L’Humanité a publié au fil des années plusieurs entretiens avec André Carrel, qui fut l’un des principaux responsables de la Libération de Paris. Jusqu’en avril 1945 il participe à la nouvelle administration de la Capitale. Il entre à l’Humanité à la fin de l’année 1946, avant de devenir rédacteur en chef de L’Humanité Dimanche de 1957 à 1981. Il est décédé le 17 décembre 2011. A l’occasion du 69ème anniversaire de la libération de Paris, son témoignage nous est précieux.
Le jour annuel de la Victoire ("VE Day") - la victoire en Europe – des célébrations tenues ce mois-ci ont vu, comme d’habitude, les gouvernements occidentaux se livrer à l’autoglorification et la supériorité morale de leur prétendue défaite du fascisme allemand. Toutefois, les livres officiels d’histoire ne parlent pas du pacte secret que les gouvernements occidentaux et Washington en particulier ont conclu avec les restes de la machine de guerre nazie.
Pour certains historiens soviétiques, la guerre aurait pu s’achever bien plus tôt. D’autres estiment qu’elle aurait pu durer au moins un an encore...
Ce qui est sûr c’est que le vécu des dirigeants et de l’état-major soviétiques n’a eu qu’un lointain rapport avec l’image de la guerre qui est ordinairement donnée en Occident.
Soixante-dix ans après Stalingrad, il faut le rappeler aussi.
Le 2 février 2013 a marqué le 70ème anniversaire de la victoire de Stalingrad.
Hélas ! un silence médiatique assourdissant recouvre d’une véritable chape de plomb ce coup de tonnerre qui ébranla le monde, sonnant l’offensive de la victoire et le glas de l’entreprise de destruction nazie.
Bientôt sera célébré le 70ème anniversaire de la bataille de Stalingrad. Le 2 février 1943, la courageuse armée soviétique défit l’armée nazie. Cette victoire fut décisive. Pourtant, plusieurs décennies après les accords de paix, la propagande capitaliste « crache » sur l’URSS. Mais elle « oublie » les accords de Munich. Pourtant se sont ces accords qui ouvriront les portes de la Pologne aux nazis. Ensuite, l’invasion de la Pologne sera le déclencheur de la Seconde Guerre mondiale.
« Un soleil d’hiver brille au-dessus des tombes collectives, au-dessus des tombes improvisées. Les morts dorment sur les hauteurs des collines, près des ruines des ateliers d’usine, dans des ravins et des combes, ils dorment là où ils se sont battus et leurs tombes se dressent près des tranchées, des casemates, des murs percés de meurtrières qui n’ont pas cédé à l"˜ennemi, comme un monument majestueux à la simple loyauté payée au prix du sang. Terre sainte ! »
Le 8 mai 2012, plusieurs associations lyonnaises ont, comme chaque année, organisé à la Place du Pont la 67ème commémoration de la victoire des alliées. Au nom de la diversité, Sabiha AHMINE a fait une intervention pour rappeler le sens de cette célébration. Voici des extraits :
Bien que la Seconde guerre mondiale ait impliqué de très nombreux pays, les Européens ne retiennent généralement de ce conflit que les évènements et les dates qui ont marqué leur continent.
Ainsi, pour nombre d’entre eux, la guerre ne commence que le 1er septembre 1939 avec l’invasion de la Pologne pour se terminer le 8 mai 1945, date de la capitulation des armées nazies.