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Syrie : La direction du PCF contre une issue pacifique

http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2012/09/20/syrie-la-direction-du-pcf-contre-une-issue-pacifique.html?c

Lors d’un débat à la récente fête de L’Humanité, Jacques Fath, responsable des relations internationales au PCF, a déclaré : « Pour que la paix soit possible, il faut que Bachar al-Assad tombe, c’est l’unique solution ». [1]

Cette prise de position range la direction du PCF dans le camp de ceux qui s’opposent à une issue pacifique du conflit qui ensanglante la Syrie.

Exiger le départ de Bachar al-Assad, c’est ce que ne cessent de réclamer l’administration Obama, le gouvernement Hollande-Fabius et les monarchies réactionnaires du Qatar et d’Arabie saoudite. Le camp des « ultras ».

Pourtant, cette exigence n’a jamais été un préalable dicté par les instances de l’ONU, en particulier elle ne figure pas dans la résolution de l’Assemblée générale rédigée sous inspiration nord-américaine et adoptée en février 2012.

Par ailleurs, le mandat de médiateur confié à Lakhdar Brahimi est clair : « Faire cesser toutes les violences et violations des droits de l’homme en Syrie, ainsi que de promouvoir la recherche d’une solution pacifique au conflit qui sévit dans le pays ». C’est à ce titre qu’il a rencontré Bachar al-Assad dont il n’est pas chargé de demander le départ.

La position de la direction du PCF repose sur une fiction qu’elle entretient depuis les premiers mois du conflit syrien : tout faire reposer sur un « soulèvement contre un régime dictatorial ».

Elle persiste dans cette « explication » alors que les preuves s’accumulent de la présence de milliers de mercenaires étrangers sur le sol syrien entraînés et armés par l’OTAN et ses vassaux locaux.

Ce complot impérialiste, que dénoncent la gauche latino-américaine et nombre de partis communistes et ouvriers de par le monde, reste inexplicablement ignoré par la direction du PCF.

[1] http://www.humanite.fr/syrie/syrie-la-paix-semble-lointai...

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Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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