Auteur Viktor DEDAJ

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Oui-Oui et la Constitution Européenne.

Viktor DEDAJ
J’ai enfin trouvé un pote qui veut voter "oui" au référendum. Il faut dire que j’ai eu du mal à le trouver, tellement ça commence à se faire rare ces petites bêtes. Mais où est-ce qu’ils se cachent ? Yooo-hoooo, où êtes vous les Oui-Oui ? Il se peut que je ne fréquente pas les milieux adéquats pour de telles rencontres. Je ne sais pas moi... les plateaux de télé, les rédactions des journaux, les directions de certains partis politiques, ce genre d’endroit quoi. Vous non plus ? Ben alors, (…)
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Pourquoi je ne voterai pas "non" à la Constitution

Viktor DEDAJ
Dieu sait si je m’étais pourtant promis de ne pas m’en mêler. Dieu sait combien de fois je me suis répété "non, Viktor, tiens toi à l’écart". Parfois ma main se glissait subrepticement vers le clavier de mon ordinateur, l’air de rien. Je faisais semblant de ne rien remarquer, juste pour voir de quoi la fourbe était capable. En sifflotant un petit air de Silvio, je regardais le plafond, ou mes doigts de pied, c’est selon. Je la regarde s’emparer silencieusement de la souris. Click sur (…)
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Adolf Hitler : portrait d’un homme ordinaire.

Viktor DEDAJ
Bonjour, Je suis sûr qu’en voyant le titre de ce courrier, vous vous êtes empressés de le consulter. De ma part, ça s’appelle de la provocation. Ce matin j’ai entendu aux informations qu’un film sur les derniers jours de Hitler (Hitler, la Chute) a déclenché une polémique en Allemagne. Les journalistes ont parlé d’un "portrait complaisant" du dirigeant nazi. Alors je me suis demandé "c’est quoi, exactement, un portrait complaisant ?". D’aucuns me diraient que c’est un portrait "qui (…)

Vous reprendrez bien un peu de Tsunami ?

Viktor DEDAJ
Bonjour, Vous aimez la chantilly ? Oui ? Bien sûr, qui n’aime pas la chantilly ? J’avoue même que c’est mon talon d’Achille. Une chantilly faite maison, bien entendu, battue au fouet et à la main, et sucrée... Je craque. Enfin, je craquais. Il m’arrivait d’en rêver la nuit de cette chantilly. Onctueuse, savoureuse, rebelle à tous les régimes. Je plongeais juste un doigt dans le bol, "pour goûter", et tout le contenu disparaissait mystérieusement dans un triangle des Bermudes situé entre (…)

Cuba est une île

Danielle BLEITRACH, Jacques-François BONALDI, Viktor DEDAJ
Présentation de l’éditeur " Cuba est une île. Comment l’aborder ? S’agit-il de procéder à des sondages dans ses eaux alentours de La Havane, là où gisent toujours les épaves des galions naufragés ? Ou encore, aux côtés de l’apôtre José Marti, tirerons-nous une barque sur la petite plage d’Oriente, et de là le suivrons -nous dans la guerre d’indépendance ? Alors, est-ce qu’il l’a gagnée ? C’est compliqué ! L’écriture hésite, se veut pédagogique pour exposer les conséquences de la nomenclature (…)

Fête de l’Huma 2004, par Viktor Dedaj, Maxime Vivas et Michel Collon.

Maxime VIVAS, Viktor DEDAJ, Michel COLLON
Les Sans-Logis de la Lutte Finale Par Viktor Dedaj Bonjour, Pourquoi nous ont-ils jeté à la rue ? Nous n’avons rien fait de mal. Toute notre vie, nous l’avons consacrée à défendre des causes où nos noms ne figuraient pas. Comme ils nous l’avaient appris. Certes, nous n’avons pas toujours été faciles à "gérer" comme on dit, mais globalement, nous avons été de bons élèves - je crois. Indisciplinés, mais studieux. Alors pourquoi nous ont-ils jeté à la rue ? Pas facile d’être un (…)
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Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.

Viktor DEDAJ
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première (…)

Les nouveaux emballages.

Viktor DEDAJ
Bonjour, Alors, comme ça, vous vous emballez ? Pas la peine de le nier parce que j’en ai la preuve : voici le titre en première page du journal Le Monde (daté du 15 juillet 2004) : « Agression » du RER : comment la République s’est emballée Bon, je ne vais pas vous raconter cette histoire de mythomane qui s’invente une agression dans les transports en commun parisiens, vous la connaissez tous (l’histoire, pas la mythomane). J’étais assez content d’apprendre que la République s’était (…)

Mythes, contes et légendes de la forêt magique de MédiaLand.

Viktor DEDAJ
PROLOGUE L’hérétique rampa encore quelques mètres dans le sous-bois, sans prêter attention aux ronces qui lui déchiraient les vêtements. Il s’arrêta pour souffler un peu et en profita pour tendre l’oreille. Les rumeurs du village s’étaient estompés et personne ne semblait encore avoir remarqué son absence. Tant mieux. Il jeta un coup d’oeil autour de lui et se dit que l’endroit lui convenait parfaitement pour effectuer la mission qu’il s’était fixée. Alors, lentement, méthodiquement, il se (…)

Aveuglés par le Phare du Monde

Viktor DEDAJ
Saviez-vous que les Etats-Unis étaient un pays de fins gourmets ? Certes, à leur manière, mais fins gourmets quand même. Vous ne le saviez pas ? Ben alors, vous faites quoi de vos soirées à part regarder la "ferme des célébrités" à la télé ? Oui, je sais, devant le rapprochement entre "Etats-Unis" et "fin gourmet", plus d’un sourcil dubitatif se lèvera. Vous avez tort. Prenez par exemple un méga-whopper-triple-cheeseburger. Vous pensez certainement que je vais me lancer dans une envolée (…)

Que faire si vous lisez le journal "Le Monde" ?

Viktor DEDAJ
Vous ai-je déjà raconté mes dîners mondains ? Non ? Où avais-je donc la tête. Il y a quelques années, je me suis trouvé à la table d’un groupe de personnes qui se réclamaient tous de "gauche". Et oui, je ne dine-mondaine pas avec n’importe qui. Donc, ces personnes ont entamé une des ces délicieuses conversations sur la marche du monde - qui nous paraissait à l’époque pas très bien marcher, justement. C’était avant "maintenant" et nous ne connaissions pas notre bonheur. Légèrement ennuyé (…)

Confessions d’un castriste antisémite (réponse à Jacobo Machover)

Viktor DEDAJ
"s’il existait une violence justifiable, ce serait celle qui s’exerce actuellement, et qui s’est exercée dans les années 60, contre le régime de Castro". Jacobo Machover, juste après les attentats contre des hotels à Cuba, dans la revue "Trazos de Cuba" en septembre 1997 * * * * Dites... vous le saviez, vous, que j’étais un antisémite ? Non ? Moi non plus d’ailleurs, jusqu’au jour où... Dans l’ancien temps où régnait l’innocence, une époque désormais révolue pour moi, je gambadais (…)