RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Décision des Etats membres du Mercosur de soutenir le président Evo Morales

Les présidentes et les présidents de la République de l’Argentine, de l’Etat Plurinational de Bolivie, de la République fédérative de Brésil, de la République Orientale de l’Uruguay et de la République Bolivarienne du Venezuela.

RATIFIANT, un ferme rejet des actions des gouvernements de la France, le Portugal, l’Espagne et de l’Italie, qui n’ont pas permis le survol ni l’atterrissage de l’avion qui transportait le président Evo Morales Ayma, ce qui constitue non seulement un acte infondé, discriminatoire et arbitraire, mais aussi une violation flagrante des préceptes du droit international.

EXPRIMANT, la gravité de cette situation que, digne d’une pratique néocoloniale, constitue un acte insolite, peu amical et hostile, qui viole les droits de l’homme et qu’affecte la liberté de transit, de déplacement et d’immunité dont jouissent tous les chefs d’Etat.

RAPPELLANT, les déclarations des Etats membres du Mercosur, de l’UNASUR, de la CELAC, de l’ALBA, ainsi que de la Résolution du Conseil Permanent de l’OEA et la déclaration présidentielle de Cochabamba sur ces faits.

CONSCIENTS que cette grave situation a mis en danger la vie du frère président Morales et de la délégation que l’accompagnait.

SOULIGNANT qu’une telle attitude a été fondé sur la présomption qu’au bord de l’avion officiel se trouvait le citoyen états-unien Edward Snowden qui est actuellement poursuivi par son gouvernement pour avoir dévoilé la plus grande opération d’espionnage jamais connu dans le monde jusqu’à présent.

REITERANT que l’attitude de ces pays constitue une grave offense non seulement à l’encontre de l’Etat Plurinational de la Bolivie mais aussi de tout le MERCOSUR.

DECIDENT :

- De soutenir la plainte présentée devant le Haut-Commissariat des Nations Unis aux droits de l’homme par l’Etat Plurinational de la Bolivie, suite à la grave violation des droits fondamentaux du président Evo Morales, et ce à travers de la présidence pro tempore, qui en fera le suivi.

- De citer les ambassadeurs de l’Espagne, de la France, de l’Italie et du Portugal dans nos pays afin de leur communiquer la présente décision.

- De rappeler nos ambassadeurs accrédités dans les pays européens impliqués, pour qu’ils nous informent à propos des évènements qui ont eu lieu.

- De présenter, de façon coordonnée, par la présidence pro tempore, une note de protestation formelle à chacun des pays, en leur demande des explications et les excuses pour la situation dont a été victime le président Evo Morales.

Montevideo, 12 juillet 2013.

Traduction : (non officielle) Paúl Hernandez pour Le Grand Soir

»» http://www.mre.gob.ve/index.php++cs_INTERRO++option=com_docman++cs_AMP++amp ;task=doc_downloa...
URL de cet article 21475
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

CUBA OU L’INTELLIGENCE POLITIQUE - Réponses à un président des États-Unis (Livre format PDF)
Jacques-François BONALDI
365 JOURS APRÈS Aujourd’hui 22 mars 2017, voilà un an jour pour jour que Barack Obama entrait de son pas caractéristique sur la scène du Grand Théâtre de La Havane pour une première : un président étasunien s’adressant en direct et en personne au peuple cubain. Trois cent soixante-cinq jours après, que reste-t-il de ce qui était le clou de sa visite de deux jours et demi à La Havane ? Pas grand-chose, je le crains… Les événements se déroulent maintenant si vite et tant de choses se sont passées depuis – (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Il y a une idée sur laquelle chacun semble d’accord. « Vaincre Daesh », comme l’a exprimé le secrétaire d’Etat Tillerson. Laissez-moi poser juste une question : Pourquoi ? Il est temps pour Trump d’être Trump : extrêmement cynique et imprévisible. Il lui faut vaincre Daesh en Irak. Mais pourquoi en Syrie ? En Syrie, il devrait laisser Daesh être le cauchemar d’Assad, de l’Iran, de la Russie et du Hezbollah. Exactement comme nous avons encouragé les moudjahidines à saigner la Russie en Afghanistan. »

Thomas Friedman, « In Defense of ISIS », New York Times, 14 avril 2017.

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.