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Préparer la riposte syndicale post-pandémie

Le monde d’après est déjà là, dans toute sa conflictualité. Qui va s’opposer aux tendances réactionnaires et classistes qui s’annoncent ?

Exposons sans être long (cf liens ) une suite attendue : 1) - Ce qui s’annonce 2) Qui riposte et comment et 3) Le contenu général ici succinct (développé plus tard) qui peut être mis en avant.

I - Des mesures réactionnaires à combattre

La droite, les riches et le patronat vont enclencher en France et partout en Europe un processus de récupération de ce qui a été perdu ces semaines de confinement de mars et avril 2020 (au pif ) pour leur économie, perdu pour la « santé » de leur profit quitte a abîmer plus qu’avant la santé des travailleurs et travailleuses, quitte à laisser dans le chômage la précarité celles et ceux qu’il faudrait précisément sortir de l’impasse !

Il n’y a qu’à entendre Muriel Pénicaud et son discours d’extrême-droite économique de (re)mise au travail contre le confinement préconisé par Emmanuel Macron et les scientifiques (sauf un) aujourd’hui et entendre aussi d’autres, comme elle, en faveur d’une surcharge de travaillisme demain (45 heures hebdo samedi compris mais aussi le dimanche et moins de congé – retour au XIXe siècle). Travaillisme, c’est faire travailler plus ceux et celles qui travaillent déjà ! C’est un contre-mouvement historique qui s’oppose à la RTT, réduction du temps de travail, conquise durement !

Pour le dire en quelques mots : Le travaillisme est un classisme, une politique de classe des patrons, de la droite et des riches.

II - De la nécessaire résistance collective de masse

- Que vont faire les gauches politiques ?

Ce qu’elles peuvent en fonction de leur situation. La contre-hégémonie peut-elle venir des gauches comme développé ailleurs in : La gauche, le peuple et la stratégie contre-hégémonique ?

Il y a une occasion mais les divisions sont là, toujours présentes !

- Quid des syndicats ?

Que fait ou que peut faire le syndicalisme européen pour préparer la riposte de l’après-pandémie ? Les syndicalistes ne se rencontrent pas assez au niveau européen ou ils le font sur un mode bureaucratique qui ne permet pas de lancer des initiatives de grèves et manifestations en Europe, à la hauteur de ce qui est nécessaire.

Dans le cas présent cas présent, pour la contre-hégémonie d’alternative, c’est le syndicalisme français qui est de nouveau interpelé. Mais pas celui de la direction de la CFDT, aile gauche du bloc bourgeois, dominant ! Comme pour décembre, janvier, février, (mi) mars (2020) contre la retraite à points de Macron, il nous faut une intersyndicale de classe et de masse qui mobilise ! La pratique est là, tout comme les équipes nationales, régionales, départementales.

III - Des mesures alternatives de progrès social

Deux axes seulement mais très importants :

- RTT : Contre la surcharge de travaillisme,

C’est une révolution qu’il faut enclencher vers plus de RTT de 35H à 32h ou 30H sans perte de salaire pour les travailleurs et travailleuses des 99%. Stop aux primes pour le 1%. En débattre entre syndicats et syndiqués. Slogan des années 90 : "Travailler tous et toutes mais travailler moins" sans perte de salaires pour les 99% ! Le 1% est appelé à la sobriété !

Pandémie et violence des riches, des patrons, de la droite.

- Services publics : Il en faut plus et mieux pas moins.

Plus d’économie non marchande, moins d’économie capitaliste axée sur le profit d’abord.

Sortir de la pandémie avec plus de services publics non marchands. - Contribution pour la Convergence des SP

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