Je dois avouer que je n’ai pas très bien compris le texte.
Qui écrit : "Le vote de la Nation doit être respecté bien sûr, mais il ne saurait engager le Parti qui doit continuer à oeuvrer pour construire une Europe sociale."
Et qui écrit le reste du texte ?
Je m’interroge tout de même sur certain point, déjà , dans ma vision des choses, le socialisme est tout de même plus proche du communisme que du capitalisme.
Donc en toute cohérence, et même si le socialisme a évolué, il devrait être au minimum aussi distant avec le régime capitaliste qu’avec le régime communiste.
Sans doute, comme Jospin, il ne se réclame pas du socialisme, mais dans ce cas là , je le trouve gonflé de dire : "Des adhérents du Parti ont renié le vote des militants [...] anti-PS, aura les mêmes conséquences."
Mais bon, iamaginons qu’il était pour une europe sociale. Au vue des critiques faites par son parti sur la politique actuel du gouvernement, et en même temps, de l’engagement de celui-ci dans le vote du "oui", on peut supposer et espérer que le PS vote pour un oui différent.
Réécrivons l’histoire, et imaginons maintenant que le communisme et le social soit totalement opposé comme semble si bien penser l’auteur.
Le PS est donc isolé, justicié d’un monde libre. En gros, seul le vote du PS est favorable à un monde plus sociale.
Et voilà ce que dit l’auteur : "Dans cet étrange attelage et dans les 55% du Non, ils ne pèsent pas lourd, leur sort est écrit d’avance."
J’aurai envie de répondre, qu’ils pésent 60 % de leur électorat. Ce qui n’est pas rien, en tout cas plus que 40 %. Evidement, je part au préalable que ce qui importe c’est les idées, les opinions, et non le parti. Mais bon, cette anti-communiste convaincue doit penser la même chose.
Je me permet de remettre encore une fois cette phrase : "Le vote de la Nation doit être respecté bien sûr, mais il ne saurait engager le Parti qui doit continuer à oeuvrer pour construire une Europe sociale."
Déjà , c’est le Parti Socialiste (mais pas socialiste) qui importe, un parti indépendant de son électorat. Maintenant, je me demande quand est-ce qu’il respecte le vote de la Nation et des sympatisants socialistes du parti socialiste non socialiste ?
Dans sa vision si simple des choses, il pourraît peut-être comprendre que les socialistes veulent voter socialiste (même si je suis conscient que c’est plus un vote de classe qu’autre chose, mais j’essaye de rester dans sa logique). Mais non, le PS fait 20+ % des voies quoiqu’il arrive, quelle que soit les opinions de ce parti.
Pour resumer, je ne vois pas vraiment où il veut en venir.
Soit l’électorat du PS est immuable (c’est à dire, que les sympatisants socialiste REPRESENTENT à tout jamais le parti) , et dans ce cas là , 60 % de cet électorat se trouve dans le "non". Ce qui veut dire, que même en admettant que communisme et social soit totalement différent, il y a plus de personne pour une europe sociale dans le "non" que dans le "Oui". Ils pésent donc plus. [1]
Soit l’électorat du PS n’est pas acquis pour toujours, c’est à dire que les gens votent en fonction des idées, et non du parti, et dans ce cas là , je ne vois pas pourquoi il écrit ce texte.[2]
Si sa vision des choses se borne à l’idée [1], je crois qu’il est plus proche des Communistes de l’URSS que beaucoup de communiste Français. Dans le sens, où les dirigeants du parti ont une politique, qu’on ne peut pas aller à l’encontre de cette politique, et que ce parti représente toujours et immuablement la même masse de personne.
Autre similitude, ce parti serait autant socialiste que celui de l’URSS serait comuniste.