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Tunisie : Chapeau bas et Merci, Monsieur le Constituant Samir Taieb !

Déclaration que le Constituant Samir Taieb a adressée, les yeux dans les yeux, au Ministre Tunisien de l’Enseignement Supérieur, Moncef Ben Salem, le vendredi 30 mars 2012 à l’Assemblée Nationale Constituante, lors du Débat avec le Gouvernement qui a eu lieu à ladite Assemblée, Débat ayant eu pour sujet « la Situation Sécuritaire dans le Pays » et pendant lequel ont été évoqués les incidents survenus à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba (FLAHM) :

« Le Ministre de l’Enseignement Supérieur fait partie de ceux qui refusent le dialogue, qui n’aiment pas le dialogue, qui ne discutent pas avec ceux qui ne pensent pas comme eux. Il ne dialogue ni avec les professeurs, ni avec les étudiants. Il choisit son camp (politique) avant le déroulement des élections (des Représentants des étudiants dans les Conseils Scientifiques des Etablissements Universitaires). Il choisit qui défendre avant même que la crise ne s’amplifie : les niqabées (les étudiantes qui portent le niqab) et ceux qui les soutiennent) (…). Moi je dis : n’y a pas de place dans ce gouvernement, ni, d’ailleurs, dans n’importe quel gouvernement révolutionnaire, pour un ministre qui n’accepte pas le dialogue. Pour tout cela, je dis, Monsieur le Ministre, que vous avez échoué avant même de commencer. Et donc je vous demande de partir, Monsieur le Ministre ».

Salah HORCHANI

Professeur à la Faculté des Sciences de Tunis

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« Je pense que l’un des grands défis des Occidentaux, c’est d’être capables de mettre le curseur sur des forces politiques que l’on va considérer comme fréquentables, ou dont on va accepter qu’elles font partie de ce lot de forces politiques parmi lesquelles les Syriennes et les Syriens choisiront, le jour venu. Et je pense que oui, l’ex-Front al-Nosra [Al-Qaeda en Syrie - NDR] devrait faire partie des forces politiques considérées comme fréquentables »

François Burgat sur RFI le 9 août 2016.

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