Cet article est paru le 17 mai 2017 sous le titre : "Le silence d’un blog". Pour une fois, la seule, Jean se racontait un peu. Sa maladie ... Mais nous en reparlerons dès que seront amortis le choc et la douleur de voir partir un ami si proche et si exceptionnel, un si talentueux auteur du Grand Soir (plus de 200 articles). Déjà, Fabien Roussel, mais aussi Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard ont réagi.
LGS
« Chroniques Latines », c’est le titre du blog de Jean Ortiz dans l’Humanité, qui précise : « Les chroniques Latines de Jean Ortiz portent un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains... Toujours un oeil vif sur l’Espagne et les enjeux sous-jacents du quotidien... ».
Ajoutons qu’avec Jean Ortiz, c’est toujours « l’humain d’abord » et c’est pourquoi, « à cause d’un diable de scanner qui a marqué un avant et un après », alors que sa grande carcasse lui envoie de sombres signaux dont ses amis avaient consigne de ne pas parler, il livre aujourd’hui une chronique singulière où le « moi » s’avance pour mieux se masquer derrière le « nous ». Et, au passage, derrière le Che que Jean Ortiz connaît mieux que personne.
Le Grand Soir
Le 4 Mars 1960. Une double explosion dans le port de la capitale cubaine entraîne la mort de soixante-dix personnes. Accident, sabotage ou attentat ? Les révolutionnaires cubains qui ont renversé la dictature de Fulgencio Batista un an plus tôt mènent l’enquête. Des documents récemment déclassifiés jettent une lumière nouvelle sur cette affaire.
Alors qu’Ernesto « Che » Guevara venait d’être assassiné, le colonel bolivien, Roberto Quintanilla, lui fit amputer les mains. Ce fut un outrage terrible qu’il commit le 9 octobre 1967. Il devint l’homme le plus haï de la gauche mondiale qui était à l’époque nombreuse et radicale.
7 septembre 2017
Che, ce guérillero de la pensée, était d’une lucidité prémonitoire. En 1965, il écrit dans des notes de réflexion sur le socialisme (publiées près de 40 ans plus tard) : « On (l’URSS) est en train de retourner au capitalisme ». On (la pensée unique) a voulu faire passer le camarade Guevara pour un « doux rêveur » (et à la fois un assassin).
Le Che est mort assassiné le 9 octobre 1967.
Nous republions aujourd’hui ici et en colonne de droite des articles parus ces dernières années sur Le Grand Soir.
Il se pourrait bien qu’aucun n’ait vieilli et que tous soient porteurs de la lumière de la vérité et de l’humanité.
LGS
10 octobre 2018.
Les recherches portant sur la pensée d’Ernesto Che Guevara sur l’économie sont nombreuses, mais rares sont celles qui abordent sa dimension regardant l’économie mondiale [1]. En effet, cet aspect est fréquemment négligé, relégué au second plan par rapport aux positions qu’il a exprimées à propos de la politique internationale, et donc aussi mal compris – voire manipulé, tantôt pour l’opposer artificiellement à Fidel Castro, tantôt pour le tourner contre l’URSS.