Krishnamurti parlait en disant "nous", puisque nous sommes tous liés. L’ego aime bien oublier que TOUT ce qu’il est a été construit à partir des autres. Alors tous les JE ont été pondus par des je qui ne sont en fait qu’un NOUS en train de se défigurer à coups d’armes et de larmes. Et Jacquard aussi...
(gp, guerrier raplapla.)
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Je suis en guerre et je djihade athée. Petit guerrier de la froidure des déshumains ancrés dans leur folie vandale, je suis en guerre contre le carnage du NOUS en ces temps des JE que l’on construit en pièces détachées pour régner.
Je suis en guerre contre les conglomérats mondialistes qui délocalisent au gré des profits. Pour leurs biens et ceux des actionnaires, ces escroqués croyant pouvoir aspirer à cette bourgeoisie qui ne sert que d’investisseurs intermédiaires.
Je suis en guerre contre l’État et ses politiques judaïstes , ses austérités glacières pendant que ça chauffe dans l’éther des échanges commerciaux et que l’État, ce minus fourgon blindé, chantant comme un coq l’existence du P.I.B, a perdu sa guerre contre une mafia internationale qui s’est invisibilisée avec dans des ailleurs qui ne sont jamais ici : on se déplace de pères en fisc... Que l’humain aille se faire suer ailleurs dans sa voiture, cette nouvelle négrière lustrée des temps "modernes"." Ma voiture est plus grosse que la tienne",
Je suis en guerre contre le système financier dématérialisé. Mois qui croyait pouvoir vendre 30 poules pour un cochonnet, on me donne une monnaie de singe enfermée dans une institution bancaire faussaire. J’ai nourri le lapin et il a bouffé le chapeau que j’avais sur la tête. Le sale-Haut !
Je suis en guerre contre YES WE CAN et autres les slogans clichés dont nous sommes arrosés chaque jour, les formules "vertes" et la méthode de lutte contre les GES, et les petits soldats pompeux esclaves eux-mêmes de leurs prétentions de pouvoir.
Je suis en guerre contre mon employeur qui braque son bâton d’austérité et qui m’offre 3% d’augmentation de salaire pour cinq ans, dépossédés que nous sommes par les spéculateurs et délocalisaterreur dans un système où on ne voit pas le tunnel au bout de leur prétendue lumière.
Je suis en guerre contre la faim parce qu’on avait promis de l’éradiquer. Car, même nous, les "privilégiés, " parvenons à peine à éradiquer la nôtre. Et les migrants qui bientôt arriveront penseront qu’ils se retrouveront dans le feuilleton sur écran plat du rêve américain.
Je suis en guerre contre les armes, car elles ne pourront jamais être transformées en chaudrons, en cuillères, et même si elles l’étaient il n’y aurait rien à mettre dedans pour bouffer. Il est maintenant plus payant de tuer que de faire vivre.
Je suis en guerre contre les voitures qui réclament de l’asphalte pour brouter des kilomètres d’herbe d’arbres, et qui passent leur temps à se parader sans pancartes.Ils avalent des jardins et des terres arables à la vitesse de la lumière de leurs phares. Et 100 fois par jour, les 4X4 se promènent dans les espaces montagneux alors qu’en vérité ils se retrouvent dans des bouchons de circulations telles des blattes métalliques. On avait des punaises de lit... On a maintenant des blattes intelligentes qui conduisent à votre place.
Je suis en guerre contre les pratiquants non pratiques : Ils prient des dieux, déforment des textes dits "sacrés", mais ils bousillent tout, au nom de toutes les statues le monde dans lequel nous vivons. Il est étrange qu’un dieu demande à l’homme de détruire ce qu’il a créé, en premier son semblable.
Je suis en guerre contre Monsanto et ses semblables dévastateurs . En guerre contre les assassins d’abeilles. En guerre contre les abatteurs de fleurs, les gratte-ciel remplis de cravatés moulus à la pâte artificielle des bureaucrates crasseux de l’esprit, mais proprets d’habits. L’habitation fait le moine...
Je suis en guerre contre tout ce qui s’achète. Car tout ce qui s’achète finira dans les états financiers, les banques, mais jamais entre les mains des droits fondamentaux de l’humain : l’eau, la nourriture, l’habitat, les paysages, les couchers de soleil, et le spectacle des baleines dans le Saint-Laurent.
Je suis en guerre contre toutes les formes de fascisme qui fondent et dissoudent le merveilleux des enfant pour le cimenter en des croyances et foi indécemment matérialiste, pour en faire des (h)ignorants de l’histoire et de la construction d’un monde meilleur pour en faire des combattants de ce monde du pire auquel ils se sont habitués. Le cerveau est une pâte à modeler et certains sont en train de se faire statufier par leur propre sécheresse.
Et chaque matin, d’où que l’on soit, de n’importe laquelle "croyance", le final et le roulement de tambour est en train de terminer des milliards d’années dites d’évolution. Et chaque matin, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, nous diluons notre profondeur d’âme pour glisser dans des sables mouvants malheureusement fabriqués Made au dans aucun pays et par des No One.
À force d’être en guerre contre tout ce dont nous avons à lutter, nous allons simplement nous détruire les uns les autres. Et il n’y aura plus d’autre pour faire de chacun un UN. Et il n’y aura plus d’eau pour "allaiter" ces corps d’eau. On sera à sec et à sable. Déserts de tous les désertés des autres.
Je suis en guerre contre ce suicide planétaire continu à "développement exponentiel poison" par des cravatés coiffés à droite ou à gauche fidèles à un dogme d’assassins génocideurs et décideurs. En guerre contre le faux chômage, des travailleurs CDD, CDI, etc., l’homme outil des conglomérats mondialistes et leurs valets : les banques et les pays et les dirigeants fossiles.
C’est la raison pour laquelle je me lève à 7 heures, par les matins d’hiver frisquets ou crûment froids , noirs à broyer du sombre pour explorer ce qui reste vraiment de la Terre. Et je m’enferme dans mon camp au Canada, pour ne plus réfléchir, en soupirant : "Dire qu’on aurait pu faire tellement avec ce tout petit jardin rond d’une grandeur et d’une beauté inépuisable qui a poussé dans l’Univers".
Gaëtan Pelletier