4 septembre 2010
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Mexique, zapatisme et écologie : colibris, pelles et pioches
Jean-Pierre PETIT-GRAS
Derrière la cabane du « campement pour la paix (1) », un colibri s’enivre tranquillement, d’une fleur de floripondio à l’autre. A nous autres humains, ce plaisir est refusé : nous sommes en territoire zapatiste, et l’alcool et autres psychotropes y sont prohibés depuis bien avant le soulèvement de 1994. La mesure avait fait l’objet d’un large consensus, avec la « loi révolutionnaire sur les femmes », et assuré aux hommes du mouvement clandestin la pleine et entière participation, sur un pied (…)








