Début septembre 2020, les Nations unies ont publié une évaluation révélant qu'aucun des 20 objectifs mondiaux en matière de biodiversité fixés en 2010 n'avait été pleinement atteint. Pire, entre 1970 et 2016, 68% de la faune sauvage a disparu. Dans beaucoup de régions du monde, des espèces vivantes disparaissent à une cadence de 100 à 1000 fois supérieure à la normale. Peut-on inverser cette tendance ? Qu'attendent les pays-phares dans les énergies vertes, ceux de l'UE, les États-Unis, le Canada, la Chine, pour coopérer en vue de préserver nos milieux naturels ?
Un documentaire disponible jusqu'au 06/06/2023.
Jamais depuis la dernière extinction de masse, il y a 66 millions d’années, la planète n’avait perdu ses espèces de vertébrés à un rythme aussi effréné, alerte une étude.
Aider les chercheurs à cataloguer des semences, et se retrouver ensuite privé du droit de les planter : c’est la menace qui pèse sur les paysans français. Des entreprises privées nouent des partenariats avec des instituts de recherche publique pour collecter des graines dans les champs des éleveurs et des cultivateurs.
Alors que le Ministre s’apprête à prendre un nouvel arrêté destiné à encadrer les cultures de maïs OGM en 2014, il est aujourd’hui indispensable de porter à sa connaissance, ainsi qu’à celle du public, des résultats d’expérimentations qui, malgré l’absence de validation scientifique, gardent la valeur de faits constatés et incontestables : la coexistence entre maïs OGM et maïs populations ou biologiques est impossible.
La population qui est en mesure de se nourrir fait face à une standardisation des produits alimentaires. Il y a quatre cents ans, avant l’avènement du capitalisme, les hommes mangeaient plus de cinq cents espèces différentes de plantes. Trois cents ans plus tard, avec la Révolution industrielle et l’abandon des procédés traditionnels de labour, le panel s’était réduit à une petite centaine de plantes. Depuis trente ans et l’hégémonie du capitalisme financier, les graines de soja, le maïs, le riz, les haricots, l’orge et le manioc constituent 80 % de la nourriture de base de toute l’humanité.
Le parlement vénézuélien, selon les médias internationaux, ne serait qu’un “parlement godillot” soumis à un président “qui renforce son pouvoir”. Nihil novi sub sole : les agents occidentaux traitaient déjà Bolivar, il y a deux siècles, de fou assoiffé de pouvoir, comme ils l’ont fait avec Chavez ou avec Maduro aujourd’hui. Pour les vénézuéliens par contre, envoyer une majorité de gauche au parlement signifie notamment une loi du travail anti-néo-libérale – fruit de 19.000 propositions citoyennes [2], un programme éco-socialiste et participatif pour 2013-2019, discuté dans tout le pays [3] ou l’augmentation de 40 % du budget social 2014 [4]. La démocratie va plus loin : les colonnes néo-classiques et le dôme de pâtissier du vieux Congrès de la République tremblent depuis que le “peuple législateur” use de son droit à faire, défaire, refaire des lois...
T.D., Caracas, 20 décembre 2013.
Nouvelles de LVC (La Via Campesina) Afrique depuis la réunion continentale sur les semences.