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Thème : Bresil

13 raisons de réélire Dilma Rousseff (Brasil de Fato)

Frei BETTO

Je voterai pour la politique nationale de participation sociale ; pour le maintien des quotas dans les universités ; pour l’Enem, le Pronatec et le ProUni ; et pour l’augmentation du pourcentage du PIB investi dans l’éducation.

1. Malgré les aléas et les contradictions du PT et du gouvernement actuel, je voterai pour Dilma pour que soient améliorées les politiques sociales qui, au cours des 12 dernières années, ont sorti de la pauvreté 36 millions de Brésiliens. 2. Je voterai pour que le Brésil continue d'être indépendant et souverain, libre de l'ingérence de la Banque mondiale et du FMI, loin des exigences de l'Union européenne et critique des actions impérialistes des USA. 3 Je voterai Dilma pour l'intégration de l'Amérique latine et des Caraïbes ; pour un soutien solidaire aux gouvernements de Cuba, du Venezuela, de la Bolivie, de l'Équateur et de l'Uruguay ; et pour l'autonomie de la CELAC et du Mercosur. 4 Je voterai Dilma pour le respect du droit de grève et des manifestations publiques, inscrit dans la Constitution, sans criminalisation des mouvements sociaux et de leurs dirigeants. 5 Je voterai Dilma pour la politique nationale de participation sociale ; pour le maintien des quotas dans (…) Lire la suite »

Brésil : Marina Silva ne laisse aucun doute sur son projet (Pagina 12)

Emir SADER

(Marina Silva est ex-membre du Parti des travailleurs (PT) et a été sénatrice avant de devenir ministre de l'Environnement du gouvernement Lula de 2003 à 2008. Candidate à l'élection présidentielle de 2010 pour le Parti vert du Brésil, elle arrive troisième avec près de 20% des voix. Après avoir échoué à créer son propre parti, elle rejoint en 2013 le Parti socialiste brésilien (PSB) et aurait occupé le poste de vice-présidente en cas de victoire du candidat Eduardo Campos pour l'élection présidentielle de 2014. Après la mort de ce dernier dans un accident d'avion le 13 août 2014, elle est désignée candidate du PSB.)

Il y a quelques semaines, Marina Silva a lancé sa candidature à la présidence du Brésil. Dans son programme, trois points se distinguent par leur importance : l’indépendance de la Banque centrale, une importance moindre donnée au Pré-sal et au Mercosur, ce dernier étant remplacé par des accords bilatéraux. Ces trois points ne sauraient être plus plus significatifs, car ils entrent directement en conflit avec les orientations des gouvernements de Lula et de Dilma. Les trois, ensemble, pointent sur un projet d'orientation nettement néolibérale. L'autonomie de la Banque centrale est l'une des thèses les plus préconisées par les recettes néolibérales. Elle provoque l'affaiblissement de l'État et le renforcement du centralisme du marché, alors que cette indépendance de la politique monétaire est normalement l’oeuvre du gouvernement, qu’il applique à un modèle de développement économique inextricablement lié à la répartition du revenu. Retirer au gouvernement son contrôle de la (…) Lire la suite »

Brésil : Des hommes armés menacent d’assassiner le chef chamane amazonien

Survival International

Le colonialisme et son racisme n'existe pas qu'en Palestine occupée. Survival International défend les peuples premiers de la planète, et partout leurs droits sont dénigrés, les individus sont marginalisés quand ils ne sont pas tués, les peuples et leurs environnements sont en danger de disparition, cela toujours pour des intérêts bassement mercantiles.

NDT : Le combat des peuples premiers peut sembler secondaire à côté des crimes commis par la junte militaire sioniste en Palestine ou de ceux de la junte néo-nazie de Kiev. Il s'agit cependant d'un combat capital qui met mieux que tout autre en lumière le double problème posé par le capitalisme : le capitalisme détruit les bases même de sa propre richesse, la nature et le travail. Avec chaque peuple premier qui disparaît ou qui est déplacé nous nous trouvons face à un double génocide : d'une part la disparition d'un peuple, de sa culture multimillénaire et d'un mode de vie durable - durable dans le sens qu'il contribue à enrichir la biodiversité -, et d'autre part la disparition des biotopes sur les terres ancestrales de ce peuple. Au rythme actuel de son exploitation capitaliste, la forêt humide d'Amazonie et ses peuples auront totalement disparus dans 40 ans. Ce double génocide de l'humanité et des conditions nécessaires à la vie supérieure se répète chaque fois qu'un peuple (…) Lire la suite »
Un monde se meurt, un autre est en train de naître

Tandis que l’Europe frileuse, aveugle et couarde se vautre dans la couche de l’OTAN…

Valet MATTI

Souvent, on se laisse persuader que le monde est le monde occidental, ou plus exactement, celui qui met ses pas dans les rangers de l’Oncle Sam. Mais ce monde-là est en déclin, son avenir est derrière lui. Un autre monde émerge et personne ne nous dit comment.
Notre collaborateur Valet Matti nous éclaire sur une gestation que mille ogives nucléaires ne sont en mesure d’interrompre. Ces informations s’ajoutent à celles que LGS traite abondamment et qui concernent la création d’alliances par lesquelles les pays d’Amérique du Sud confortent leur capacité à se soustraire à l’emprise des USA.

Ainsi vous est proposée une autre vision du monde présent et du monde de demain.

Le Grand Soir

Les BRICS (Brazil,Russia, India, China, South Africa) vont établir une banque de développement et un accord de fonds de réserve FORTALEZA (Brésil), 15 juillet (Xinhua) — Le bloc des pays émergents BRICS a annoncé mardi un plan pour établir une Banque de développement et un accord de fonds de réserve. Les cinq membres du groupe — Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud — ont tracé l'ébauche d'une Nouvelle Banque de Développement (NBD) et d'un Accord de fonds de réserve dans la déclaration publiée à l'issue de leur sixième sommet à Fortaleza. La NBD, dont le siège sera à Shanghai, aura un capital initial autorisé de 100 milliards de dollars, et son capital initial souscrit de 50 milliards de dollars sera partagé à égalité entre les membres fondateurs, selon la déclaration de Fortaleza. Les cinq pays ont décidé que le premier président du conseil des gouverneurs serait russe, le premier président du conseil d'administration serait brésilien, et que le premier président (…) Lire la suite »

La Coupe du Monde de Foot, l’économie et les gens de la planète folle.

Samuel MOLEAUD
Ca y'est, c'est le Grand Soir. Comme tous les quatre ans. Il est bien rare que tout le monde connaisse la date et l'heure du Grand Soir. Je ne parle pas des élections, ni de la Révolution silencieuse qui germe chez tous les indigènes de la République, mais bien malheureusement du football. Cet événement sportif qui n'en finit pas de faire exploser les profits du Capital est souvent vu par l'économie comme un choc de demande positif qui accélère l'investissement des entreprises et la consommation des individus, stimulant de la croissance économique. Pour la plupart des gens, il rapproche les peuples et installe une dynamique festive qui permet d'oublier les turpitudes et les marasmes de la vie quotidienne. C'est vrai que lorsqu'une vingtaine de gladiateurs millionnaires et délinquants fiscaux s'effarouchent sur une pelouse, le populo oublie un peu la crise, le chômage, la précarité, le crédit sur la kangoo, sur la maison ou le stress au travail. On oublie aussi les dépenses (…) Lire la suite »

Le groupe ETC dénonce la prise de contrôle du marché mondial des semences et des aliments par les grands groupes privés

Darío Aranda

Trois entreprises contrôlent les 53 % du marché mondial de semences, six compagnies de pesticides dominent les 76 % du secteur et dix corporations se partagent les 41 % du marché des fertilisants.

Avec noms propres et gains chiffrés, un rapport international vient d’offrir des données dures sur les multinationales de l’agrobusiness. “La concentration du pouvoir des corporations et la privatisation de la recherche doivent être discutées comme des thèmes centraux dans la recherche de solutions au problème de qui va nous alimenter” conclut Kathy Jo Wetter, coordinatrice de l’enquête depuis les États-Unis, et qui souligne un des mensonges principaux du modèle de l’agro-business : “C’est un grand mensonge de dire que le modèle agro-industriel peut combattre la faim dans le monde”. Et d’insister sur la nécessité d’en finir avec les oligopoles et de fortifier un autre modèle. Le Groupe ETC est un espace de référence en matière d’études sur les corporations de l’agro. Fort de trente ans de travail et possédant des bureaux au Canada, aux États-Unis et au Mexique, il publie périodiquement des documents sur les cinq continents, basés sur le croisement d’information officielle avec (…) Lire la suite »

Comment Albert Frère a roulé la présidente du Brésil

Marco Van Hees

C’est en passe de devenir un gigantesque scandale au Brésil : la société publique PetroBras, que dirigeait l’actuelle présidente Dilma Roussef, a été grugée par une certaine société Transcor Astra. Or, celle-ci est détenue par le milliardaire carolo Albert Frère, dont la fortune doit beaucoup aux finances publiques, belges notamment.

« Mon collaborateur avait omis de me fournir certaines informations essentielles en 2006 », plaide aujourd’hui Dilma Roussef, la présidente du Brésil, qui pourrait être emportée dans un scandale financier de taille. Cette année-là, la société publique pétrolière PetroBras, qu’elle dirige, conclut un partenariat avec Astra Holding USA, filiale de Transcor Astra Group, elle-même filiale à 80 % de la Compagnie nationale à portefeuille, un des principaux holding d’Albert Frère. PetroBras acquiert, pour 360 millions de dollars, 50 % du capital de Pasadena Refining System, Inc. (PRSI), une société pétrolière américaine dont le siège est situé à Pasadena, au Texas. Transcor Astra détient l’autre moitié, mais selon l’accord signé en 2006, la société de Frère peut exercer une option de vente à PetroBras, ce qu’elle réalise effectivement en 2008. Et, selon une probable clause douteuse du contrat, cette transaction s’effectue pour un prix de 820,5 millions de dollars. Soit plus de deux (…) Lire la suite »

L’AFP lance la réforme agraire au Brésil

João Pedro Stedile
Récemment l’AFP a diffusé dans les médias une dépêche intitulée “Brésil : Rousseff exproprie 92 fermes pour la réforme agraire”. Les lecteurs ont pu croire que la présidente apportait enfin une réponse aux revendications historiques des Sans Terre. Sauf que le tweet présidentiel envoyé in extremis avant le réveillon de fin d’année, n’était qu’un coup médiatique. L’AFP et ses recopieurs ne mentionnent pas que ces zones réduites auraient dû être expropriées depuis plusieurs années, qu’une moitié seulement ira aux travailleurs sans terre, l’autre à de petits syndicats locaux. En réalité la présidente Roussef repousse sans cesse une réunion avec la Coordination des Travailleurs Ruraux Sans Terre parce que ni elle ni ses ministres incompétents ne savent quoi leur dire… L’interview (janvier 2014) du coordinateur national des Sans Terre Joao Pedro Stedile à l’Association Brésilienne de la Presse (ABI) permet de comprendre la paralysie de la réforme agraire. T.D. João Pedro Stedile : (…) Lire la suite »

Brésil : une incroyable (et énorme) erreur géopolitique.

Atilio BORON
Une des conséquences les plus inattendue de la crise dans les relations entre le Brésil et les Etats-Unis, la même qui fut à l’origine du dur discours de la présidente Dilma Roussef à l’Assemblée Générale de l’ONU et de l’abandon de la « visite d’état » à Washington – programmée pour octobre de cette année – s’est répercutée directement sur un sujet qui tournait sur les bureaux officiels de Brasilia depuis 2005 et qui, jusqu’il y a quelques jours restait irrésolu : la très controversée rénovation de la flotte de 36 avions de chasse dont le Brésil a besoin pour contrôler son espace aérien, et principalement celui de l’énorme corne amazonienne et sub-amazonienne. Selon l’opinion des experts brésiliens, la flotte dont dispose actuellement le Brésil est obsolète ou, au meilleur des cas, insuffisante et la nécessité de son urgente rénovation ne peut être différée. Cependant, après des années d’études, de rapports et d’épreuves aucun accord n’a pu être obtenu entre les acteurs (…) Lire la suite »
Palier les insuffisances du secteur public de la santé, dans des régions délaissées par les généralistes brésiliens

Mon rôle de médecin face à la pauvreté (Granma)

Orlando Ruiz Ruiz

Au Brésil, il existe plus de 700 communes sans médecins. Sur les 272 000 professionnels de la santé que compte ce pays (d’après des statistiques de 2001), environ 209 000 sont concentrés à Rio de Janeiro et Sao Paulo, les États les plus urbanisés du pays.

PORTE-DRAPEAU de la présence des médecins cubains et d’autres pays en République fédérative du Brésil, et critique de l’opposition farouche du Conseil fédéral de médecine (CFM) à la venue de médecins étrangers, Herman Hoffmann, interne de dernière année de l’Université des sciences médicales de La Havane, s’apprête à exercer dans le cadre du programme « Mais médicos » (Davantage de médecins), la première réponse concrète de la présidente Dilma Rousseff visant à palier les insuffisances du secteur public de la santé, dans des régions délaissées par les généralistes brésiliens. Herman, qui est également secrétaire de la cellule du Parti des travailleurs du Brésil à Cuba, a eu l’amabilité de bien vouloir répondre à cette interview. Quelles sont les raisons invoquées par le CFM du Brésil pour ce refus à la décision du gouvernement de recruter des médecins étrangers pour combler le manque de personnel sanitaire dans certaines régions du Brésil ? Il faut partir du fait que la (…) Lire la suite »