RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Venezuela : Une guerre économique non déclarée

"Contrairement à 2002, quand le patronat avait annoncé une grève pour bloquer l’économie, aujourd’hui l’attaque du système économique national est faite avec d’autres méthodes", a déclaré l’écrivain et historien vénézuélien, Luis Brito Garcia [1].

"Il s’agit d’une guerre non déclarée", a-t-il dit lors de sa participation dans un programme TV foro [TV forum] , diffusée par la Venezolana de Television [2] .

La nouvelle méthode consiste à faire disparaître des produits pendant quelques jours, de les remettre et ensuite d’en faire disparaître d’autres. A cela s’ajoute la spéculation et la thésaurisation.

Pendant ce temps, les médias prédisent des pénuries de produits tels que le sucre, le lait et même des produits de base de soins personnels .

L’objectif est de "frapper l’esprit" des vénézuéliens et de générer des achats dans un état nerveux, de déséquilibrer l’approvisionnement et de tout rendre probématique afin d’en finir avec le gouvernement bolivarien, a rappelé l’intellectuel vénézuélien.

Il a dit qu’il est important de dicter des mesures et de prendre des sanctions exemplaires. "L’entreprise privée spécule, mais il y a des lois pour éviter cela, une quantité de règles qui doivent s’accompagner de sanctions exemplaires".

[1] Luis Brito Garcia né à Caracas le 9 octobre 1940 est un écrivain, historien, essayiste et dramaturge Vénézuélien.

[2] Chaîne publique vénézuélienne

Texte original : Brito García : “ Estamos ante una guerra económica no declarada ”.

Traduction : Bernard Tornare

Un exemple parmi beaucoup d’autres : dans le but de créer la pénurie et de thésauriser, il a été découvert dans un entrepôt situé à Puerto Ordaz, dans l’Etat de Bolivar, 519 tonnes de sucre raffiné.

»» http://b-tornare.overblog.com/2014/...
URL de cet article 24422
   
Même Thème
Chroniques bolivariennes : Un voyage dans la révolution vénézuelienne
Daniel Hérard, Cécile Raimbeau
Après la mort d’Hugo Chávez, que reste-t-il de la révolution vénézuélienne, de ce « socialisme du XXIe siècle » ? Ses obsèques grandioses, pleurées par des foules pendant plusieurs jours et honorées par de nombreux chefs d’État, ont contrasté avec les critiques virulentes dont il avait fait l’objet dans les médias occidentaux. Cécile Raimbeau et Daniel Hérard nous entraînent au cœur de cette révolution pacifique, à la rencontre de la base, des supporters de Chávez. Ils les écoutent et les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le capitalisme mondial commence à ressembler à la fin d’une partie de Monopoly.

Caitlin Johnstone

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.