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« le Gaulois réfractaire au changement ! »

Mais si, on veut tout changer

Voilà que Jupiter de l’Olympe, complétement déconnecté du Peuple qu’il est censé gouverner, ose prétendre que « le Gaulois serait réfractaire au changement », en oubliant notre histoire fondée sur la résistance à l’oppression, de Vercingétorix à De Gaulle. Ce que nous ne voulons pas, c’est un retour en arrière vers un capitalisme d’affairistes corrompus, débouchant sur les guerres (Stavisky). Alors voilà ce qu’on veut et vous n’êtes pas au niveau…des changements auxquels nous aspirons…

On veut de l’écologie à la place de la Finance, et non d’un capitalisme ripoliné en vert,
On veut donc que l’argent soit un « bien public » servant à financer les besoins de la Nation et non les banques et rentiers mondialisés, qui se vautrent sur la dette publique générée par leurs propres crises.
On veut de l’agriculture bio pour nous et nos enfants et non du glyphosate plein les vaisseaux sanguins,
On veut sortir de la « pétrodollardépendance  » [1] et faire de l’énergie un « bien public mondial » à partager,
On veut que l’hôpital ne soit pas traitée comme une entreprise et les patients comme une marchandise,
On veut des vrais salaires, pour vivre de son travail et non de l’aumône des fondations attachés aux multinationales (ex Bill GATES),
On ne veut plus du chômage et des précarités de masse, utilisés pour empêcher les revendications sociales, fondatrices de l’émancipation (congés payés, code du travail, sécurité sociale etc.),
On veut que l’Ecole de la République soit laïque obligatoire et gratuite pour tous les enfants,
On veut des universités qui répondent aux besoins de connaissance des étudiants, le métier viendra après.
On veut la retraite à 60 ans pour toutes et tous, à 75 % du dernier traitement,
On veut aller rapidement vers les 32 h pour pouvoir avoir du temps pour vivre et non vivre pour travailler
On veut des contrats de travail stables et non l’Ubérisation de masse, forme de retour à l’esclavage de Rome,
On veut des services publics de proximité répondant aux besoins et non un management métropolitain dédiés aux seuls marchés financiers (appels d’offres incessants des immeubles du business),
On veut que les salariés puissent participer aux décisions stratégiques de l’entreprise pour laquelle ils travaillent,
On veut des critères de gestions répondant en priorité à « l’intérêt général humain » et non au profit immédiat,
On veut sortir du libre-échange, destructeur de la planète et favoriser les coopérations entre les peuples,
On veut des impôts justes et progressifs où ceux qui touchent le plus, contribuent le plus,
On veut le droit au logement pour toutes et tous et plus aucun S.D.F dans les rues de la République,
On veut en finir avec le « nomadisme migratoire permanent », conséquence du capitalisme mondialisé qui asservit les peuples, détruit les cultures paysannes et planifie la disparition de la planète.
On ne veut plus de « concurrence libre et non faussé » mais de « développement humain éco-compatible »,
On veut en finir avec les guerres de l’Empire Américain, qui dévastent le monde et on veut la paix pour avoir le temps de faire l’amour, jouissance humaine ne produisant aucun CO2.
On veut aussi en finir avec les guerres de religion dont le seul but est de cacher la domination du capitalisme sur les peuples.
On veut la VIème République par constituante pour ne plus subir des Benalla, des KHOLLER et des affaires pourries de la Vème République (de De-Gaulle à Macron).
On veut reconstruire la démocratie véritable où la parole du peuple soit entendue, respectée et appliquée [2]

Reconnaissez Jupiter, que vous portez évidemment une politique qui est à l’opposé de nos aspirations... C’est pourquoi, nous voulons et nous allons vous DEGAGER.

Fabrice

[1Au-delà de la pollution de la planète, c’est l’obligation d’acheter des dollars avant d’acheter du pétrole.

[2Référendum de 2005 où la parole du peuple fut bafouée


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Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.

P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

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