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Marron, Fillon, Hamon, Le Pen candidats de la guerre, Mélenchon candidat de la Paix pour la sortie de l’OTAN.

Emmanuel Macron et François Fillon, sans oublier Benoît Hamon hurlent avec le chien de guerre Donald Trump. Tous deux approuvent, d’une manière ou d’une autre, l’agression des États-Unis contre la Syrie. Et personne n’a oublié la course servile de Le Pen derrière Trump, elle qui s’est déplacé jusqu’au gratte-ciel du milliardaire américain.

Cette attaque terroriste contre un pays souverain, au mépris de toutes le règles internationales et de l’ONU, devrait être condamnée par tout responsable politique doté du moindre sens des responsabilités.

Or Fillon déclare » comprendre » la » riposte américaine » en Syrie.
Marron quant à lui a renouvelé vendredi son souhait, après les frappes américaines, d’"une action coordonnée sur le plan international en représailles au régime de Bachar Al-Assad, ennemi du peuple syrien".

Ces deux faucons rejoignent ainsi les sociaux-impérialistes du PS, les Hollande, Fabius et autre Hamon.

Droite et PS version macronienne ou hamoniste, c’est pareil, sont la même engeance qui a plongé notre pays dans les guerres du XXe siècle, les aventures coloniales envoyant les jeunes français se faire tuer pour les intérêts des marchands de canon et des riches. Comme le disait Anatole France « On croit mourir pour la patrie et on meurt pour les industriels ».

Hamon, Macron, Fillon, Le Pen c’est le danger de guerre mondiale

Une fois encore le danger de guerre généralisée plane sur le monde. Les impérialistes se déchirent pour conquérir de nouvelles positions dominantes, pour écraser ceux qui s’opposent à eux, pour affirmer leur hégémonie. Mais les temps ont changé et ils trouvent en face d’eux des puissances qui, sans être socialistes, refusent l’hégémonisme de l’impérialisme étasunien et de ses caniches. Les BRICS ne peuvent être confondues avec les impérialismes dominants sauf si l’on commet un contre-sens politique.

Et surtout les peuples y compris dans les pays impérialistes, comme le nôtre, veulent la paix.

A cet égard comment, face aux faucons Le Pen, Hamon, Macron et Fillon qui veulent prendre 2 ou 3 % du PIB pour armer notre pays, imposant par là une austérité toujours plus violente aux travailleurs et aux couches moyennes, et qui veulent rester dans la machine de guerre de l’OTAN, ne pas noter avec satisfaction que le candidat de la France Insoumise, s’est rangé dans le camps de la paix.

Le bulletin de vote Mélenchon, celui du choix de la Paix

Mélenchon s’est prononcé de façon forte pour la sortie de l’OTAN et pour une politique de paix qu’il a développée avec justesse lors de son discours de Marseille dimanche 9 avril devant 70 000 citoyennes et citoyens.

Même si l’on peut regretter que la cohérence n’aille pas jusqu’à l’exigence, pourtant évidente depuis l’affaire grecque, de sortie de l’UE et de l’euro. Même si l’on peut regretter au niveau symbolique que l’Internationale, qui est l’hymne du mouvement ouvrier et populaire dans le monde entier et à ce titre le chant par excellence du combat pour la paix, n’ait pas été repris en clôture du meeting de JLM avec le chant de la nation révolutionnaire, la Marseillaise.

Reste fondamentalement que notre soutien critique se trouve conforté par la choix de Jean-Luc Mélenchon du camp de la paix. Celui de la sortie de l’OTAN.

Antoine Manessis secrétaire de la Commission Internationale du PRCF

»» http://www.initiative-communiste.fr...
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ESPAGNE : un livre en plein dans le mille
Vladimir MARCIAC
Jean Ortiz a publié 90 articles sur le site Le Grand Soir. Son style impeccable, son cœur à fleur de clavier, son intelligence servant sa remarquable connaissance des dossiers qu’il traite, son humour, sa fougue, sa fidélité aux siens, c’est-à-dire aux guérilleros espagnols que le monde a laissé se faire écraser par un dictateur fasciste, le font apprécier par nos lecteurs (nos compteurs de lecture le disent). Il a en poche une carte du PCF qui rend imparfaitement compte de ce qu’est pour (…)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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