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Le changement climatique a-t-il bon dos ?

La COP 26 en cours, alors que tout le monde attend et exige de nouveaux grands engagements en faveur du climat, je vous propose quelques réflexions sur notre rapport au changement climatique.

Avant tout chose, je précise que je ne suis pas climatosceptique, pas plus que je ne considère que le changement climatique, causé pas l’homme, pourrait nous être favorable. Je ne pense donc pas être « climato-relativiste ». Je considère même que la surexploitation de nos ressources est un problème majeur pour l’humanité et ce même sans prendre en compte le changement climatique. Pourtant je suis assez certain que le texte qui suit va m’attirer les foudres de ceux qui sont a priori dans mon camp.

Il y a 40 ans le changement climatique était encore un sujet émergent et comprenait de très nombreux détracteurs. Au cours des années 90, les climatosceptiques ont semblé avoir perdu la partie avec un consensus qui commençait à s’établir dans les médias et dans la classe politique (Etats-Unis excepté principalement sous les Républicains). Le changement climatique s’est ensuite imposé comme un sujet prenant de plus en plus de place dans le débat politique et très suivi dans le cadre des accords internationaux, en passant par le film d’Al Gore jusqu’à Greta Thumberg nous sommes arrivés à une adhésion pratiquement totale dans les médias.

Que signifie cette formidable évolution sociétale ? Cacherait-t-elle quelque chose alors que l’on a du mal à voir concrètement le moindre effet de tous les engagements internationaux qui se succèdent ? L’adhésion générale serait-elle vraiment toujours sincère ? Le changement climatique a-t-il bon dos ?

J’ai commencé à me poser de sérieuses questions le jour où j’ai été amené à analyser dans un cadre professionnel un rapport qui traitait des effets du changement climatique. A la première lecture, j’ai vite vu que les thèses affirmées étaient surprenantes, puis en reprenant la littérature qui y était citée et sur laquelle se basait le rapport pour affirmer que tel ou tel problème était dû au changement climatique, je m’aperçus que les articles en question n’incriminaient aucunement le changement climatique. Le rapport avait été validé par diverses chercheurs relevant du CNRS et autres.

Les arrière-pensées et les intérêts sous-jacents.

Bien entendu, les entreprises pétrolières et les principaux pays producteurs de pétrole, l’industrie automobile et aéronautique font ou ont fait leur travail de lobbying intense pour relativiser le changement climatique. Ils sont rejoints par les divers professionnels de l’automobile, de l’aéronautique et autres objets consommateurs d’énergie fossile.
Parmi les scientifiques, les géologues, dont la gloire et l’aura est en bonne partie due à l’exploration du pétrole, voient souvent le changement climatique d’un mauvais œil ; pas étonnant que Claude Allègre soit climatosceptique, mais on retrouve grand nombre de géologues dans ce cas, ce qui m’a beaucoup étonné de la part de ceux que je connais.

Mais les intérêts plus ou moins cachés ne sont pas forcément à sens unique.
On trouve en premier lieu un bon nombre de lobbyistes pro-nucléaires ou pro-énergies renouvelables qui trouvent ici une justification directe à leurs domaines d’activité.
Les chercheurs en climatologie auront par essence un intérêt à défendre le principe que le changement climatique est un enjeu primordial ; autrement quel climatologue trouvera-t-il un intérêt à dire qu’en fin de compte, les enjeux climatiques sont secondaires, c’est la discipline pour laquelle il a sacrifié le plus clair de sa vie ? La mise en avant des problèmes climatiques est une aubaine pour le financement des laboratoires, pour la reconnaissance de la discipline, etc. Aucun besoin d’être corrompu pour défendre sa boutique.

Il n’est donc pas très étonnant que 99 % des publications sur le sujet soient catastrophistes concernant les effets du changement climatique puisqu’elles sont globalement le fait de climatologues (cela ne signifie pas forcément qu’elles sont biaisées, bien entendu).

L’écologue aura lui tendance à jalouser l’engouement pour le changement climatique et cherchera à s’en servir pour alerter sur ses sujets : « attention le changement climatique aura des conséquences catastrophiques sur la biodiversité ». Nicolas Hulot avait d’ailleurs proposé de mettre sur le même niveau d’urgence la crise climatique et la crise de la biodiversité, mais il n’a pas été très entendu. Pour la plupart des écologues, les capacités d’adaptation des espèces face au changement climatique ne sont même pas un sujet à investiguer, ils ont pour la plupart décidé que cette question ne devait pas être investiguée et qu’il ne pourrait en être rien. Serait-ce parce que cela nuirait au message d’urgence d’agir en faveur de la biodiversité dans ce contexte ? Je me suis même entendu dire par un éminent chercheur que les dinosaures n’avaient pas survécu à la précédente extinction – comment pourrait-il en être autrement pour la plupart des espèces aujourd’hui ? – ceci, alors même que les dinosaures n’ont pas disparu...

Les engagements des politiciens en matière de changement climatique portent sur des délais qui dépassent largement leur agenda professionnel, ainsi, ces derniers savent parfaitement qu’ils n’auront pas à répondre de leurs échecs. Quelque part, il est tout aussi crédible de croire en une promesse d’un homme politique (surtout néolibéral) en faveur du climat qu’un héroïnomane expliquer qu’il arrête demain.

Le politicien en profitera sans vergogne pour mettre tout ce qu’il pourra sur le dos du changement climatique, beaucoup plus simple, car en la matière, tout le monde est responsable, donc personne et surtout pas lui. Il y a encore peu de temps de cela, lorsque nous faisions face à des inondations catastrophiques, l’aménagement du territoire était mis en cause, le drainage des terres agricoles, la destruction des milieux naturels, la rectification des cours d’eau étaient pointés du doigt. Aujourd’hui, on met en cause le changement climatique.

Le changement climatique, un grand bazar ?

Ainsi lorsque l’on parle d’érosion des côtes françaises, le changement climatique est systématiquement mis en avant et on nous explique que les côtes françaises sont toutes menacées. Or ce n’est pas le cas et le changement climatique n’est pas la cause principale de l’érosion. D’une part, on oublie d’indiquer que les côtes sont pour la plupart naturellement mobiles. C’est le cas de 50 % des côtes en France métropolitaine parmi celles-ci, 60 % sont en situation d’érosion (et donc 40 % en situation d’accrétion). S’il y a des falaises à Etretat, c’est parce qu’il y a de l’érosion depuis des siècles. Les côtes sableuses sont particulièrement sensibles, mais là encore c’est surtout le déséquilibre créé par les aménagements qui est le premier responsable : les barrages sur les cours d’eau ne permettent plus un apport en sédiment en mer, les extractions de sable en mer ont un impact important sur l’équilibre sédimentaire, etc.

En 2019 l’OIT nous apprenait que le changement climatique pourrait détruire 80 millions d’emploi d’ici 2030 du fait que les personnes ne pourraient plus travailler lors des épisodes de fortes chaleur. Le raisonnement semble plutôt étonnant car jusqu’ici la baisse du temps de travail a plutôt créé des emplois que le contraire.

Les migrants climatiques nous sont promis pour 2050 à hauteur de centaines de millions de personnes, sur la base de modèles prédictifs. On nous annonce de ce fait des catastrophes humanitaires à venir sans précédents. Pourtant, depuis un siècle, les grandes migrations et famines ont été étroitement associées à des conflits militaires, même dans les régions les plus arides (comme lors des grandes sécheresses du Sahel dans les années 70 à 90 même si sécheresse et conflits ont été intimement liés).
Aujourd’hui le camp des défenseurs du climat a terrassé ses adversaires. Si l’on peut s’en féliciter, l’adhésion est devenue tellement forte que tout ce qui se dit pour renforcer la psychose face au changement climatique est cru sur parole sans recul. Beaucoup se permettent d’affirmer des aberrations sur le sujet sans que personne ne s’en émeuve ou n’ose plus le faire. C’est la course à celui qui annoncera la date la plus proche où la terre ne sera plus vivable pour l’homme et où notre espèce disparaîtra.

Le changement climatique est devenu un formidable courant idéologique où la vérité et l’argumentation ne sont plus vraiment recherchées.

Récemment, les modèles mathématiques, toujours attentifs à donner des chiffres ronds, annonçaient que la terre ne serait plus habitable en 2500. On se demande bien comment quelqu’un peut prévoir quoi que ce soit sur ce que sera devenu l’homme d’ici plus de quatre siècles. D’ici là l’homme sera de toute façon sevré depuis longtemps des énergies fossiles, ce qui constituera déjà un défi pour sa survie.

Ce que l’on peut appeler une religion du changement climatique se traduit par une psychose donnant raison aux survivalistes qui étaient la risée des mêmes personnes quelques années auparavant. De fait, le changement climatique est pour beaucoup de jeunes la principale et presque unique cause à défendre. Les inégalités sociales, les injustices, les guerres impérialistes n’indignent plus guère les jeunes générations (qui se préoccupe de la guerre au Yémen ?). Celles-ci devraient d’ailleurs s’intéresser d’un peu plus près au bilan carbone d’une guerre comme celle en Irak ou en Afghanistan puisque les victimes de ces pays ne semblent pas trop émouvoir les occidentaux.
Les conséquences peuvent être importantes sur ces jeunes générations qui n’ont plus aucune confiance en l’avenir et ont ainsi de moins en moins envie d’avoir de descendance. La baisse inédite des naissances observée ces dernières années en France est certainement liée à cela.

Cette régression scientifique et sociétale dans la recherche d’objectivité ne peut que faire penser à ce que nous avons pu observer lors de la crise sanitaire de la pandémie de la COVID 19. Les publications issues de revues parmi les plus prestigieuses s’avèrent pour bon nombre falsifiées ou orientées, les relecteurs des articles, tellement convaincus des résultats attendus qu’ils en perdent tout capacité critique, avalisent sans broncher.

La multiplication effrénée des articles scientifiques fait que ces deniers sont de plus en plus rarement lus, du moins analysés même lorsqu’ils sont cités dans d’autres publications. Dès lors, la question qui se pose est combien de scandales du même genre que celui du Lancet existe-t-il, que personne n’a détecté ? La science a perdu une part de son prestige avec la COVID 19, du moins pour ceux qui ne la connaissent que de loin.

Mais une approche du changement climatique encore très incohérente.

Greta Thumberg a tout à fait raison de vilipender les dirigeants de la planète en leur opposant qu’ils prétendent lutter contre le changement climatique tout en pratiquant le « bussines as usual ».

Lorsque des milliardaires s’envoient en l’air pour léviter dans l’espace, on assiste à quelques critiques mesurées alors que, de toute évidence, une telle chose ne devrait jamais pouvoir se produire du moins si l’on souhaite être crédible en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique.

Par contre lorsque Thomas Pesquet fait la même chose, avec notre argent, sous couvert d’études scientifiques plus que douteuses et en accompagnant son voyage de leçons sur l’environnement, tout le monde applaudit.

La croyance en l’exploitation d’autres planètes reprend retrouve ses adeptes par l’intermédiaire de milliardaires déconnectés des réalités. Comme le disait déjà Albert Jacquard il y a 40 ans déjà (et repris par Greta Thumberg plus récemment), il n’y aura pas de planète bis, la thermodynamique ne le permet pas.

Or, désormais, l’industrie du cinéma commence à tourner ses films dans l’espace et des artistes veulent absolument envoyer leurs œuvres léviter dans l’espace pour l’éternité et pour la gloire. L’espace est devenu un terrain de jeu.

Et les négociations qui s’engagent actuellement à la COP 25 laissent rêveurs au moment où l’hémisphère nord se demande comment il va réussir à passer l’hiver avec la pénurie de gaz (entre autres) qui se profile.

Des solutions, il y en a !

En premier lieu, il est évident que le néolibéralisme est incompatible avec toute politique de lutte contre le changement climatique. Comme celui-ci n’a jamais été aussi hégémonique qu’aujourd’hui, on peut facilement comprendre que le chemin est encore long.

La priorité absolue ne peut être que la sobriété. Les énergies renouvelables ne seront pas une solution étant donné le rapport actuel à la croissance et à l’énergie que nous avons, en réalité, tous. Enfin, il faut rompre avec la croyance absolue dans la technologie.

Ceci étant, le plus étonnant est bien que les solutions les plus simples sont très rarement appliquées. Pour cela, il faut avoir le courage de s’en prendre en premier lieu, non pas aux classes populaires (augmentation du carburant), mais à ceux qui ont l’emprunte écologique la plus forte, donc aux plus riches.

Il serait tellement simple de rompre avec la course à la vitesse, baisser la vitesse du TGV de 20 %, baisser la vitesse sur autoroute de 10 km/h, réellement taxer l’usage de l’avion, le trafic maritime, etc.

Bien entendu cela ne permettrait que de limiter marginalement nos émissions mais ces mesures seraient concrètes, immédiates et réalistes. S’agissant du trafic international (maritime et aéronautique), l’occasion de la COP 26 est parfaite pour concrétiser un engagement, mais nous en sommes encore très loin ; un réel engagement consisterait à réduire le trafic, car rares sont ceux qui croient réellement aux cargos à voile, qui n’avanceraient qu’en cas de vent...

Le développement de filières de recyclage des objets, de réutilisation, de réparation pourrait véritablement être encouragé par des mesures fiscales. La TVA devrait être très basse sur ces activités, des incitations pourraient également être consenties.
L’isolation des logements devrait être beaucoup plus largement encouragée, notamment par des subventions couplées à des crédits à taux zéro. Ce sont les mesures les plus efficaces.

Au contraire, la logique capitaliste est toujours d’encourager le renouvellement des biens manufacturés et de rechercher coûte que coûte à produire demain autant d’énergie mais renouvelable.

Les pouvoirs publics ont concentré leurs efforts pour renouveler le parc automobile le plus rapidement possible sans réels résultats ; les voitures à combustion sont certes aujourd’hui plus performantes mais ces performances ont été annulées par l’augmentation du confort, du poids et du volume des véhicules (la mode des SUV en particulier). Comment comprendre qu’une voiture de course de plus de 200 chevaux arbore une vignette crit’air 1 ? Au lieu de cela, la modification du parc préexistant (le rétrofit) vers le GPL, l’éthanol et pour partie l’électrique aurait été nettement plus favorable pour notre économie et pour l’environnement (notamment en matière de pollution de l’air). Mai cette solution n’a pas du tout té encouragée pas peu favorable aux constructeurs.

L’électrification les véhicules est de surcroît une hypocrisie. Rien qu’en France personne ne peut sérieusement envisager qu’en 2050, le parc de véhicules sera tout électrique comme le prévoie la stratégie nationale bas carbone. D’ici là, remplacer 40 millions de véhicules par des véhicules électriques constituerait une catastrophe écologique et l’énergie électrique nécessaire pour les faire circuler ne serait pas disponible même en engageant un nouveau programme de centrales nucléaires rapidement.

Au lieu de cela la remise en cause nécessaire de l’usage de la voiture implique un changement fondamental de la conception de l’aménagement du territoire dont nous sommes encore loin.

La mise à l’ordre du jour du changement climatique comme principale et parfois unique cause fait oublier les problèmes d’aujourd’hui au profit de problèmes futurs. Beaucoup de responsables politiques surfent sur la thématique et voient des avantages à cette fixation en multipliant les promesses à des échéances lointaines qui les déresponsabilisent. La crise de la biodiversité n’est plus vue que comme un enjeu lié au changement climatique et les autres problématiques environnementales passent à un second plan. Mais surtout, le pic des énergies conventionnelles aura des conséquences beaucoup plus concrètes et inéluctables que les promesses à long terme. Malgré celle-ci, les humains utiliseront certainement l’énergie facile tant qu’il y en aura. Il ne me semble pas raisonnable de supposer que l’homme puisse le devenir. Enfin, raisonner à des échéances de plusieurs siècles n’a pas grand sens dans la mesure où nous ne pouvons imaginer où en sera l’homme d’ici là, on peut simplement dire qu’il aura dû surmonter la fin de l’énergie abondante ce qui sera déjà un défi majeur.

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