RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Ukraine : Honte à François Hollande qui s’ingère dans les affaires de l’Ukraine pour encourager et banaliser le gouvernement néo-nazi ukrainien et ses complices de l’ « Euro-Maïdan »

Déclaration du Pôle de Renaissance Communiste

Les soussignés, dirigeants du Pôle de Renaissance Communiste en France, élèvent une solennelle protestation contre l’invitation par le président de la République, le 7 mars 2014, à l’Elysée, du candidat à la future élection présidentielle ukrainienne, leader d’extrême droite, Vitali Klitschko. Ce dernier joua un rôle décisif lors de l’ « Euro-Maïdan » qui porta au pouvoir un gouvernement dans lequel les néo-nazis et fascistes avérés détiennent la moitié des postes-clés. Cette réception impensable et déshonorante pour la France s’apparente à une initiative politicienne permettant à ce candidat, qui approuve la présence des néo-nazis au sein du gouvernement, d’utiliser le président de la République française pour sa campagne électorale, ce qu’il n’a pas manqué de faire dans les médias, dès sa sortie de l’entrevue.

Si l’article 8 de la Constitution précise : le président de la République veille au respect de la Constitution, nul autre article ne prévoit l’utilisation de l’Elysée pour ce type de manipulation et par conséquent ne l’autorise.

Sauf avis contraire, il semble acquis qu’aucun président de la Vème République n’a de l’Elysée, officiellement du moins, soutenu le candidat d’un parti politique à l’élection présidentielle d’un pays étranger.

Une telle démarche est extrêmement choquante car elle procède d’une ingérence grossière dans la situation explosive de l’Ukraine.

Cette démarche élyséenne est inadmissible au moment où la France va commémorer le 70ème anniversaire de la Libération et du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) « les Jours Heureux » par un acte hautement symbolique, le transfert au Panthéon de la dépouille mortelle de résistantes et de résistants.

Le 70ème anniversaire de la Libération sera aussi celui :

 du débarquement du 6 juin 1944 et des combats insurrectionnels ;
 des massacres perpétrés par les S.S. à Tulle, Oradour-sur-Glane, Maillé et autres ;
 de la libération de Paris ;
 du débarquement de Provence ;
 de la transformation de l’escadrille Normandie en Régiment Normandie-Niemen ;
 de l’historique signature, le 10 décembre 1944 à Moscou, du Traité d’alliance franco-soviétique qui rendit à la France sa place de grande puissance au sein de la coalition alliée.

C’est pourquoi les signataires de ce texte exigent l’interdiction sur le sol français de la présence de ministres ou de représentants d’un pouvoir ukrainien dans lequel figurent des néo-nazis et des fascistes dont les premiers actes, en arrivant au pouvoir, auront été de fomenter l’interdiction du Parti communiste d’Ukraine et de réprimer l’usage de la langue russe.

Le comportement impérialiste et grossièrement complaisant envers les nazis ukrainiens du président de la République, du gouvernement Ayrault, de l’Union Européenne et du gouvernement américain mérite que tous les démocrates, patriotes et antifascistes français expriment leur indignation et clament d’une seule voix : « pas en notre nom ! ».

La vérité fera son chemin sur les groupes néo-nazis déjà accusés d’avoir provoqué sciemment le bain de sang de la place Maïdan.

Pierre Pranchère, résistant F.T.P.F. à l’âge de 15 ans, membre au Parti communiste clandestin, le parti des fusillés. Député de Tulle, (1956-58 et 1973-1978) ville résistante et martyre, député honoraire au Parlement européen, vice-président du P.R.C.F. et président de la commission des relations internationales du P.R.C.F..

Léon Landini
président du P.R.C.F., anc. officier des F.T.P.-M.O.I., Grand Mutilé de Guerre, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur, décoré par l’U.R.S.S. ;

Jean-Pierre Hemmen
vice-président du P.R.C.F., fils de Fusillé de la Résistance, réprimé pour avoir refusé de porter l’uniforme sous les ordres d’un ex-général de la Wehrmacht exerçant un commandement au sein de l’O.T.A.N. ;

Georges Gastaud
fils de Résistant gaulliste, secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France.

Antoine Manessis
fils de Résistant communiste grec, secrétaire aux relations internationales du P.R.C.F.

A retrouver sur www.initiative-communiste.fr site web du PRCF et de son journal mensuel Initiative-communiste

8 mars 2014

»» http://www.initiative-communiste.fr...
URL de cet article 24771
   
Même Thème
Histoire du fascisme aux États-Unis
Larry Lee Portis
Deux tendances contradictoires se côtoient dans l’évolution politique du pays : la préservation des “ libertés fondamentales” et la tentative de bafouer celles-ci dès que la “ nation” semble menacée. Entre mythe et réalité, les États-Unis se désignent comme les champions de la « démocratie » alors que la conformité et la répression dominent la culture politique. Depuis la création des États-Unis et son idéologie nationaliste jusqu’à George W. Bush et la droite chrétienne, en passant par (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je crois vraiment que là où il y a le choix entre la couardise et la violence, je conseillerais la violence.

MAHATMA GANDHI

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.