L’évangile de la philosophie et de la révolution

Ci-dessous un extrait de mon livre "L'évangile de la philosophie et de la révolution" publié chez Edilivre. Comment faire la révolution au XXIe siècle ? Quelle est la méthode ? La philosophie a-t-elle un rôle ? Et, si oui, quelle philosophie ?

Chapitre 4

1) L’État et la rotation du capital

Un des éléments principaux du capitalisme est sans aucun doute la puissance des capitaux en mouvement. En effet, comme les phénomènes de la nature, les capitaux ne sont pas une chose figée, mais qui se meut et se développe. Il faut alors plusieurs éléments pour que ce mouvement puisse se faire. Le capitalisme achète la force de travail de la classe ouvrière. Le capital se présente un peu comme la graine qui engendre un poirier. En effet, sans cette graine le poirier ne peut pas exister : sans le capital et la force de travail de la classe ouvrière, le capitalisme ne peut pas exister. La classe possédante, exploitera ainsi une classe dominée et dépossédée de tous les moyens de productions.

Tout devient marchandise dans le capitalisme. La force de travail vendue aux capitalistes est aussi une marchandise. Ces marchandises qui seront créées dans ce système capitaliste, seront ensuite soumises à la loi du libre-échange, dans laquelle la valeur de ces marchandises se réalisera en prix. Une classe ayant vendu sa force de travail produira donc des marchandises, alors que l’autre classe ayant acheté cette force s’enrichira en échangeant cette marchandise créer par la classe dominée : l’accumulation de la marchandise est la forme élémentaire de la richesse. Toute marchandise est donc porteuse d’une valeur. Cette valeur renferme en elle-même une quantité de travail humaine et c’est là l’essence de la valeur.

La valeur d’une marchandise est dotée d’un mouvement, comme toute chose et à chaque degré de développement de ce mouvement, la valeur présentera des caractéristiques en lien avec ce mouvement : valeur d’utilité, valeur d’usage, valeur d’échange, etc. Pendant que la valeur d’utilité est propre à toutes marchandises, l’accaparement de cette marchandise par un individu la transformera en valeur d’usage. Dans la perspective d’un échange, cette valeur d’usage donnera à la marchandise une valeur d’échange. C’est en réalité la même valeur, mais intégrée dans un mouvement qui lui donne une caractéristique différente à chaque degré de son développement. Le travail humain est donc la substance de la valeur de la marchandise.

Mais comment détermine-t-on la quantité de valeur d’une marchandise ?

Trois choses :

1- Par la quantité de travail cristallisé dans la valeur de la marchandise.

2- Par la mesure du travail lui-même et sa durée dans le temps.

3- Mesure du temps et de son ordre de grandeur : heures, jours, mois, etc.

Il est maintenant certain que toutes les marchandises sont porteuses d’une valeur et que cette valeur n’est que du travail humain cristallisé. Et c’est alors la même réalité pour les marchandises sortant d’une entreprise comme pour toutes les marchandises d’une nation. La classe capitaliste veut alors, dans cette même logique du toujours plus de profits, baisser la valeur de la force de travail de la classe ouvrière. En effet, elle veut que la valeur de la marchandise, une fois convertie en prix, mais aussi échangée, c’est-à-dire vendue, lui rapporte le maximum de profit. C’est la même réalité pour les marchandises d’une entreprise prises séparément, mais aussi pour toutes les marchandises d’une nation.

Et c’est ici qu’intervient la question démographique (la force de travail globale d’une nation). En Inde, par exemple, la force de travail de la nation est d’une grandeur incroyablement élevée : ils sont plusieurs milliards d’homme à vivre dans ce pays. La force de travail de la nation est égale à l’addition des forces de travail individuelles et, dans un pays dans lequel ils sont des milliards, la masse de marchandise créée sera en conséquence liée à cette force de travail globale de la nation. A cela s’ajoute le prix de la force de travail, prise individuellement, qui est très basse : ils sont des milliards à travailler pour quelques roupies à la fin du mois. Il en résulte que dans le cadre d’une économie mondialisée, les pays dotés d’une démographie en hausse verront leur développement s’accélérer, car ils auront toujours plus de marchandises à échanger.

La masse de marchandise sera plus grande, car la force de travail de la nation sera grande et, dans le même temps, la force de travail individuelle n’est pas ou très peu payée : il s’ensuit que le prix d’une marchandise est très faible et qu’elle entre plus facilement dans la logique du libre-échange. La force de travail en mouvement est une force sociale. La force de travail est donc mise en mouvement dans la production de la marchandise, de par le temps de travail socialement nécessaire et réalisé. On doit alors, pour comprendre le fonctionnement de la production capitaliste, analyser la « quantité de travail », c’est-à-dire d’un point de vue général, et ensuite analyser le « temps de travail » et on sera alors dans la précision.

Mais comment la force de travail peut-elle influer sur la valeur d’une marchandise ?

On a dit que pour mesurer la quantité de valeur d’une marchandise, il fallait mesurer la quantité de travail socialement nécessaire et réalisée dans la production de la marchandise. Plus précisément, il nous faut analyser le temps de travail, c’est-à-dire sa durée. Plus le temps de travail socialement réalisé sera court et plus la valeur de la marchandise sera petite et, cela, parce que la masse de marchandise sera grande. A l’inverse, plus le temps de travail socialement réalisé sera grand, plus la valeur de la marchandise sera grande, car la masse de marchandise sera petite. Ce qui est important à retenir, c’est que c’est le temps de travail socialement réalisé qui déterminera la valeur d’une marchandise, temps de travail dans lequel la force de travail humaine ( de la classe ouvrière pour être précis) est en mouvement.

Le temps de travail va donc impacter la valeur de la marchandise, mais le temps de travail de travail sera impacté, lui aussi, par les fluctuations dans les forces productives. Une modification dans les forces productives engendrera une modification dans le temps de travail socialement réalisé qui, en dernière analyse, impactera la valeur de la marchandise, c’est-à-dire son prix.

Le temps de travail socialement nécessaire et réalisé est alors conditionné par deux éléments :

1-La grandeur des forces productives

2- la matière qui nourrit ce processus de production.

Le travail humain est un travail productif de valeur. Chaque marchandise est dotée d’une valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité est déterminée par les propriétés du corps de la marchandise. Un téléphone portable, par exemple, est doté d’une certaine utilité de par ses applications, son écran, c’est-à-dire que toutes les fonctions et capacités du téléphone forment sa valeur d’utilité. Le téléphone deviendra une valeur d’usage uniquement quand un individu l’achètera et fera usage de cette utilité : c’est l’accaparement de ce téléphone par un individu qui en fait une valeur d’usage. Il en découle que chaque valeur d’utilité est dotée d’un travail utile. Pour fabriquer le téléphone, il a fallu un travail d’une certaine utilité et pour fabriquer un ordinateur portable il faudra un autre travail doté d’une autre utilité.

Du travail humain, évidemment, mais qui diffère dans son utilité : l’un produit un téléphone alors que l’autre produit un ordinateur portable. Toutes les marchandises différentes sont alors dotées d’une valeur d’utilité différente qui se transformera ensuite en valeur d’usage. Des valeurs d’utilités différentes, c’est-à-dire des travaux utiles différents pour chaque marchandise : c’est la division sociale du travail. Quand il y a échange de marchandise, il y a donc échange de travaux utiles différents. L’homme travail a transformé la matière première afin de satisfaire les besoins des hommes : le travail est un pont entre la nature et l’homme.

Il s’ensuit que la marchandise est l’addition de deux éléments :

1-le travail

2-la matière.

Pour la marchandise, la matière est son Jésus Christ alors que le travail est son seigneur tout puissant. Ce qui est important, n’ayons pas peur de le répéter, c’est que tout ce processus du capital est conditionné par la domination d’une classe sur une autre. Une classe capitaliste qui achète la force de travail des prolétaires, afin que ces derniers produisent des marchandises, c’est-à-dire des biens matériels nécessaires à la société.

La force de travail achetée par les capitalistes se décompose donc en deux formes : 1- le travail simple 2- le travail complexe.

- Le travail simple : C’est la force humaine mise en mouvement dans sa forme basique. Il n’y a pas besoin de beaucoup de choses pour cela, c’est-à-dire que c’est la mise en mouvement des muscles, des nerfs, du cerveau, etc...

- Le travail complexe : C’est à la base un travail simple, mais le capital a besoin de lui apporter des compétences et capacités en plus, afin qu’il puisse produire d’une manière plus conséquente : c’est du travail simple multiplié.

En effet, dans le stade de l’impérialisme et au XXIème siècle, alors qu’on est dans une économie mondialisée, que l’innovation scientifique et technique a atteint un certain niveau de développement très élevé, une question se pose : notre société n’est-elle porteuse que du travail complexe ?

Le paysan au XXIème siècle est totalement différent du paysan du début du XXème siècle. Ses instruments de production sont perfectionnés et la programmation d’un simple tracteur est presque un acte d’ingénierie. En effet, il y a encore des métiers qui ne demandent qu’un travail simple, par exemple dans certains métiers liés au nettoyage. Mais, même dans ce secteur, les serpillères ont été remplacées dans certains endroits par des machines qui demandent aussi une certaine dextérité dans leurs manipulations. Quand il y a échange de marchandises, il y a donc échange de valeur et donc échange de travail humain simple ou complexe.

Mais si notre société était arrivée, effectivement, à un degré de développement dans lequel il n’y aurait que de la force de travail complexe, une autre question se présenterait alors : pendant combien de temps la force de travail (donc complexe) accepterait-elle d’être exploitée et démunie des moyens de production ?

Devrait-elle en avoir conscience, puisque c’est une force de travail complexe uniquement ?

Et, surtout, dans quelle mesure le travail de conscientisation du parti serait-il impacté ?

Le capitalisme est donc un mode de production irrationnel, dans lequel une classe exploite une autre classe dans la perspective de produire des biens matériels. : mais sur la base de besoin irrationnel. Au 18ème siècle, l’offre suivait toujours la demande, la demande primait sur l’offre. Alors que notre époque offre sans cesse sans qu’il y ait demande : c’est l’offre qui prime sur la demande. La production de ces biens matériels n’est donc pas en cohérence avec les besoins réels de la société. Beaucoup de marchandises qui sont créées dans le capitalisme sont superflues et elles n’entrent pas dans le cadre des besoins réels de la société.

A-t-on véritablement besoin de tous ces modèles de téléphones portables ?

A-t-on véritablement besoin d’un rayon de fromage comportant une centaine de fromages différents ?

Le capitalisme est donc un mode de production irrationnel et son irrationalité provient du fait que son objectif est le profit et toujours plus de profit. Quand il y a échange de marchandise, il y a donc échange de valeur, qui est elle-même la cristallisation d’une quantité de travail humaine. Mais ceci étant dit, il y a une distinction à effectuer entre la quantité de valeur et la forme de la valeur. En effet, la quantité de valeur d’une marchandise, comme on l’avait dit plus haut, est mesurable par la quantité de travail socialement nécessaire et réalisée dans la production de la marchandise.

La quantité de valeur d’une marchandise est alors mesurable isolément, c’est-à-dire que la quantité de valeur d’une marchandise peut être mesurée seule. La forme de la valeur est liée à un autre processus qui aura pour objectif l’expression sociale de la valeur d’une marchandise. C’est la forme de la valeur, ce processus social, qui permet à une marchandise d’exprimer sa valeur dans un prix et, donc, de trouver des échangistes qui utiliseront cette valeur, la transformant ainsi en valeur d’usage. La forme de la valeur est donc un rapport de valeur entre plusieurs marchandises et doit donc être différenciée de la quantité de valeur. En effet, la forme valeur est liée à une loi très importante pour le mode de production capitaliste : la loi de la valeur...

 http://livre.fnac.com/a10627451/Jimmy-Dalleedoo-L-evangile-de-la-philosophie-et-de-la-revolution?omnsearchpos=1

COMMENTAIRES  

16/05/2017 07:22 par marcel dugenoux

Jolie publicité pour une approche techniciste économique du capitalisme. Mais elle n’apporte pas grand chose de nouveau à ce qu’énonçait Lénine en 1920 dans ’L’impérialisme, stade ultime du capitalisme’. Or, tout un pan des nécessités révolutionnaires actuelles obligerait à prêter attention à une interrogation en amont de cette analyse totalement matérialiste : qu’est-ce qui explique psychologiquement le capitalisme, au-delà du truisme consistant à tautologiser sur sa relation à l’exploitation ? que serait le ressort, la motivation à ainsi chercher à accumuler de la richesse ? Et d’ailleurs, quelle conception naturelle de cette "richesse" serait-elle soujascente au capitalisme ?
Dans le processus au travers duquel l’occident soit successivement passé de la féodalité aux monarchies puis des monarchies à ce qu’on intitule aujourd’hui démocraties, l’idéologie dominante qui se soit transmise s’est inspirée essentiellement des valeurs bibliques. L’une de ces valeurs, de loin la plus insidieuse, postule que tout doive se mériter, jusque non seulement au confort matériel et à la dignité, mais aussi jusqu’à l’amour. Écouter politiques et dirigeants, autant que tous les emmerdeurs qu’on peut croiser au quotidien et qui vous expliquent leur droit à vous pomper l’air d’un "moi, je bosse", prétendre que leur implication à corps perdu dans toutes sortes de tâches, toutes sortes d’efforts, et dont le seul caractère laborieux expliquerait leur mérite supposé, peu en important les finalités, éclaire ce qu’il faille appeler par son nom : une psychose collective.
Car l’idéal si l’on peut dire, auquel conduise la conviction domestiquée qu’il n’y ait au fond jamais ni de gratuité, ni de même de spontannéité mystérieuse dans les affects et dans les sentiments, s’avère sur le fond équivaloir à une ablation de la capacité à apprécier ce que la vie elle-même ait de meilleur à nous offrir. Il ne peut que produire des êtres morts au fond d’eux-mêmes, en quête désespérée permanente de ce dont on les ait privés : premiers de la classe en quête de "réussite sociale", tous les outrecuidants convaincus que travailler au projet de changer les monde modifierait en quoi que ce soit leur préséance sur d’autres à mériter autant l’appréciation d’autrui que le droit à la dignité, et même les miséreux dépréciés qui d’eux-mêmes iraient se condamner moralement pour avoir échoué, d’une manière ou d’une autre, à "gagner" ce respect que toute la société leur dénie.
Cette perspective là donne à la lutte des classes, quelle que soit sa sauvagerie et son iniquité, plus la dimension d’un symptôme que celle du vice en lui-même. Le vice de notre organisation sociale me semble plus concentré autour du déni de la valeur naturelle de l’être qu’induise l’estimation systématique de cette valeur en fonction d’un "comment" hérité de ses comportements ou même de ses opinions, et à partir duquel en faire un exploité d’une manière ou d’une autre, apparaîsse légitime. Dans l’idéologie héritée du religieux qui reste la nôtre, il faut même mériter d’être aimé. Comment imaginer un changement de société possible en continuant à se fonder sur bréviaire de mort tel que celui-ci ?

16/05/2017 09:08 par Assimbonanga

Ils ont des noms et ils ont des visages. Le plus coupable d’entre eux, le plus grand, le plus puant s’appelle Bernard Arnaud. Regardez-le ! Minable et puissant à l’assemblée générale d’LVMH.
Avec les profits amassés sur la ruine de familles ouvrières, ce type-là a trop d’argent et il le gaspille dans sa fondation Vuitton, construite hors la loi sur un terrain inconstructible.Il privatise le président de la République juste pour le prestige de la réception. On s’est fait confisquer la République par un grand seigneur de l’ancien régime, surpuissant, faisant protéger ses boutiques de luxe par des cars de CRS financés par nos impôts juste parce qu’il a peur de voir débarquer 60 activistes folkloriques et pacifiques de Fakir....
Et ce bonhomme habille désormais l’épouse du président de la République. Lequel est au-dessus ? Le représentant des Français ou l’homme le plus riche de France ?

16/05/2017 10:32 par Assimbonanga

A-t-on véritablement besoin d’un rayon de fromage comportant une centaine de fromages différents ?

Alors-là, c’est encore un autre problème. Tous ces fromages avaient leur raison d’être : être produits par des traditions particulières , sur des territoires limités, avec un savoir-faire très circonscrit.
Mais depuis, toutes ces recettes ont été perdues, dénaturées par une production industrielle, en laiteries, et ô criminalité suprême, avec du lait pasteurisé !
Les goûts de ces anciens fromages, trop typés, ont été atténués, civilisés, normalisés.
Il ne leur reste que l’aspect visuel et encore ! Les fromages des anciens, coulants, déformés, pas calibrés, sont devenus aussi interdits de commercialisation.
On a donc un effet de variété dans l’étal du super-marché mais une uniformisation en bouche. Bah, encore une décennie et notre imitation servile des des USA fera diminuer toute cette fantaisie !
Bref, je suis probablement hors-sujet, mais fallait pas mélanger évangile et fromage !

16/05/2017 10:41 par Assimbonanga

On a dit que pour mesurer la quantité de valeur d’une marchandise, il fallait mesurer la quantité de travail socialement nécessaire et réalisée dans la production de la marchandise.

Ça colle finalement avec l’exemple des fromages. Un fromage traditionnel produit par le paysan a une valeur de temps énorme. Produit à la chaîne en laiterie, avec des tonnes de lait livrés par camions, c’est un autre univers. Attention, actualité : certaines laiteries passent à l’étape ultime. Elles refusent aux petits paysans la collecte de leur lait pour se tourner vers des fermes visant un cheptel de 20 000 vaches.
Allez, encore un petit effort et il sera inutile de fabriquer 100 sortes de fromages. Vache qui rit pour tout le monde ! LGS devrait aussi tourner ses antennes crypto-staliniennes vers le monde agricole. Ça manque un peu...

16/05/2017 15:56 par legrandsoir

LGS devrait aussi tourner ses antennes crypto-staliniennes vers le monde agricole. Ça manque un peu...

Voila qui nous change de rouges-bruns... et qui fait toujours autant plaisir.
Et qui est toujours aussi pertinent...
PS. LGS, grâce aux dons des lecteurs sympas (il y en a), a cofinancé un livre "Les déchirures" (Maxime Vivas, éditions Golias, 10 euros) où un chapitre ("Les paysans se cachent pour mourir") est consacré au monde agricole. On ne vous en a rien dit ?

16/05/2017 20:13 par Assimbonanga

Etant devenue familière de ces commentaires, j’ai cru que mon humour second degré serait par vous compris ; comme quoi, il faut toujours se méfier du second degré... Donc, crypto-stalinien, je précise, c’était pour rire. Pardon !

19/05/2017 05:51 par alain harrison

Bonjour.
« « Le capital se présente un peu comme la graine qui engendre un poirier. En effet, sans cette graine le poirier ne peut pas exister : sans le capital et la force de travail de la classe ouvrière, le capitalisme ne peut pas exister. La classe possédante, exploitera ainsi une classe dominée et dépossédée de tous les moyens de productions. » »

Depuis Marx, la gauche théorise. Parallèlement, après la seconde guerre, la communisme avait commencé à mettre en place le programme du CNR, dont la cotisation, le fondement du nouveau paradigme économique versus le paradigme économique capitaliste.
Nous connaissons la structure labile et diversifiée du système économique capitalisme au tout financier. En opposition, mais qui aujourd’hui en bout de disparition, la cotisation : le tout PIB à la cotisation. Il s’est développé une expertise de la cotisation en France.
La gauche doit faire cette analyse globale : cotisation versus capitalisation. Le jeu du rapport de force des deux types d’économies (cotisation versus capitalisation) qui s’est inversé. La cotisation est né dans le cadre dominant du capitalisme, après guerre, le rapport de force est inversé pendant une courte période, mais les avancés de la cotisation ont été réalisées par deux phénomènes incompatibles. D’une part le socialisme était porté avec un enthousiasme tel qu’il était dangereux pour la classe riche de la confronté directement, donc tous les jeux (indirecte) que nous pouvons répertoriés tout le long de l’après guerre (pour faire court).
Mais je suis persuadé que cette analyse globale est le meilleur moyen de réveiller la population française dans un premier temps.
La cotisation est-elle en elle-même porteuse d’universalisme ?

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