Le 26 septembre 2023 s'est tenu à Pékin une conférence internationale sur la relation entre environnement, le développement et droits de l'homme, dans le processus de modernisation et de protection de l'écologie marine. Tamara Kunanayakam* y a présenté la communication suivante.
Classé à la fois comme "espèce chassable" et comme "espèce susceptible d'occasionner des dégâts" (ESOD), le renard est chassé toute l'année en France. Victime d'une mauvaise réputation, accusé de tous les maux, c'est le souffre douleur préféré des chasseurs. Rien ne lui est épargné : tir au fusil, chasse à courre, piégeage, déterrage ... Au total, ce sont plus de 600.000 individus qui sont ainsi tués chaque année. Pour quel résultat ? Les chasseurs prétendent ainsi "réguler la nature" et "protéger la biodiversité". Mais dans les faits, c'est plutôt l'inverse qui se produit ...
Le nord de l'Espagne est réputé pour sa production de fruits de mer, mais aussi de pieuvres. Alors que la demande pour ce mets ne cesse de croître, les populations de céphalopodes s’amenuisent et les prises des pêcheurs sont de moins en moins bonnes. Afin de répondre à cette demande, des projets d'élevage industriel de pieuvre pointent le bout de leur nez.
La COP 26 en cours, alors que tout le monde attend et exige de nouveaux grands engagements en faveur du climat, je vous propose quelques réflexions sur notre rapport au changement climatique.
D'un côté, la nature comme modèle d'intelligence du haut de ses 3.8 milliards d'années d'innovation, malgré les turbulences, les violences, les errances, le chaos et l'instabilité. D'un autre, Haïti, 217 ans d'indigence, de réussite précaire, d'éloge de la servitude, de la laideur et de la médiocrité. Et si Haïti se mettait à l’école de la nature pour apprendre a ne plus fuir son terroir, mais à puiser dans ses déchirements le plus pâle rayon d’espoir pour le projeter dans le noir pour ceux et celles qui agonisent. Brillez de votre étincelle pour faire rougir le bois mort à côté de vous et irradier de colères indigentes les foyers de l’indigence.
Les rapports d’ONG se multiplient pour dénoncer les graves atteintes aux droits humains qui découlent de l’extraction, du transport et de l’exploitation des matériaux nécessaires à la fabrication des technologies utilisées dans les énergies renouvelables. Le silence public qui entoure ces pratiques est assourdissant : il traduit le malaise de personnels politiques et médiatiques à assumer certaines contradictions de l’écologie politique. Car les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries de voiture électrique ont un très lourd coût environnemental et humain.
En août 2020, La Libre Belgique, se demandait "Qui est Howey Ou, la ’Greta Thunberg chinoise’ qui mène un combat solitaire et semé d’embûches ?" L’article affichait la photo d’une jeune adolescente chinoise, une pancarte pro-climat à la main, dans un parc public de Guilin.
On entend très rarement parler des ravages écologiques que causent les multi-nationales étasuniennes en Amérique du Sud à part dans la presse alternative.