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Thème : Che Guevara

CHE : Exposition "Le Che à Paris" réalisée par l’association Pachamama, un régal !

Michel TAUPIN
A Paris, au Louvres, Ernesto Che Guevara resta de longues minutes à contempler "La Nef des Fous" de Jérôme Bosch. Songeait-il, devant ce célébrissime tableau peint au moment où les conquistadors envahissaient l'Amérique du Sud, à son épopée sur le Granma "et la bande de fous furieux dont il faisait partie", ou pensait-il à son ancêtre "l'érudit Felipe Guevara qui, ayant passé sa jeunesse en Flandres, défendit le premier, dans ses "commentarios de la peintura" (vers 1560), Jérôme Bosch" ? Ce que nous propose l'association Pachamama de Jean Cormier et Frédéric Brandon est exceptionnel. Dans cette exposition conçue comme un voyage poétique, où se côtoient l'original de la plus fameuse photo du Che par Korda, la "poderosa" (la vigoureuse), sa vieille Norton 500 datant de 1939 avec laquelle il traversa le continent sud-américain en compagnie de son ami de vie Granado, les malicieux dessins de Bridenne croquant les aventures des deux amis au cours de leur voyage (jubilatoires), la (…) Lire la suite »

Le Che et l’internationalisme prolétarien

TANIA
Y a-t-il aujourd’hui une question plus urgente que celle de la lutte anti-impérialiste compte tenu que, à l’heure où ces lignes sont écrites, l’hégémonie étasunienne est plus agressive que jamais ? Le capitalisme et l’impérialisme étasuniens ont besoin de la guerre pour accéder par exemple au pétrole de l’Orénoque et donner ainsi à leur économie une grosse bouffée d’oxygène. Et il est dans leur logique de faire la guerre à tous les peuples qui oseront porter atteinte à ses intérêts financiers. Pour ce faire, l’impérialisme ne lésine pas sur les moyens. Nous le constatons aujourd’hui entre autre avec le Venezuela. L’'impérialisme en est arrivé à son stade suprême, l’exterminisme. Par exemple, tout être humain qui meurt de famine à cause de la « philosophie du pillage » (Fidel Castro) ou de l'exploitation de l'homme par l'homme est victime d'un assassinat perpétré par l'impérialisme. Il faut ajouter à ce lourd bilan tous ceux qui sont victimes de l'oppression de dictatures (…) Lire la suite »

Un peu de respect, bordel de merde !

Jean ORTIZ

Une adresse à ceux qui "revisitent" l’histoire du Che...
Merde, merde et merde !! Je viens de faire, comme d’hab, ma revue de presse. Ce matin, c’est « A mort le Che ! » avec l’éminente spécialiste de la sexualité de DSK, qu’elle appelle fort élégamment le « roi des porcs » dans son best seller malodorant, et interdit, « Belle et bête »...

Un livre sulfureux, pour « vendre ». Cette dame, de « haut » niveau scientifique, recommence une opération du même acabit avec Che. De la psychologie de bazar, des rumeurs élevées au rang de vérités historiques, des ragots de bistrot... On connaît la dame et son éthique. Mais que « Sud-Ouest dimanche », un journal d’ordinaire de qualité, où j’ai de nombreux amis, lui cire les pompes, je ne le comprends pas. Ou plutôt si, je comprends tout. Les « décideurs » ont converti en mercenaires de la plume, pour défendre le système, des littérateurs vénaux, afin de cracher sur le Che. Nous l’avons déjà écrit. Mais la ficelle est aussi grosse qu’une bitte d’amarrage (rien à voir avec les phantasmes de la dame). Ce sont les stigmatiseurs qui se couvrent de crachats. Mais attention, en criminalisant le Che, c’est d’abord nous qu’ils visent, nous tous qui voulons rompre avec le capitalisme. Il ne doit pas y avoir d’alternative ! Le capitalisme est l’état naturel de la société... Point à la (…) Lire la suite »
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L’éthique en politique : éduquer par l’exemple

N’en déplaise au journal Le Monde, le guévarisme est bien un humanisme

TANIA
Le journal le Monde a de nouveau publié ces jours-ci un article paru au début de ce siècle et parodiant Jean-Paul Sartre : le guévarisme ne serait donc pas un humanisme ?... Peut-être faudrait-il savoir de quoi on parle quand on parle d’humanisme, et distinguer l’humanisme bourgeois de l’humanisme révolutionnaire ! Ceux qui l’ont connu ont souvent présenté le Che comme un homme pressé qui peut-être avait l’intuition que sa vie serait courte. Aussi ne perdait-il jamais de temps, enseignant à lire, écrire et compter aux paysans de la Sierra, étudiant sans répit la littérature, la poésie, mais aussi l’économie et les mathématiques financières. Et il ne s’agissait pas que de sa propre personne puisqu’il voulait que l’être humain soit dans une situation lui permettant de s’accomplir pleinement, c’est à dire développer toutes ses potentialités. Tel est le privilège d’une élite dans le système capitaliste qui s’emploie précisément à amputer l’être humain de son humanité. A l’inverse, on (…) Lire la suite »
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Vive le Che !

legrandsoir

À l’occasion du 50e anniversaire de l’assassinat du Che
Che, quel communisme ?
Hommage poétique, musical et politique à Che Guevara
Autour du livre « Vive le Che ! », qui sera dédicacé par son auteur Jean Ortiz

Lundi 9 octobre 2017 à partir de 18 h 30 Oscar Niemeyer - 2, place du Colonel-Fabien Paris 19e M° Colonel-Fabien. En présence de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et de l’ambassade de Cuba. À l’animation : le poète Serge Pey et la comédienne Chiara Mulas les musiciens et chanteurs Tomas Jimenez (« Comunero ») et Vincent Ruiz. Inscriptions : international@pcf.fr Soirée organisée par la maison d’édition Arcane 17 et le PCF. Lire la suite »

Tuer la mémoire et le mythe du CHE pour tuer l’espoir

Jean ORTIZ

Nous avions prévu l’opération, mais pas le si joli titre : « Le Che, à mort », un essai de la discrète « chercheuse au CNRS », Mme Marcela Iacub. Pour les classes dominantes et leurs pitbulls médiatiques, il faut en finir avec les résistances, avec « les grands récits » et les mythes porteurs de justice sociale, d’égalité, d’épanouissement de la femme et de l’homme. Le capitalisme, cette « cage invisible » (Che) ne saurait être ni contesté ni dépassé.

Libération a sonné la charge contre ce Che, assassiné le 9 octobre 1967, dont rien ne parvient à écorner l’image fascinante, l’enracinement populaire, la rébellion absolue. Ce Che qui reste un mythe universel, un référent pour la critique du capitalisme, pour les luttes de « los de abajo » (ceux d’en bas). Ce Che obsédé par l’éthique en politique, altruiste, qui éduquait par l’exemple. Ce Che qui fait la nique à tous ceux qui voudraient tuer l’étoile une bonne fois pour toute. Ce Che multiple, dont la pensée et les pratiques militantes, l’héritage, restent encore aujourd’hui un indispensable laboratoire, et dérangent à la fois vraie droite et fausse gauche. Ce Che, à effacer des mémoires, à criminaliser, ne se battait pas pour la gloriole, mais pour contribuer à libérer les peuples du « Tiers-Monde ». Il est allé jusqu’au bout d’un engagement réfléchi, intellectualisé, responsable, en sachant que dans la lutte à mort contre l’impérialisme, on peut y laisser la peau. Ce Che que (…) Lire la suite »
Qui a vu passer le poignard du fondateur du FN ?

Alors, Laurent Joffrin : Le Pen ou Le Che ?

Vladimir MARCIAC

« Le Che, double des jihadistes »
Sous ce titre d’une colossale subtilité, Laurent Joffrin (photo ci-contre avec Le Pen) signe le 5 septembre 2017 une longue recension du livre de Marcela Iacub, « Le Che, à mort » (éditions Robert Laffont) dont il nous dit d’emblée qu’il s’agit d’« Un éclairage sur les ressorts du fanatisme contemporain ».

En février 2013, Marcela Iacub, directrice de recherche au CNRS, chroniqueuse à Libération, publie chez Stock « Belle et Bête », un « roman » sur sa liaison de janvier à août 2012, avec DSK. Il lui fait un procès qu’elle perd. Son éditeur et elle doivent lui verser 50 000 euros de dommages et intérêts et le tribunal ordonne l'insertion, en en-tête de chacun des exemplaires, d'un encart écrit par Dominique Strauss-Kahn. Ce dernier a en effet été manipulé depuis le début par l’auteur qui va confesser dans un mail (dont elle dit n’avoir pas gardé trace, mais dont l’existence est prouvée) : « Mon livre sur ton affaire américaine, je l’ai écrit parce que ce sont eux qui me l’ont demandé. Le fait de chercher à te rencontrer était parti du même projet. Sans te dire tout le reste. Il m’a fallu te faire croire que j’étais éprise de toi, que j’étais folle de toi. Et puis que j’avais mon coeur meurtri, que j’étais jalouse et tout ce que tu sais. ». Bref, un coup monté en service commandé, (…) Lire la suite »
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CHE et « l’Humain au centre ».

Jean ORTIZ

Che, ce guérillero de la pensée, était d’une lucidité prémonitoire. En 1965, il écrit dans des notes de réflexion sur le socialisme (publiées près de 40 ans plus tard) : « On (l’URSS) est en train de retourner au capitalisme ». On (la pensée unique) a voulu faire passer le camarade Guevara pour un « doux rêveur » (et à la fois un assassin).

Le romantisme révolutionnaire ? Cela ne le gênait pas outre mesure, lui qui se voyait dans des lettres à sa famille comme un don Quichotte, lui qui répondait à ceux qui « nous disent que nous sommes des romantiques » : « sí se puede ! », « oui, c’est possible » : et alors ? Dans une multitude de discours, d’écrits, surtout à partir de 1962, Che insiste sur la nécessité pour un révolutionnaire, d’être « essentiellement humain » et de « ressentir chaque problème de l’humanité dans sa propre chair ». Il combat la bureaucratie, le dogmatisme, le formalisme, la « scholastique » officielle... Pour le Che, « les marxistes ont longtemps sous-estimé l’individu ». En 1964, il insiste : « C’est sans doute la première fois au monde, à Cuba, qu’un système socialiste met l’homme au centre, parle de l’individu, de son importance en tant que facteur principal de la révolution ». Che considère « l’humain » comme un levier, moteur et base de la transformation sociale, comme objectif principal de (…) Lire la suite »

Vive le Che !

Jean ORTIZ
Comment expliquer en 2017 le prestige têtu de Che Guevarra, la fascination qu’il exerce encore et toujours ? Le nouvel ouvrage de Jean Ortiz propose une analyse et un point de vue fournis et argumentés, à contre-courant des poncifs et des contre-vérités qui ne manqueront pas de ressurgir en ce cinquantième anniversaire de son assassinat. Il est évident que se joue sur cette figure du combat anticapitaliste comme dans son legs au mouvement pour l’émancipation humaine, une bataille toujours aussi féroce entre les classes dominantes et les « changeurs » de monde. Plus qu’une œuvre pour mémoire, puissent ces pages contribuer à l’utopie nécessaire aujourd’hui autant qu’hier. Che incarne l’idéal d’une révolution désirable, affranchie de tout modèle. Le lecteur découvrira ses réflexions visionnaires sur l’Union soviétique, la place centrale qu’il accorde à l’éthique en politique, à l’engagement total, altruiste, au rôle de l’individu dans le processus révolutionnaire. « C’est sans doute (…) Lire la suite »

Vive le Che !, par Jean Ortiz

Bernard GENSANE

En exergue de ce livre de braises, Jean Ortiz cite Marx (« Le révolutionnaire doit être capable d’entendre l’herbe pousser »), Hugo (« Une révolution est un retour du factice au réel ») et Char (« celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience »).

Le temps passe : il y a exactement un demi siècle, Ernesto “ Che ” Guevara était assassiné sur ordre de la CIA, au bout d’un combat qui s’était transformé en calvaire. Dans une magnifique préface, le poète toulousain Serge Pey relate que Mario Terán, le tueur dont les sbires étasuniens avaient armé le bras, avait dû boire de l’alcool de maïs pour « faire le crime », contre une montre et un voyage à West Point. Mais l’histoire ne s’arrêta pas là. Terán vécut sous une autre identité et, en 2007, il fut opéré – gratuitement bien sûr – de la cataracte par des médecins cubains. Son fils tint à remercier, dans les colonnes d’El Deber de Santa Cruz, les médecins qui avaient rendu la vue à son père dans un hôpital offert par Cuba et inauguré par le président Evo Morales. Il est des héros et des révolutions qui ne mourront jamais dans le cœur et les yeux des humains. Une des raisons pour lesquelles Ortiz a souhaité écrire ce livre est qu’en cette ère de capitalisme financier assurant son (…) Lire la suite »