défaite aurait été tambourinée. Aussitôt la victoire confirmée, Evo a déclaré au grand dam de ses opposants politiques qu’il poursuivrait et approfondirait ses réformes.