L’une des choses qui se répètent des milliers de fois dans les médias et les réseaux sociaux, consiste à dire que le gouvernement de Maduro "réprime brutalement" les manifestations supposément pacifiques de l’opposition. Cependant la réalité est tout à l’opposé, le gouvernement vénézuélien depuis l’arrivée de Hugo Chávez a diminué les méthodes répressives (1) antérieurement utilisés dans la lV ème République, au point qu’actuellement les seules armes utilisées par les forces de l’ordre pendant les manifestations sont l’eau et les gaz lacrymogènes. Et seulement en cas de manifestations violentes.
Pourquoi tout ce qui se passe au Venezuela est toujours dénigré par les grands médias ? Pourquoi cette Révolution bolivarienne qui prend forme dans ce pays est-elle constamment décriée dans nos contrées, si elle n’est tout simplement pas occultée ?
En France, le Mouvement de Solidarité avec la Révolution bolivarienne a été lancé le 8 décembre 2013. C’est aussi la date que Nicolas Maduro a fixée comme journée de "Loyauté et d’amour pour le commandant suprême" du Venezuela.
À l’approche des élections du 8 décembre, l’opposition vénézuélienne soutenue et financée par des "éléments extérieurs" utilise tous les moyens pour déstabiliser le pays.
Depuis quelques années une partie importante de l’extrême droite des pays francophones s’est lancée sur une nouvelle voie stratégique et électorale : réunir dans un seul courant les branches traditionnelles de la "droite des valeurs" (catholiques ultraconservateurs, nostalgiques royalistes, antisémites de tout bord, etc.) avec les secteurs de la gauche révolutionnaire (les déçus de la gauche traditionnelle, PS, PCF et dans une certaine mesure, le F de G.