Allez faire comprendre cela aux cadre-sup soucieux de se racheter une virginité écolo en allant faire leurs très chères courses dans le magasin bio du quartier. Ou qui rêvent de vivre tout en un clic depuis leur logement stétilisé, avec une voiture électrique hyper rapide et connectée prête pour une aventure extérieure sous protection serrée, plus aucun chemins de traverse.
Bref, la fuite en avant technologique, une fois de plus.
Se racheter une conscience et surtout acheter (au Diable et avec notre âme) le lien perdu avec la nature, les énergies naturelles, c’est bien dans la logique capitaliste. Se soigner avec des achats, des produits manufacturés, des molécules nouvelles. ondésormais trouver et commander tout cela sur la vitrine de son smartphone, c’est encore mieux. L’univers virtuel donne l’illusion d’une Vie asseptisée, sans microbes ni informations gênantes, de celles qui perturbent la psyché de nos si délicates créatures urbaines ou posturbaines du XXIe siècle.
Cette illusion de la pureté et de l’efficacité qui poussera la majorité de la population à accepter la première vaccination proposée dans la panique de l’époque covid19, afín de toujours suivre le rythme infernal du monde néolibéral, quitte à mourir jeune. Petit à petit mourir à soi, puis de dépression, de stress, de surpoids ou d’hypertension. Mais pas d’un virus.
Donc préférer développer une nouvelle production-consommation de vaccins ou médicaments, on sait faire aujourd’hui. Interdire l’accès régulier à la nature aussi. Par contre remettre en cause "le terrain" cad le fonctionnement aliénant et morbide de la société occidentale, la pression compétitive, l’adoration des images et du fric, de cela il n’en sera jamais question.
Encore moins chez nos gentils écolos professionnels de la politique. Pas touche au grisby !!