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Pas de culture, pas de futur, pas de poubelles.

Je reprends ici un article d’Agnès Catherine Poirier (Télérama n° 3207) sur les effets des réductions budgétaires drastiques en Grande-Bretagne.

Concrètement, que signifient, pour les Britanniques, les Français, les Grecs etc., des amputations budgétaires de X milliards d’euros ? Outre-Manche, une bibliothèque municipale sur cinq va fermer. Dans le quartier de Camden, au nord de Londres, histoire d’habituer les lecteurs du coin, la bibliothèque n’est plus ouverte que trois après-midi par semaine. L’idée, dans ce domaine comme dans d’autres, est d’inciter les gens à se prendre en charge, de travailler bénévolement pour leur bien-être. Dans la « Big Society » chère au milliardaire David Cameron, les chômeurs de longue durée seront appelés, pour conserver leurs allocations chômage, à épousseter les étagères des bibliothèques au lieu de perdre leur temps à chercher un vrai travail rémunéré.

Dans telle banlieue excentrée londonienne, les éboueurs, qui ne passaient qu’une fois par semaine, ne passeront plus qu’une fois par quinzaine. A la grande joie des rats.

S’il est réélu, notre kleiner Mann pourra s’inspirer des idées de son ami David. Je lisais récemment dans une brochure de propagande UMP qu’il ne restait plus que trois pays gouvernés par les socialistes en Europe : l’Espagne, le Portugal et la Grèce. Ouaf ! Cela dit, on ose espérer que ces dirigeants ne sont pas des phares de pensée pour la Martine, le François et la Ségolène.

Qui sait...

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