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Thème : Deuxième Guerre Mondiale

1942 : débarquement en Afrique du Nord

Robert GIL
On nous parle très peu du rôle de la Finlande, allié de l’Allemagne, dans la bataille de Leningrad. En fait, la portion finlandaise de l’anneau de siège était beaucoup plus longue que la portion allemande. Les dirigeants finlandais demandaient officiellement la destruction de Leningrad et l’établissement de la frontière finno-allemande sur l’espace vide le long de la Neva. Toute la population russe des territoires de l’isthme de Carélie et de la Carélie elle-même, occupés par les Finlandais, a été emmenée dans des camps de concentration. Dans la soirée du 22 juin 1941, Churchill déclare dans un discours à la radio (1) : « Nous aiderons la Russie et le peuple russe avec tout ce que nous pouvons. Le danger pour la Russie est un danger pour nous et pour l’Amérique, et la lutte de chaque Russe pour sa maison et son foyer est la lutte de chaque homme libre dans tous les coins du monde ». Beau discours ! Mais qu’en est-il dans les faits ? Le 18 juillet 1941, Staline envoie à Churchill une lettre proposant des (...) Lire la suite »

Du débarquement en Normandie au génocide de Gaza.

Djamel LABIDI

La plage du débarquement en Normandie nous fait, 80 ans après, irrésistiblement penser au sable de la bande de Gaza. Pourquoi ?

Jusqu'à présent nous regardions les images de la deuxième guerre mondiale distraitement, avec l'intérêt qu'on a pour des archives. Avec la guerre en Ukraine, en Europe, cette guerre redevient terriblement présente. On découvre, non seulement de nouveaux aspects de son histoire mais on s'aperçoit à quel point celle-ci a été tronquée. On voit bien mieux à présent, comment la boucherie de la Première Guerre mondiale a préparé celle de la Deuxième. Et combien la Deuxième Guerre mondiale n'a jamais été terminée et pourrait justifier à son tour une Troisième. N'est-ce pas finalement une seule guerre qui n'en finit pas de se poursuivre ? On se pose alors, aujourd'hui, des questions qu'on ne s'est jamais posé tant l'Histoire nous paraissait définitivement écrite, des questions qui ont été éludées, passées sous silence, escamotées. Par exemple qu'a apporté cette Deuxième Guerre mondiale de bien à l'humanité ? N'a-t-elle pas été, elle aussi, une grande boucherie comme l'a été la Première ? Et comme le serait fatalement (...) Lire la suite »

1943, le problème de l’ouverture d’un « deuxième front »

Robert GIL

Le 22 novembre 1943, Staline, Roosevelt et Churchill se retrouvent à Téhéran. Parmi les questions les plus importantes discutées figuraient le problème de l’ouverture par les Alliés d’un « deuxième front ».

C’était la question la plus difficile. L’Angleterre et les États-Unis ont fait de leur mieux pour retarder l’ouverture d’un deuxième front en Europe occidentale. La décision d’ouvrir ce « deuxième front », c’est-à-dire le débarquement des troupes alliées en Europe et la création du front occidental, était censée accélérer considérablement la chute du Troisième Reich. Après le tournant stratégique survenu lors des batailles de Stalingrad et de Koursk, la situation sur le front de l‘Est s’est développée favorablement pour l’URSS. Les troupes allemandes avaient subi des pertes irréparables et ne pouvaient plus les rattraper. Les Allemands avaient perdu l’initiative stratégique dans la guerre. L’Armée rouge avait repoussé l’ennemi, libéré le Donbass, traversé le Dniepr et repris Kiev. Les Russes avait également chassé l’ennemi du Caucase du Nord et ont débarqué en Crimée. Mais la victoire était encore loin : l’Empire allemand était encore un adversaire redoutable doté de forces armées puissantes et d’une industrie forte. (...) Lire la suite »

Zelensky invité au 80ème anniversaire, pas la Russie, pourquoi ? Il y avait bien des Ukrainiens en Normandie en juin 44, mais de quel côté ?

Patrice GIBERTIE

Le 16 avril, la mission Libération auprès du ministère des armées a annoncé son intention d’inviter la Russie aux célébrations du 80ème anniversaire du débarquement allié, « pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées ».

On savait Vladimir Poutine persona non grata. C’est finalement toute la délégation russe qui est bannie de la cérémonie internationale organisée le 6 juin en Normandie pour célébrer les 80 ans du Débarquement. L’Élysée a annoncé ce jeudi 30 mai avoir renoncé à lancer une invitation Pourquoi ? La Seconde Guerre mondiale a fait environ 60 millions de morts dans le monde. Le belligérant le plus durement touché a ainsi été la Russie, avec 21 millions de morts (10% de sa population), qui a joué un rôle capital sur le front de l’Est pour libérer l’Europe des nazis. Le choix de ne pas inviter la Russie est une honte. Et celui de célébrer Zelensky et l’Ukraine ? Des Ukrainiens se sont battus contre les nazis, d’autres hélas étaient nazis comme Bandera. Je ne suis pas scandalisé par la présence de Zelensky mais par le choix, en même temps d’interdire la présence de la Russie. C’est du révisionnisme car Zelensky ne s’est pas désolidarisé de Bandera ! Les Polonais sont bien plus dignes que la Macronie. Un oubli (...) Lire la suite »

L’appel des résistants communistes : l’engagement antinazi des combattants de Stalingrad est plus actuel que jamais ! [80e anniversaire de Stalingrad – 4/02 – Paris ]

Léon LANDINI, Pierre PRANCHERE, Jean-Pierre HEMMEN, Hermine PULMERMACHER

Un appel de vétérans et de résistants communistes : L’ENGAGEMENT ANTINAZI DES COMBATTANTS DE STALINGRAD EST PLUS ACTUEL QUE JAMAIS ! 80ème ANNIVERSAIRE DE LA VICTOIRE DE STALINGRAD, RASSEMBLEMENT à l’initiative du P.R.C.F., le 4 février 2023, Paris, Place de la Bataille de Stalingrad

Quand, prolongeant l’engagement antifasciste des Brigades internationales d’Espagne mises en place par le PCF à l’appel du Komintern, les militants communistes de France traqués à la fois par Vichy et par l’Occupant, engageaient la guérilla urbaine, impulsaient la grève patriotique des Mineurs du Nord et la Bataille du Rail, mettaient en place avec d’autres le Front National pour l’Indépendance et la Liberté de la France ou coorganisaient des Maquis de partisans harcelant l’Occupant, ces hommes et ces femmes issus pour l’essentiel de la classe ouvrière et de la paysannerie accomplissaient en conscience leur devoir patriotique ; pourtant, ils se sentaient le dos au mur tant il est vrai qu’au début de la guerre, le Troisième Reich et son « invincible » Wehrmacht semblaient irrésistibles. Et cela d’autant plus que de tous côtés, la trahison nationale courait au-devant de l’envahisseur nazi et que, en France même, l’oligarchie capitaliste qui, avant la guerre, déclarait ignoblement « préférer Hitler au Front (...) Lire la suite »

Aux héros et à l’héroïne de l’Affiche Rouge

UJFP

Il y a 78 ans, le 21 février 1944, 22 membres de la FTP-MOI étaient fusillés par les nazis au Mont Valérien.

Trois avaient 18 ans, quatre avaient 19 ans.

La seule femme du groupe, Olga Bancic, 32 ans, sera transférée en Allemagne et décapitée dans la prison de Stuttgart le 10 mai 1944.

Tous étaient antifascistes et communistes pour la plupart. Si trois d’entre eux étaient français, vingt étaient étrangers : arméniens, italiens et espagnols antifascistes, juifs venus de toute l’Europe pour d’autres. Nombreux avaient combattu au sein des Brigades Internationales en Espagne. Tous étaient, aux yeux de Vichy et des nazis, des étrangers. Ils cumulaient ainsi ce que le nazisme et le régime de Vichy exécraient. Ceux qui étaient nés de parents immigrés et avaient grandi en France avant la guerre et qui avaient travaillé, étaient syndiqués. Ils avaient été regroupés dans une section syndicale particulière intitulée dans un premier temps Main d’Œuvre Étrangère (MOE). En 1930, à la veille de la grande dépression, il y avait environ 3,5 millions de travailleurs étrangers en France, soit 7 % de la population totale. Ils représentaient 15 % de la classe ouvrière. Sous la pression de la vague xénophobe des années 30, le PCF modifie l’intitulé de cette section syndicale étrangère en Main d’Œuvre Immigrée (...) Lire la suite »

Vasilyok : les pertes de la guerre

Jacques FRANJU
Aujourd’hui en France, lorsqu’on pense au pays qui a vaincu l’Allemagne nazie, on pense immédiatement aux Etats-Unis. Dans un sondage de l’Ifop de 2015, 54% des personnes interrogées s’accordaient pour dire que l’Allemagne nazie avait été battue par les Etats-Unis (contre 20% en 1957) [1]. Des myriades de films comme Il faut sauver le soldat Ryan nous ayant fait imaginer que l’Europe avait été libérée par les EU, la vérité est tout autre. Comparativement aux nombres de morts, à l’effort de guerre et à la proportion de territoires libérés, c’est sans conteste l’URSS qui a vaincu l’Allemagne hitlérienne. Si 300 000 Étasuniens sont morts durant la Seconde Guerre mondiale, c’est 25 millions du côté de l’URSS [2]. Pour rappel les slaves étaient considérés par les nazis comme des esclaves pour les Ubermenschen allemands, et là où certains généraux de la partie ouest de l’Europe pouvaient être traité « convenablement », les soviétiques étaient massacrés et torturés. 87 % des pertes des nazis et de leurs alliés vient de (...) Lire la suite »

L’extermination nucléaire des habitants d’Hiroshima et Nagasaki et ses motivations réelles

Annie LACROIX-RIZ

« À ce moment précis [août 1945], le Japon cherchait le moyen de capituler en sauvant un peu la face. (…) Il n’était pas nécessaire de frapper avec cette chose horrible » Eisenhower « Les Japonais étaient déjà vaincus et prêts à se rendre. (…) L’utilisation à Hiroshima et à Nagasaki de cette arme barbare ne nous a pas aidés à remporter la guerre. (…) En étant le premier pays à utiliser la bombe atomique, nous avons adopté (…) la règle éthique des barbares » Amiral Leahy, chef d’État-Major particulier des présidents Roosevelt puis Truman

Article actualisé le 11/08/2019 * Je partage ci-dessous une recension de Anne Lacroix-Riz relative à un ouvrage traitant des raisons ayant présidé à l’utilisation de bombes nucléaires contre la population civile japonaise... Rappelons le contexte. La guerre en Europe s’était terminée le 9 mai 1945 par la victoire totale des armées alliées contre l’Allemagne nazie. En effet, moins de 3 semaines plus tôt, le 21 avril 1945, les premiers soldats soviétiques étaient entrés dans Berlin, capitale du Reich. Alors que les soldats de l’Armée rouge n’étaient plus qu’à 200 mètres du bunker où il s’était terré, Hitler se suicidait le 30 avril. Le lendemain, le 01 mai, c’était au tour de Goebbels et le 02 mai 1945 le drapeau soviétique était hissé sur le Reichstag ! Cela au prix en URSS de 27 millions de morts et d’inimaginables destructions pour un citoyen français ou américain : « 1 700 villes et cités, plus de 70 mille bourgs et villages, 32 mille entreprises industrielles, 98 000 kolkhozes, 1 876 sovkhozes. Les (...) Lire la suite »

Les vraies leçons du 75e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale (The National Interest)

Vladimir Poutine

Le président russe offre une évaluation complète de l’héritage de la Seconde Guerre mondiale, en affirmant que "Aujourd’hui, les politiciens européens, et les dirigeants polonais en particulier, souhaitent balayer la trahison de Munich sous le tapis. La trahison de Munich a montré à l’Union soviétique que les pays occidentaux allaient traiter les questions de sécurité sans tenir compte de ses intérêts".

Soixante-quinze ans se sont écoulés depuis la fin de la Grande guerre patriotique. Plusieurs générations ont grandi au fil des ans. La carte politique de la planète a changé. L'Union soviétique, qui a remporté une victoire épique et écrasante sur le nazisme et a sauvé le monde entier, a disparu. En outre, les événements de cette guerre sont devenus depuis longtemps un souvenir lointain, même pour ses participants. Alors pourquoi la Russie célèbre-t-elle le 9 mai comme la plus grande fête ? Pourquoi la vie s'arrête-t-elle presque le 22 juin ? Et pourquoi ressent-on une grosseur dans la gorge ? On dit généralement que la guerre a laissé une profonde empreinte dans l'histoire de chaque famille. Derrière ces mots, il y a le destin de millions de personnes, leurs souffrances et la douleur de la perte. Derrière ces mots, il y a aussi la fierté, la vérité et la mémoire. Pour mes parents, la guerre a signifié les terribles épreuves du siège de Leningrad où mon frère Vitya, âgé de deux ans, est mort. C'est (...) Lire la suite »

Un peu d’histoire : l’enfermement des Étasuniens d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale

Les Nouvelles Libres

Comme chaque année le 8 mai est l’occasion, en France, en Europe, et dans le monde, de fêter la victoire sur l’Axe lors de la Seconde Guerre mondiale et de commémorer les morts de ce conflit. Si aujourd’hui les phases successives de la guerre sont assez connues, et leurs horreurs largement prouvées et démontrées, d’autres aspects de cette sombre période demeurent méconnus. C’est le cas des camps de « relocalisations » étasuniens, qui servirent à enfermer plus de 120 000 personnes, ressortissants Japonais et Étasuniens d’origine japonaises de 1942 à 1945.

L’élément déclencheur : l’attaque de Pearl Harbor Le 7 décembre 1941 le Japon, alors allié de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste, attaque par surprise la base étasunienne de Pearl Harbor, dans l’archipel d’Hawaï. Si le bilan matériel reste mitigé (trois croiseurs et trois destroyers détruits, quelques autres navires endommagés), le bilan humain est lui très élevé. Plus de 2 000 Étasuniens perdent la vie et plus de 1 100 sont blessés. En face les Japonais perdent 55 aviateurs. Mais l’impact psychologique sur la population des EU est forte. Les Etats-Unis sortent alors de leur isolationnisme et déclarent la guerre au Japon, dès le 8 décembre 1941. Trois jours plus tard, le 11 décembre, l’Allemagne et l’Italie déclarent, à leur tour, la guerre aux Etats-Unis. Arrestations et enfermement des Étasuniens d’origine japonaise Dès lors le vieux fantasme du « péril jaune », qui tend d’ailleurs à resurgir aujourd’hui contre la Chine, prend une autre dimension. Entre le 7 et le 11 décembre, le FBI procède à (...) Lire la suite »
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