Dans cette interview exclusive, Ivan LIMA, le Ministre de la Justice et de la Transparence institutionnelle de l’État plurinational de Bolivie répond à nos questions sur le cas Jeannine Añez.
Le ministre explique la situation et démonte les diverses Fakes news et autres réécritures de l’Histoire auxquelles se livrent en ce moment les médias, qui encore hier, soutenaient le coup d’État contre Evo Morales,
Deux enquêtes indiquent que des milliers de comptes Twitter (jusqu'à près de 70 000) ont été créés dans le seul but de légitimer la destitution du président bolivien Evo Morales.
C’est sans doute un effet collatéral de la passion de la gauche contemporaine pour les élections, mais il semble qu’on ait oublié la formule de Mao : « le pouvoir est au bout du fusil ». La naïveté devant la cruauté du monde mène rarement au succès, et le désarmement unilatéral est une forme d’immolation volontaire.
Le récit et l’analyse des événements en Bolivie provoquent la nausée chez tout citoyen non aliéné. Les derniers restes du journalisme libre seraient-ils tombés en même temps que le Mur de Berlin ?
Le président bolivien Evo Morales, membre du Mouvement vers le socialisme (MAS), a été contraint de démissionner, dimanche soir, par les militaires boliviens, lors d'un coup d'État soutenu par les États-Unis. Hier soir, Morales a twitté qu'il "partait pour le Mexique" après que ce pays a accepté de lui accorder l'asile.
Le coup d’État en Bolivie ne tombe pas du ciel, il révèle la patte des Etats-Unis. C’est la revanche de la classe dominante, fortement teintée de racisme. Le pays va-t-il vers un bain de sang ?
Photo : Le putschiste Camacho pose avec la bible sur le drapeau national au palais présidentiel de Bolivie.
Une nouvelle fois, les USA et leur système médiatique mondial viennent de frapper un gouvernement progressiste. C’est en Bolivie. Les « forces démocratiques » en insurrection contre le gouvernement légal ont commencé par faire des pogroms contre les indiens, tabassé des gens dans la rue, incendié les maisons de militants et ministres, attaché à un arbre le directeur de la télévision et ainsi de suite.
Le Groupe de Puebla est un forum politique et académique fondé en juillet 2019 à Puebla (Mexique) et composé de personnalités ainsi que d’universitaires provenant de divers mouvements progressistes latino-américains.
C’est décidément un continent qui connaît de multiples bouleversements, et pas toujours dans le bon sens. Il y a quelques semaines Evo Morales remportait, de justesse, les élections générales boliviennes au premier tour. En Argentine le duo formé par Alberto Fernandez et Cristina Fernandez de Kirchner, l’emportait également le 27 octobre dernier, dès le premier tour, chassant du pouvoir l’ultralibéral Mauricio Macri, élu en 2015. Enfin, il y a quelques jours, la justice brésilienne ordonnait la libération de l’ancien président Lula. Tout semblait indiquer les prémices d’une nouvelle vague progressiste en Amérique latine.
Avant l’arrivée d’Evo Morales, en 2006, la Bolivie collectionnait les changements de gouvernement par coup d’Etat comme d’autres les timbre-poste.