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Thème : Bresil

Caracas et Brasilia réaffirment leur vision d’intégration sud-américaine promue par le président Chavez

La Voix Bolivarienne
Brasilia, le 9 avril 2013 (MPPRE).- Le Ministre des Affaires Etrangères du Venezuela, Elà­as Jaua, a affirmé qu'avec sa visite au Brésil se réaffirmait « la vision d'intégration et de rapprochement entre les pays du sud qu'a enclenché Hugo Chavez ». Le Minister Jaua, de passage dans la nation brésilienne afin de rencontrer son homologue Antonio Patriota, a expliqué que l'axe du Sud, « comme aimait l'appeler le président Hugo Chavez, continuera avec le gouvernement du président (par intérim) Nicolas Maduro, afin d'approfondir la relation qui est vitale pour l'union latino-américaine et caribéenne et le développement de nos pays ». Il a remercié la présidente brésilienne Dilma Rousseff, avec qui il s'est réuni plus tôt pour traiter du processus électoral de la Patrie Bolivarienne ; « elle nous a souhaité que tout se passe dans la paix, la démocratie, comme nous le souhaitons tous. Nous apprécions hautement son interêt d'être informée à propos du processus électoral vénézuélien ». (…) Lire la suite »

Brésil : Le projet de train d’un géant minier sème la terreur dans une tribu déjà en grand danger (Dissident Voice)

Survival International
Le projet d'une compagnie minière géante de rallonger une ligne de chemin de fer controversée qui a déjà ouvert des parties de la forêt amazonienne brésilienne aux envahisseurs met en grand danger la tribu la plus menacée de la terre. La compagnie brésilienne Vale possède les plus importantes mines de fer du monde et transporte sa lucrative production de l'Amazone à l'océan Atlantique grâce à une ligne de chemin de fer de 2 km. Maintenant elle veut rallonger la ligne pour permettre à des trains qui sont parmi les plus longs du monde, de rouler ensemble dans les deux sens pour augmenter la capacité. Mais la forêt qui borde cette ligne de chemin de fer, est le lieu où vit la tribu la plus menacée de la terre, la tribu brésilienne Awá, ce qui met cette tribu, et notamment ceux qui n'ont pas encore été en contact avec le monde moderne, en danger immédiat. Les Awá sont contre le projet. Ils disent que cela augmentera le niveau de bruit du train, ce qui chassera le gibier dont (…) Lire la suite »
Foro de Sao Paulo. Déclaration de Caracas

Les peuples du monde unis contre le néolibéralisme et pour la paix

Pôle traduction Parti de gauche

1. La XVIIIe rencontre du Forum de Sao Paulo, qui s’est tenue à Caracas les 4, 5 et 6 juillet 2012, s’est déroulée dans un contexte de crise structurelle profonde du capitalisme conjuguée à une lutte pour le contrôle d’espaces géopolitiques et géostratégiques, à l’émergence de nouveaux pôles de pouvoir, à des menaces pesant sur la paix mondiale et à l’agressivité militaire et interventionniste d’un impérialisme tentant d’enrayer son déclin.

A la crise économique s'ajoute une crise environnementale, énergétique et alimentaire, ainsi qu'une crise des systèmes de représentation politique. Cette situation appelle une réponse déterminée de la part des peuples latino-américains et caribéens et une action efficace des forces progressistes, populaires et de gauche. 2. La crise économique mondiale est loin d'être maîtrisée. Les responsables à la tête des institutions financières internationales restent embourbés dans le dogme néolibéral. L'effet de la récession aux Etats-Unis et de la paralysie du moteur européen est déjà perceptible dans de vastes régions, y compris en Chine, malgré le dynamisme de l'économie. La zone latino-américaine et caribéenne n'échappe pas aux répercussions négatives du marasme mondial, même si les politiques économiques et sociales d'une grande partie des gouvernements de la région ont permis d'éviter un impact majeur. 3. Tandis qu'en Europe et aux Etats-Unis, par exemple, le néolibéralisme (…) Lire la suite »

Brésil : le Mouvement des petits agriculteurs dénonce la future adoption pour la culture de transgéniques résistants à « l’agent orange »

Radiomundoreal.fm
Le Mouvement des petits agriculteurs (MPA) a dénoncé le 20 avril, lors de la clôture de la troisième édition nationale du Séminaire de formation paysanne, qui a eu lieu dans l'État de Santa Catarina (sud du Brésil), ce qu'il considère comme un coup fatal pour la santé des agricultrices et des agriculteurs, des citadins et pour l'environnement : l'adoption prochaine de la culture de plants transgéniques de soja et de maïs résistants au puissant herbicide 2,4-D, connu aussi comme « agent orange ». Des représentants de la société civile qui suivent le processus de vote ont informé le dirigeant national du MPA, Frei Sergio, que le Comité technique national de biosécurité du Brésil (CNT-Bio) a reconduit pour deux mois l'adoption presque certaine de la commercialisation au Brésil de ces plants transgéniques. Rappelons que l'herbicide 2,4-D, le monstrueux « agent orange » fabriqué par la firme Monsanto et utilisé en agriculture, a aussi servi aux Etats-Unis durant la guerre contre le (…) Lire la suite »

Socrates Brasileiro

Mohamed BELAALI

Socrates Brasileiro Sampaio de Sousa Vieira de Oliveira vient de nous quitter à l’âge de 58 ans. Socrates était un talentueux et élégant joueur de football. Il était également médecin diplômé de la prestigieuse faculté de San Paulo. Mais il était avant tout un militant. Jusqu’à sa mort, il n’a jamais renié ses convictions progressistes. Il a toujours dénoncé le « foot-business » et l’utilisation par la classe dominante de ce sport populaire pour servir ses intérêts économiques et idéologiques.

Contrairement à la plupart des footballeurs brésiliens, Socrates n'a pas courbé l'échine face à la dictature militaire (1964-1985) qui sévissait au Brésil. Bien au contraire, en utilisant son talent de grand joueur, il a fondé au sein de son équipe Corinthians de San Paolo la « Démocratie Corinthiane ». Ce système qui permettait aux joueurs de prendre totalement en charge le destin de leur club, était une expérience audacieuse comparativement à la gestion en vigueur dans tous les autres clubs du monde basée uniquement et strictement sur la réalisation du profit. C'était également une manière de dénoncer le contrôle et la mainmise de la dictature non seulement sur le football, sport populaire par excellence au Brésil, mais aussi sur tout un peuple. Ce fait unique dans l'histoire récente du football, dominée par la corruption, le dopage et les scandales en tout genre, était un acte politique courageux, d'autant plus que cette terrible dictature, soutenue par les États-Unis, ne (…) Lire la suite »
Obama en visite officielle en Amérique latine

C’est l’Amazonie, imbécile !

Atilio BORON
Tout le monde se souvient de cette phrase par laquelle Bill Clinton terrassa G. Bush père au cours de la campagne présidentielle de 1992. On pourrait employer une expression similaire aujourd'hui : nombreux sont ceux qui pensent, au Brésil et hors du Brésil, qu'Obama est en visite pour vendre les F-16 états-uniens au lieu des Rafales du concurrent français et pour placer les entreprises US dans les futurs contrats mirobolants de l'industrie pétrolière brésilienne en plein boum. Une façon d'assurer un approvisionnement régulier et sûr pour satisfaire sa demande insatiable de combustible par des accords avec l'un des pays de l'hémisphère les plus stables, en tous cas bien plus que ces fournisseurs traditionnels du moyen-orient ou même d'Amérique latine. Le carnet d'affaires d'Obama comporte également l'intervention d'entreprises us dans la rénovation de l'infrastructure des transports et des communications du Brésil sans oublier des services de contrôle et sécurité nécessaires à la (…) Lire la suite »
Dilma Rousseff pourra-t-elle affronter l’agro-business ?

Brésil. Huit ans de Lula, et la réforme agraire ?

Vanessa RAMOS

La Réforme Agraire n’a pu avancer pendant les huit années du gouvernement Lula car celui-ci a opté pour éviter l’affrontement avec l’agro-business, explique Bernardo Mançano Fernandes, professeur de l’UNESP (São Paulo), Coordinateur du Noyau des Études, Recherches et Projets de Réforme Agraire, interviewé par Vanessa Ramos, de la Page Web du MST (Mouvement des Sans Terre).

Vanessa Ramos (V.R.) : Quelles sont les caractéristiques de la politique agraire du gouvernement Lula ? Bernardo Mançano Fernandes (BMF) : Pendant ces huit années, il est évident que la priorité du gouvernement Lula fut la régularisation agraire, l'expropriation et la politique d'achat et de vente des terres. Elle a été tout aussi active dans la mise en valeur des terres occupées, réinstallant les familles dans tous les terrains disponibles. Ces caractéristiques changent les concepts de la réforme agraire V.R. : Quel fut le rôle de l'INCRA (Instituto Nacional de Colonização e Reforma Agrária, NDT) ? Croyez-vous que les instruments légaux soient suffisants ? BMF : L'INCRA a mené à bien la politique agraire du gouvernement et n'a pas réussi à avancer dans la réforme agraire. L'exploitation de La monoculture à grande échelle a provoqué divers problèmes environnementaux. La récupération de ces terres est possible à travers l'agro-écologie et sur une petite échelle, avec le (…) Lire la suite »
Entre tout ce que le Brésil compte de progressistes (Mouvement des Sans Terre en tête) et l’oligarchie réactionnaires, l’Eglise, ils ne choisissent pas.

Un ex-sénateur Vert claque la porte et vous parle.

Josy DUBIE

LGS s’honore d’avoir des lecteurs dont l’âme est noble et le coeur internationaliste (et tiers mondiste). L’un deux, depuis le Venezuela (!) nous envoie ce courrier du Belge Josy Dubié (photo) qui fut sénateur, membre du bureau politique d’Ecolo et qui quitte son parti au nom de valeurs qui ne sauraient être confinées dans un égocentrisme libéral-libertaire.

Ce qu’il écrit chez lui et à l’intention des verts européens, nous aurons profit à le lire en France.

Non sans humour, l’auteur se présente comme abonné au gaz retraité, épicurien libertaire. Ce qu’il reproche à ses anciens camarades, c’est de n’avoir pas bougé un doigt quand le Brésil risquait de retomber dans l’escarcelle des oligarchies pro-états-uniennes. Notre lecteur de Caracas nous signale que les Verts belges (ne parlons pas des Français, allez) avaient pareillement « evité de soutenir l’équatorien Correa lors du coup d’Etat, au prétexte qu’il ne défend pas assez les droits écolos des indigènes... »

Le Grand Soir.

La lettre de démission de Josy Dubié, envoyée à quatre responsables des verts en Belgique et européens (Isabelle Durant, Monica Frassoni, Philippe Lamberts, Isabelle Zerrouk). « Bonjour, Le peuple brésilien a donc parlé. Il a choisi, à une large majorité, Dilma comme présidente pour poursuivre l'oeuvre de Lula qui, en huit ans, a sorti des millions de ses compatriotes de la misère atroce dans laquelle ils vivaient depuis des générations. Le peuple brésilien a parlé mais le parti vert européen (PVE, note du GS) lui n'avait rien à dire, ou plus exactement n'a rien voulu dire. En effet, malgré mes demandes pressantes, et l'engagement subséquent de la coprésidente du PVE de publier un communiqué demandant à la candidate écologiste d'appeler au soutien de Dilma (voir ci-après), le PVE a finalement choisi de se taire. « Qui ne dit mot, consent », dit le proverbe. Le PVE a donc choisit de soutenir la ligne de la candidate écologiste brésilienne qui a refusé de choisir entre (…) Lire la suite »
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Lula le "Mandela" brésilien passe la main : l’esprit de Porto Alegre trahi

Chems Eddine CHITOUR
« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage » Jean Jaurès Dimanche dernier, le Brésil a voté pour l'élection d'un nouveau ou d'une nouvelle présidente. Trois candidats étaient en lice, Dilma Rousseff, directrice de la Maison civile du président Lula, José Serra ancien gouverneur de Sao Paolo et l'égérie des Verts ancienne ministre de Lula et qui a démissionné quand Lula s'est écarté selon elle des objectifs climatiques. Car au Brésil, lutter pour sauver la planète a longtemps semblé un luxe de pays riche. Le bon résultat attendu de la candidate Verte est un signe de plus du décollage du pays. Les résultats donnèrent Dilma Rousseff avec près de 47% des voix, 32% pour Jose et plus de 20% pour l'outsider qui a de fait, empêché Dilma Rousseff, protégée de Lula, de l'emporter au premier tour. Nul doute que le 31 octobre, les chances sont du côté de la protégée de Lula, encore que la conservatrice écologique Marina da Silva peut s'allier avec la droite et (…) Lire la suite »
Entretien avec le politologue Franck Gaudichaud.

Bilan Lula : « Un social-libéralisme à la brésilienne »

Franck GAUDICHAUD

A quelques jours des élections présidentielles et fédérales au Brésil, nous publions une version actualisée d’une entretien paru dans la revue Nouveaux Regards qui revient sur les deux mandats du Président brésilien « Lula » Da Silva. Faire un bilan critique de ces 8 années doit permettre d’essayer de comprendre le cycle politique à venir dans un pays essentiel pour la géopolitique latino-américaine mais aussi mondiale. Comme le rappelle dans un récent éditorial le journaliste du Monde Diplomatique Renaud Lambert, dés 1971 le président Nixon avait compris que « Là où le Brésil va, l’Amérique latine ira… » (Manière de voir, N°113, oct-nov 2010)

Comment situer le Brésil d'un point de vue géopolitique, en particulier par rapport aux autres pays de l'Amérique latine ? Quelques chiffres permettent de comprendre : le Brésil représente en taille la moitié du territoire de l'Amérique du sud, et sa population est de plus de 195 millions d'habitants. C'est un géant, à tous les points de vue. Son économie se situe aux environs de la 8e ou 9° place mondiale, juste derrière l'Espagne. Il fait partie du groupe des « BRIC » : Brésil, Russie, Inde et Chine, acronyme qui désigne les grands pays dits émergents. Mais les dirigeants brésiliens récusent ce terme, et considèrent qu'ils représentent une économie « émergée »... C'est un pays qui, sur le plan diplomatique et géopolitique, a toujours recherché l'autonomie, le multilatéralisme et une certaine indépendance. Depuis la présidence de Lula, cet aspect s'est encore accentué. Le Brésil veut jouer dans la cour des « grands ». Il demande par exemple un siège au conseil de sécurité de (…) Lire la suite »