Auteur Mauris DWAABALA

Après Brignoles : l’espoir

Mauris DWAABALA
Alors que la grande offensive contre le FN est lancée par les responsables socialistes, qui donnent même des leçons à la droite sur une collusion à laquelle elle est sommée de devoir mettre un terme, et pendant qu’ils appellent à l’union républicaine avec la même droite, il s’agit de prendre un peu de recul et de juger sereinement et objectivement leur politique afin de ne pas se laisser aller au découragement. Image Les leçons d’un échec Comme l’avaient très bien compris les (…)

Un colloque du PS, c’est-à-dire une colique

Mauris DWAABALA
Le chapeau d’un article de l’Humanité précise que le PS « oublie d’être une gauche combative ». Cette formulation relève de l’art de l’atténuation. Le forum du PS « La République face aux extrémismes » s’est tenu sous la banderole déployée derrière la tribune : « Ce qui nous unit est plus fort que ceux qui nous divisent », car à l’approche des élections municipales, la mise en vedette du FN dans les mandats locaux inquiète le PS... qui n’y puise cependant que de quoi tenter d’afficher (…)

« C’est difficile, mais il n’y a pas d’autre choix. »

Mauris DWAABALA
Les journées des parlementaires communistes, républicains, citoyens et du Parti de gauche, se sont ouvertes le dimanche 25 septembre à Auray (Morbihan). Les présidents (communistes) de leurs groupes à l’Assemblée nationale, André Chassaigne et au Sénat, Éliane Assassi se sont expliqués sur les sujets de la rentrée. J’ai lu avec beaucoup d’attention et de bonne volonté les propos de Éliane Assassi et de André Chassaigne. (*) Ils montrent l’énorme travail que les parlementaires de gauche (…)

Qui sommes-nous, où allons -nous ?

Mauris DWAABALA
Quelques réflexions inspirées par la lecture de notes du penseur révolutionnaire italien A. Gramsci (1891-1937).(*) Voir et prévoir Est-il difficile, sinon impossible, de dresser un tableau objectif d’un état social et économique ? Une sorte d’instantané photographique ou bien, encore mieux, le mouvement de cet objet saisi dans sa complexité, comme le ferait une séquence vidéo ? Avec l’assurance que le plan suivant va arriver en respectant une certaine logique ? Ce que la plupart des (…)

Municipales : l’embrouille

Mauris DWAABALA
Si les pères du socialisme n’avaient pas assez de mépris pour ce qu’ils désignaient comme le « crétinisme parlementaire », comment nommeraient-ils aujourd’hui le double-jeu de l’opportunisme électoraliste sectaire ? La situation de la gauche n’est pas bonne. Oui, on le sait, elle a fait quatre millions de voix (chiffre jugé un peu décevant par certains) au premier tour de la présidentielle ; mais attention ! seulement deux millions de voix quelques semaines plus tard, avec le résultat (…)
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Municipales : les raisons d’espérer

Mauris DWAABALA
Le député des Hauts de Seine et Secrétaire national du Parti socialiste au travail et à l’emploi Jean-Marc Germain était parmi les personnalités invitées par Pierre Laurent au stand du Comité central du PCF à la Fête de l’Humanité. Il a réagi aux critiques du Secrétaire national du PCF à l’encontre de la politique économique et sociale du gouvernement. Certes, pour le PCF, faire liste commune avec le PS aux prochaines élections municipales ce n’est pas encore participer au Gouvernement. (…)

La bataille de Syrie

Mauris DWAABALA
Avec l'amorce d'un mensonge, on pêche une carpe de vérité. Hamlet. W. Shakespeare Il ne s’agit ici de jouer, ni au stratège sans armée, ni à l’informateur qui est démuni de sources, ni au partisan révolutionnaire sans un peuple accablé, ni à l’ haruspice sans entrailles, mais de simplement mettre au jour ou mettre à jour les sentiments vagues du simple pioupiou, les échos d’ondes qui troublent un téléspectateur saturé de vilénies, les espoirs qui naissent quand un jour (…)

Démocratie et impérialisme : le cas athénien

Mauris DWAABALA
Il est somme toute étonnant que, pour nos contemporains, le nom d’Athènes évoque uniquement la notion de démocratie et de beaux monuments, alors qu’il pourrait tout aussi bien renvoyer à l’idée de rapine et d’impérialisme. La démocratie athénienne et sa beauté architecturale ne purent en effet s’épanouir que sur la base de la richesse de la cité, et cette richesse lui fut acquise par bien d’autres moyens que le strict travail sur son territoire. Sa grande époque fut celle que l’ensemble (…)

Des guerres peuvent-elle être de religion ?

Mauris DWAABALA
Un article signé caleb irri paraissait hier sous le titre : « Les guerres ne sont jamais de religion. » (*) Parmi les commentaires , on pouvait lire cette objection intéressante : « ... celle qui a sévi en France entre Catholiques et Protestants, était bel et bien une guerre de religion. » Nous reprendrons dans cet article quelques-unes des idées déjà relevées dans deux de nos articles précédents : « Religion et lutte des classes, d’après F. Engels ». Quelques réflexions préalables (…)
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Arrêtons les délires du Président F. Hollande

Mauris DWAABALA
Non à une intervention militaire de la France en Syrie Une intervention militaire des États-Unis et de leurs alliés, dont la France, ferait courir le risque d’une nouvelle escalade de la violence, d’un embrasement régional favorisant un recours sans limites aux armes de destruction massive, notamment chimiques. Ajouter la guerre à la guerre serait la pire des solutions. Nous exigeons que la France ne participe pas à une intervention militaire en Syrie. Signez la Pétition (…)

Une lutte sans classe (Sic itur ad astra)

Mauris DWAABALA
A l’occasion du meeting de clôture de ses remue-méninges, le co-président du Parti de gauche a dressé le bilan de la « politique de droite » menée par le gouvernement et a revendiqué son parler « dru et cru », pas du goût de tous ses alliés. (*) Nos socialistes Pendant qu’ils mènent une politique d’alliance des couches moyennes avec les forces apatrides du grand capital dont ils observent servilement les desiderata quand ils ne courent pas au devant, nos socialistes font passer (…)

Il n’y aura pas de guerre civile en Égypte

Mauris DWAABALA
C’est par ces mots que Georges Corm concluait un entretien avec Farid Allouache à Beyrouth, le 24 juillet. (*) Non sans avoir précisé qu’il pourrait y avoir de la violence en Égypte, mais point de guerre civile ouverte. Dans la révolution en marche, qui n’a plus rien à voir avec le Printemps arabe qui faisait les délices des médias occidentaux, le peuple égyptien a besoin d’une solidarité active et non de sombres spéculations favorisant, in fine, l’obscurantisme. Il y en a un qui se (…)