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Venezuela, le 8 décembre 2013

À l’approche des élections du 8 décembre, l’opposition vénézuélienne soutenue et financée par des "éléments extérieurs" utilise tous les moyens pour déstabiliser le pays.

Ces derniers mois, le gouvernement vénézuélien, dirigé par le président Nicolas Maduro, a signalé de nombreux cas de sabotage du système électrique du pays, accompagné d’une campagne soutenue pour saper l’économie de la nation. La majorité des médias à l’échelle internationale, ainsi que par les médias privés du Venezuela, se sont moqués des graves allégations du président vénézuélien. Ils ont plutôt tenté de mettre sur le dos du gouvernement tout ces dommages causé au pays.

Cependant, un document [1] interne de trois organisations, en Colombie et aux États-Unis, révèle un plan particulièrement vicieux contre l’État vénézuélien afin de provoquer de la violence dans le but de justifier une intervention internationale avant les élections communales du 8 décembre. Les auteurs de ce texte proposent de "créer la crise dans les rues pour faciliter l’intervention des forces américaines et de l’OTAN, avec le soutien du gouvernement de la Colombie".

Ces derniers mois, le Venezuela a connu des problèmes de pénuries de produits de base tels que le papier hygiénique, le sucre, le lait, l’huile, le beurre et la farine entre autres. Les autorités vénézuéliennes ont saisi des tonnes de ces produits dans les magasins appartenant à des hommes d’affaires liés à l’opposition. Ils ont également saisi de grandes quantités de ces produits à la frontière avec la Colombie, où ils sont vendus en contrebande.

Après l’échec du coup d’État contre Hugo Chavez en 2002 qui avait été organisé et soutenu par le gouvernement américain, il y a eu de nombreuses tentatives pour le renverser à travers le sabotage économique, les tentatives d’assassinat, la guerre psychologique, le financement extérieur aux forces d’opposition et de la tentative d’isoler le pays sur le plan international qui a finalement échoué.

L’une des faces visibles des tentatives de déstabilisation du gouvernement Chavez est l’ancien président de la Colombie, Alvaro Uribe. L’ex-président colombien a terminé sa présidence en 2010 en appelant à une intervention internationale au Venezuela avec l’intention d’éliminer le président Chavez et sa révolution bolivarienne. Uribe a passé des années à diffamer le président Chavez et son gouvernement et à renforcer des liens avec les secteurs anti-Chavez à l’intérieur et à l’extérieur du Venezuela. La mort du président Chavez en mars 2013 n’a pas empêché Uribe de poursuivre son action contre la souveraineté du Venezuela.

Le Venezuela est l’objet d’attaques, comme elle l’a été pendant ces 14 dernières années, depuis le début de la révolution bolivarienne et du sauvetage de la souveraineté, de l’indépendance et de la dignité du pays. N’oublions pas que le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole au monde.

Les intérêts puissants qui veulent contrôler ces riches ressources ne sont pas près de s’éteindre.

Bernard Tornare, le 6 Novembre 2013.

»» http://b-tornare.overblog.com/2013/11/venezuela-le-8-d%C3%A9cembre-2013.html

Ce billet est inspiré de l’article : Conozca "El plan de desestabilización contra Venezuela" preparado por la Fundación de Uribe (la Iguana tv)


[1Ce document, intitulé "Plan Estratégico Venezolano" (Plan stratégique du Venezuela), a été préparé par la "Fundación Internacionalismo Democrático" de l’ancien président colombien Alvaro Uribe, ainsi qu’avec la "First Thought Foundation Center" et la" US-Colombie consultants FTI Consulting". Il a été rédigé le 13 Juin 2013, lors d’une réunion entre les représentants de ces trois organisations et des dirigeants de l’opposition vénézuélienne comme Maria Corina Machado, Julio Borges et Ramón Guillermo Avelado. Ils étaient accompagnés par l’expert en guerre psychologique JJ Rendon et le chargé de l’ "Agencia Internacional de Desarrollo de Estados Unidos" (USAID) pour l’Amérique latine, Mark Feierstein.


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« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »

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