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Saddam Hussein pendu, George Bush apologiste du terrorisme.

COMMENTAIRES  

31/12/2006 12:06 par xéno

A vouloir traquer et interpréter le moindre symbole derrière chaque évènement, on fini par y perdre son âme.

L’exécution d’un tyran musulman le jour de la célébration du sacrifice, pourrait aussi être interprétée comme la pire des maladresses (en lui ouvrant la voie royale de la sanctification) s’il n’avait été accompagné par une série de nouveaux attentats ne visant pas particulièrement une communauté qu’une autre.

Depuis les tirs ’punitifs" de Clinton et Blaire, jusqu’aux pilonnages, par Bush, des quartiers susceptibles d’abriter le "raïs", la priorité à toujours été l’ effacement d’urgence de ce témoin des turpitudes de ses donneurs d’ordre, et d’une certaine façon son arrestation a été une erreur qu’il a fallu réparer au plus vite.

Il ne faut jamais perdre de vue que derrière les jolies histoires qu’on nous raconte, il y a souvent une volonté d’efficacité dans la gestion des impondérables. Hussein lui-même, ne s’embarrassait pas de symboles quand il s’agissait de faire taire des inopportuns !

31/12/2006 12:31 par Anonyme

c’est vrai il y a quelque chose que Saddam avait de commun avec Bush c’était la brutalité... Le mot est faible...

je partage votre analyse mais je crois que gouverner par la violence, prétendre exercer un pouvoir sans partage et gommer ses crimes par l’effroi a des effets, on ne peut pas établir un pouvoir sur ces bases là , il est trés fragile...

danielle Bleitrach

31/12/2006 16:30 par dieux-merçi

il ya personne qui va reste dans cette terre tout les mondes a de compte a rendre devant dieu 1 jour...il ya debut de toute chose il ya aussi fin c dieu qui connais ...

02/01/2007 07:11 par Anonyme

Vous remarquerez que si Cuba condamne d’abord l’aspect illégal, il tient compte aussi du jour et réunit dans une même compassion le peuple irakien et les jeunes gens nord-américain qui meurent . Voilà une leçon politique de la part de communistes.

Danielle Bleitrach

P.S Cuba pose aussi pour elle-même, en situation de guerre, la nécessité de l’abolition de la peine de mort. notons qu’il existe un moratoire qui n’a été rompu qu’en 2003 quand l’Irak envahi, des voix venues de Miami dont on sait l’influence de G.W.Bush réclamait l’invasion de Cuba. Comme nous l’analysons dans Cuba est une île, la multiplication des tentatives teroristes pouvaient fournir un cas d’intervention pour les USA, puisque Cuba pays répértorié comme "terroriste" ne maîtrisait plus son espace international... Les révélations que nous apportons à ce sujet dans notre livre n’ont jamais été contredites... En particulier la complicité de l’Union européenne...

article :

Cuba considère l’exécution de Saddam illégale
Cuba a qualifié ce lundi d’"acte illégal" et d’"assassinat" l’exécution samedi à l’aube de l’ex-président irakien Saddam Hussein, dans une déclaration officielle du ministère des Affaires étrangères.

La pendaison de Saddam "est une absurdité politique, un acte illégal, dans un pays qui a été conduit à une guerre civile au cours de laquelle des millions de citoyens se sont exilés ou ont perdu la vie", a indiqué le communiqué daté du 31 décembre, diffusé ce lundi par le journal officiel Granma. Le gouvernement de La Havane a reconnu que "pour le moment la peine de mort n’a pas été abolie" sur l’île, en le justifiant par "la guerre brutale imposée par les Etats-Unis", dans une allusion à de multiples tentatives de renversement du président cubain Fidel Castro.

En dépit de cela, "Cuba estime de son devoir moral d’exprimer son point de vue sur l’assassinat (de Saddam) commis par la puissance occupante", a poursuivi le gouvernement cubain. Le message a au passage dénoncé une exécution menée "le jour-même de la fête sacrée des Musulmans pour l’exercice de la clémence", en référence au jour du sacrifice, appelé Aïd Al-Adha. La Havane a souligné que l’exécution "a été condamnée de manière presque unanime par les pays musulmans et par les nations riches et pauvres".

Le gouvernement cubain a souhaité un retrait des troupes américaines en estimant qu’"il est temps que des centaines de milliers de jeunes nord-américains cessent de mourir ou de souffrir des séquelles de la guerre". (belga)

31/12/2006 14:16 par saladin

vous avez parlez a la place du monde arabe ce qu’ils ont fait ces ignorants administrateurs buchistes reste sans commentaire, ces américains devrait prendre des leçons des européens qui connaissent plus le monde arabe du fait de notre histoire commune ;

31/12/2006 16:11 par Anonyme

hierj’ai eu une discussion avec ma fille adoptive Djaouida, elle est française mais très consciente de ses racines, de sa religion sans être le moins du monde intégriste... A l’ordinaire la politique ne l’intéresse pas beaucoup... Là elle a pleuré à chaudes larmes parce que c’était l’Aïd, elle m’a dit "ils n’ont pas le droit de nous faire ça ! Les présidents commettent des erreurs mais l’Aïd c’est nous, pourquoi nous humilier !" Elle a ajouté "Ceux qui ont crié de joie en irak sont des fous, quoiqu’ait fait saddam, iles criaient de joie à l’idée de leur esclavage... Cela va leur porter malheur !" Elle balbutiait en pleurant... Il y avait de la honte, de la douleur, de l’humiliation et en voyant que je partageais ses sentiments elle me remerciait en me disant son amour... Avec cela dans la coeur on ne descend pas dans la rue... Et pourtant ma fille est très moderne, elle fait seulement le ramadam pour le reste elle est assez distante avec la religion...

Danielle Bleitrach

31/12/2006 17:17 par xéno

L’islam se méfie des images et elle a raison.

C’est une chose que de se sentir humilier, s’en est une autre de l’être.

Ce qui me fait pleurer, ce sont les 37 de Bagdad et le 31 de Koufa.

Exécutés sans même savoir pourquoi, sans même avoir eu droit à un acte d’accusation pas même un simulacre de jugement, simplement parce que c’était jour de fête, qu’il fallait acheter de la mente au marché, pour de la maison aussi sente bon et parce que c’est jour de fête, on allait revoir les cousins, avoir ses parents pour soit tout seul,et puis plus rien quelques lignes dans un journal suisse c’est l’humiliation éternelle des humbles.

31/12/2006 20:27 par ikram

En tant que musulmane convaincue, pratiquante et moderne (et le tout dans une certaine mesure car être pratiquante ne veut pas dire etre islamiste, la réalité est nuancée)je voudrais faire part de mon sentiment à l’égard de la pendaison de Saddam.

Je partage l’analyse de Danielle Bleitrach.
Le silence de la communauté musulmane ne doit pas être interpréter comme une indifférence. En partant de mon ressenti personnel, je pense que c’est comme un choc qu’il s’agit de considérer ce silence, quelque chose qui nous coupe la voix.
Personne n’aurait imaginer que cette pendaison annoncée bien avant aurait eue lieu le jour de l’Aid al Adha, la plus grande fête sacrée des musulmans, celle que pratiquent ensemble des millions de pélerins à la mecque, qu’ils soient Chiites ou Sunnites.
Il y a une grande symbolique derrière le jour, c’est le jour du sacrifice du mouton qui commémore le sacrifice d’Abraham. Bush a considérer ainsi l’ensemble des musulmans comme des moutons qu’il peut sacrifier s’ils s’écarte du troupeau, c’est pire qu’une insulte c’est vécue comme UNE HONTE INTERNATIONNALE.
Cette date est un affront à l’ensemble du monde musulman et un acte qui vise à faire s’affronter les musulmans entre eux.
Ce n’est point une étape à la démocratie, c’est une raison de plus au terrorisme et à la haine.

De ce fait, à mes yeux, Saddam qui a été une grosse brute pour sa région, passe beaucoup mieux que bush qui est une grosse brute pour le monde.
Sa politique extérieure je la qualifie comme n’étant qu’un simple "gros fuck" qu’il envoie au monde entier, occidentaux compris.
Il fait ce qu’il veut, il est le maitre du monde et les autres n’ont qu’à condamner et ne pas être d’accord c’est lui qui décide...Vive le pas vers la démocratie.

08/01/2007 05:08 par fbirdnight

Merci des mots que vous avez réussi à mettre sur mes sentiments !!! 8 jours après cette pendaison, je n’arrive toujours pas les retrouver !! J’ai le sentiment "instinctif" que ce "sacrifice" d’un homme (aussi excécrable soit-il) au lieu du mouton est un signe plus que négatif pour la suite des événements dans la région et dans le monde. Le silence du monde arabe n’est pas de l’indifférence mais ils sont encore sous le choc !!!
Pour moi dans ce monde que Bush a séparé en Bien et Mal il est le meilleur représentant du Mal et sa "croisade" n’est que dans un seul but : être le Maître du Monde au plus large sens de ces mots.
Bien sincèrement affligée !!

01/01/2007 20:25 par Jacques RICHAUD

Chère Danielle, sur l’abomination que représente le choix du jour de l’Aïd pour exécuter SH , j’ai envouyé sur "oulala" une contribution "L’Aïd et les barbares...L’Aïd est bien plus qu’une fête musulmane..." . Je crois rejoindre votre indignation et l’émotion de la blessure de votre fille. Paix à elle et à vous Jacques RICHAUD

31/12/2006 18:35 par Anonyme

"N’était-il pas sous-entendu et explicite, comme le révéla April Glaspie l’ambassadrice étasunienne à Bagdad, immédiatement défenestrée après ses déclarations, qu’après l’engagement anti-iranien, qui avait coûté des millions de morts, il y avait une certaine « légitimité » dans la prétention irakienne sur la « province du Koweït » ? "

J’ ai appris avec surprise à la télé que Saddam ’croyait’ avoir l ’aval des US pour envahir le Koweit !!

Il s’est donc fait baiser par le père Bush, pour finir liquidé par le fils..

On a un peu le sentiment d’ une saga maffieuse ou le proxo Saddam n’aurait pas tenu ses danseuses..

Ou pas respecté les accords.

Mais bien sur il s’ agit de géopolitique.

Et pas de crapulerie mondialisée..

Bonne année aux chers compatriotes de toute la planète.

"N’golo le mégalo."

31/12/2006 23:06 par Frédéric

Merci Madame Danielle Bleitrach ....
Oui, c’est l’épilogue d’un tyran qui reconquiert une partie de sa dignité en
faisant preuve d’un calme incroyable lors de son exécution, et, oui, ce sont
les bourreaux qui se cachent et s’agitent... ce contraste saisissant
ne m’a pas échappé, comme ne m’a pas
échappé le fait que ces images ont
fait le tour du monde, livrées en
pature... Saddam était un tyran, point
question de le nier, mais un enfant de
coeur à côté de ceux qui ont précipité
sa chute... et qui avaient pensé à tout,
sauf au calme souverain du condamné...
Cet homme cruel est mort dignement,
mais la médiatisation à outrance de ses
derniers instants ne relève certainement
pas d’une quelconque notion de
dignité.Et quand j’y pense je me sens
extrêmement mal à l’aise.
A vrai dire, j’en ai un peu la nausée...

Frédéric

01/01/2007 20:27 par Yves

La cagoule, la dissimulation, autant de symboles d’un passé peu glorieux, de cette « vieille Europe » de l’époque d’entre deux guerres qui a ensemencée des ses idéologies de mort l’Amérique au moment même où celle-ci faisait mine de venir écraser chez nous la bête immonde. Quelle ironie !

Depuis lors, le mensonge-prétexte, celui qui, du haut de son énormité a toujours emporté l’adhésion des foules états-uniennes, est devenu un élément constant et obligé de la stratégie de déploiement constant de l’impérialisme totalitaire vers l’hyper toute puissance dont les bras tentaculaires couvrent le monde de guerres et de destructions, de chaos.

Que l’on veuille bien s’y arrêter un peu :

1. Pearl Harbour : la tête de l’exécutif savait, Roosevelt entre autres connaissait l’imminence d’une attaque et n’a rien fait pour la prévenir, laissant à des milliers de militaires US et à leurs familles le sombre « privilège » de servir d’appât pour forcer l’Amérique vers la guerre contre le Japon,

2. L’holocauste : dés 1942, l’empire de sa gracieuse majesté et l’oncle Sam n’ignoraient rien de la solution finale et du martyr des opposants à la politique génocidaire du troisième Reich ; antisémitisme ou calcul stratégique, rien n’a été tenté pour contrer ce génocide,

3. Les « incidents » du Golfe du Tonkin : en août 1964, de pseudo attaques du nord Vietnam contre deux destroyers US permettent à Johnson (président charognard du cadavre encore chaud de JFK) d’étendre la guerre usaméricaine à l’ensemble du Vietnam (et au delà ) afin de satisfaire à l’arrogante soif guerrière du complexe militaro-industriel yankee. Inutile de développer le mensonge prétexte numéro un dit de l’ « opération Northwood » (1961) dirigée contre Cuba, et qui s’est heureusement dégonflée à temps,

4. Qui sait que le Shah d’Iran n’a pas été victime d’une « révolution de palais » mais bien d’un « changement de régime » orchestré par les services secrets occidentaux. Le Shah devenait trop exigeant et trop sûr de sa puissance et de celle de son pays, l’Iran (cela ne vous rappelle rien ?). Mais comme souvent, les apprentis sorciers ont crée un monstre puisqu’en installant un fou de Dieu aux idées farfelues à la tête de la « révolution islamique », ils ne pensaient pas perdre le contrôle des leviers du pouvoir comme ce fût le cas jusqu’à aujourd’hui encore. Ce genre de « monstruosité » s’est répétée avec le soi-disant « soutien au monde libre » qu’apportait la puissance occidentale dans la formation et l’armement des moudjahidines sensés libérer l’Afghanistan des années 80 de la « peste » soviétique. On connaît la suite. 5. Petite avancée rapide sur l’histoire avant de revenir à notre mouton si j’ose dire : et le 11 septembre 2001 ?

Alors voici Saddam, « satrape oriental », le pion idéal d’un coup fumant genre casse à grande échelle (le coup du siècle, fomenté par une mafia de gangsters aux mains grasses de pétrole et d’huile de tanks). Le naïf pensait avoir un destin de Saladin. Il a vécu en fait en mouton de Panurge, jusqu’à finir saigné le jour de la fête du sacrifice. Son destin n’était rien d’autre qu’un de ces mensonges-prétextes auxquels il aura voulu croire lui-même toute sa « carrière » : contraint à l’accession au trône par une agence de renseignement, trop contente de créer ainsi les éléments de stabilité dans cette pompe à pétrole qu’est l’Irak, contraint de partir en guerre contre l’ex-ennemi sassanide, contraint quasi d’envahir le Koweït pour se payer sur la bête de cette saignée incommensurable de la guerre Iran Irak, enfin contraint de ravaler sa fierté pour ne pas perdre tout ce qu’il avait cru posséder, lui qui n’était rien et qui croyait être devenu tout. Rien n’aura suffit à reprendre la main face au rouleau compresseur de la Voix de son Maître, celle qui, plus elle ment, plus elle lance loin les dés du destin de ses créatures.

Voilà donc l’histoire : au dernier moment, le dictateur, tyran sanguinaire pour faire bonne figure de la mission de « stabilisation » qu’on lui avait confié, a enfin ouvert les yeux sur la vérité. Certes, il s’était montré rusé, roublard, mais pas assez pour seulement espérer approcher de la puissance de dissimulation, de mensonge, énormes donc gobés sans façon, de ces gangsters qui ont su l’utiliser jusqu’à la fin au service de leurs intérêts mafieux et diaboliques.

La cagoule, il l’a refusé. Il savait désormais que la Cagoule emportait son destin (qui n’était qu’illusion) au service d’autres champs de prédation, vers d’autres horizons de mort ou l’odeur du sang, du feu et du pétrole se mêlent.

02/01/2007 05:29 par Anonyme

je ne suis pas toujours convaincue par les faits que vous citez qui font la part trop belle aux théories du complot. Entre autres le soutien au Shah d’iran a été total y compris de la part de Carter qui alors était président des Etats-unis. En revanche il serait intéressant puisque nous sommes Français d’analyser les positions ambigües et elles continuent de l’être de la France.
J’ai une sorte de sympathie ou plutôt d’empathie pour Jacques Chirac, il est tellement "humain", c’est-à -dire qu’il a tout les défauts des êtres humains, mais il est dénué de racisme et j’interprête au positif son silence devant le forfait qui a été commis. Mais dans le cas du Liban, voire du nucléaire iranien, les intérêts de classe ont prévalu, ceux qui le lient avec des individus qui représentent la banque dans un Liban surendettés, ceux de Dassault et lagardère.
Je crains d’ailleurs que les deux candidats que l’on bapatise crédibles, Sarkozy et Ségolène Royal soient encore pires que lui au plan international.
Pour revenir à ce que vous dites ce qui caractérise les Etats-Unis c’est qu’il n’y a pas le moindre espace de "jeu" au plan international entre démocrates et républicains, c’est la même politique, celle de l’impérialisme et du capital étasunien, avec le poids non seulement des pétroliers, mais du complexe militaro-industriel... C’est ce déterminisme qui conforte toutes les théories du complot, par exemple le poids des petrodollars et donc le rôle des saoudiens dans l’économie nord américaine incite à développer l’idée du "complot" du 11 septembre.
Ce que je vois venir avec l’Union Européenne c’est la même absence de jeu entre les forces politiques dominantes, le bi-partisme, nous y allons avec les deux candidats pré-cités qui sont particulièrement atlantistes et incompétents sur le Moyen-Orient...
L’exécution indigne de Saddam Hussein est une sorte de moment paranoïaque (pour parodier Lacan) où le politique apparaît dans sa crudité et sa monstruosité...
Danielle Bleitrach

02/01/2007 15:59 par moncef

. Bravo pour Hugo Chavez qui a pris dejà une longueur
d’avance. Alors que les pays Arabes et les pays Musulmans premiers concernés par cette
inquiétante montée du fascisme Israelo-Amercains ne semblent pas etre tellement deranger
par cette menace. Il faut se rappeler que si il y a eu un dictateur en Irak , c’est bien grace
aux Americains, et c’est aussi eux qui l’ont poussaient a faire la guerre a l’Iran, "il faut faire
remarquer un fait tres important , juste au debut de la guerre Irak :/ Iran le ministre Algerien
des affaires etrangers avait obtenu de Teheran un cessez le feu , et alors qu’il se rendait
a Bagdad ou l’attendait le gouvernement Irakien pour rendre compte de l’etat des
negociations qu’il menait, l’avion fut abattu par un missile Americians a 11000 metres
d’altitude et bien sur pas de survivants et, pas d’espoir de paix non plus comme le prevoyait
le criminels US " et apres cela c’est toujours les criminels US qui le pousse a attaquer le
Koweit . Aucuns peuple ne doit faire confiance a ces criminels . Comme ATILA , là ou lui e es troupes passent , l’herbe ne repoussera jamais .C’est ca le gouvernement des USA.

03/01/2007 16:39 par M a n u

Un procès et une exécution qui ne nous disent rien du rôle et de la responsabilité historiques de Saddam Hussein, et tout de l’extraordinaire grossiéreté et de la surréaliste incompétence du système américaniste.

04/01/2007 16:16 par Anonyme

L’EXECUTION DE SADDAM HUSSEIN

Une tribune de Taoufik Ben Brik

NOUVELOBS.COM | 04.01.2007 | 13:57

Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik nous a fait parvenir le texte ci-dessous, consacré à l’exécution de Saddam Hussein, et que nous publions volontiers sous forme de Tribune. Ce texte, bien entendu, n’engage pas le perm@nent nouvelobs.com.

La corde du pendu

"Id El Idha. La fête du sacrifice. L’Aïd El Kebir. La FETE. 30 décembre 2006. Il est 6 heures, le matin. Saddam Hussein est pendu. Tous les instruments se turent soudain. Mon fils Ali, 10 ans, qui n’a pas un coeur de pierre, mais qui n’est pas poltron, heureusement, me toise : "Ils m’ont fait du mal. N’égorge pas l’antenais. Le méchoui…". Il sanglote : "Est-ce que je vais mourir comme lui." Je le console et je me console. C’est chez Nâzim Hikmat que je déniche de quoi l’apaiser : "

L’ennemi est barbare, fourbe et sans pitié. Ceux qui viennent dans leurs chars adorent la mort. Pour eux, l’homme naît pêcheur. Ils tuent la raison en l’homme, et ils ont brûlé les livres…Leurs fronts sont de pierre. Dans leur souffle, l’odeur de l’eau qui dort, de l’herbe pourrie, de la charogne (…) Mort aux hommes qui apportent la mort."

Dans un millénaire on parlera encore de cette fête pendue. On ne sait jamais ce que le passé nous réserve, mais l’avenir n’en reviendra pas. Et dans cet Aïd, cette pendaison fera date. CRUELLE. Nous en sortons exténués, inhibés, esquintés, la queue entre les jambes… David Rousset l’avait prévu : "Les gens ordinaires ne savent pas que tout est possible". Nous voulons demander pourquoi. Nous voulons comprendre ce "rien à comprendre". Comment comprendre ? Comment faire comprendre ? Il n’y pas de questions à poser. C’est l’époque. On le sait, l’horreur n’apprend rien. Mais pire encore, je tombe sur cette phrase terrible : "On peut se demander si toute pédagogie de l’horreur ne semble pas pousser à en reproduire la jouissance". Il se pourrait bien que l’une des formes du mal soit de s’adresser à un noyau très enfoui, très profondément enfoui en nous, où les frontières n’existent plus. Un noyau infracassable de jouissance. La leçon de cette pendaison bestiale est qu’il n’y a pas que la cruauté d’un anthropophage sans conscience. Il y a aussi celui, plus pervers, plus mondain, plus refoulé, plus inconscient, d’hommes dont j’apprécie le souci qu’ils apportent à choisir leurs cravates. John Donne dans ses "Dévotions" nous apostrophe : "Quel besoin ai-je d’examiner une tête de mort sur une bague - alors que j’en vois une en regardant mon visage ?" William Blake dans une image Divine l’avoue : "La Cruauté possède un Coeur Humain". Et Guillaume Apollinaire le déclame :

Il faut que je reçoive ô mon Lou la mesure
Exacte de ton doigt
Car je veux te sculpter une bague très pure
Dans un métal d’effroi

II y a des jours où l’on est sûr que le pire n’est pas sûr. Il y a des jours qui frémiraient de se lever. Comment se boucher les oreilles et le nez quand on séjourne encore sur cette planète. Comment fermer les yeux encore. L’horreur n’est pas seulement la volupté qu’éprouvent les hommes à détruire passionnément, c’est aussi le consentement, le choix de l’impuissance, le pire, qui devient possible puisqu’on s’y est résigné.
Quentin Tarantino, le réalisateur de Reservoir Dogs plaide : "Quand on met de la violence dans un film, il y a des tas de gens qui ne vont pas aimer ça. C’est comme une montagne qu’ils ne peuvent escalader. Et ce ne sont pas des cons pour autant. Ils n’aiment pas ça, c’est tout. Et, ils ne sont pas obligés d’aimer ça. Il y a d’autres choses qu’ils peuvent aller voir. Mais pour ceux qui aiment la montagne, alors là je fais de vrais sommets".
Je suis montagnard. Je ne suis pas alpiniste. Les sommets du froid et de l’effroi me glacent. Brrr…"

Taoufik Ben Brik
(le jeudi 4 janvier 2007)

10/01/2007 03:04 par Anonyme

"Depuis la pendaison du feu Saddam Hussein, l’homme que j’ai toujours trouvé fort, j’ai beacoup réfléchi sur notre sort, nous les musulmans. J’ai essayé de comprendre qui a raison et qui a tort et j’ai fini par comprendre qu’on ne peux jamais savoir la vraie réalité de ce qui se passe dans le monde politique, par conséquent je ne peux plus croire à aucune littérature de l’histoire de n’importe quel époque"

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