Je ne savais pas qu’en utilisant le « on » je provoquerai un débat de cette nature…
J’entends bien la critique formulée, mais réfléchissons en l’occurrence si j’avais utilisé « je » j’aurais sans doute été un peu gonflé de m’approprier toutes ces revendications. J’aurais pu aussi utiliser "Nous", mais là je pense aussi que l’appropriation aurait été encore pire.
J’aurais pu alors parler au nom d’une organisation « la C.G.T veut » ou « la France insoumise veut » comme j’en suis militant pourquoi pas, mais là encore, qui suis-je pour oser revendiquer à moi tout seul, de plus des revendications ou des désirs qui ne sont pas forcément en tant que telle toutes portées par l’organisation, bien que selon moi, je n’invente pas grand chose.
C’est la raison qui m’a poussé à utiliser « on », certes, impersonnel mais l’objectif étant que l’énoncé répétitif joue la fonction d’appropriation de chacun.
Je conteste donc toute volonté de ma part de « manipulation mentale », car je pense que la liste des « volontés » décrites se retrouvent dans bien des organisations collectives, syndicales et politiques.
Et si, dans la liste il y avait quelque chose de « non porté » par une organisation aujourd’hui, cela montrerait juste, mes capacités créatives, ce que j’ai toujours revendiqué. Les meilleurs militants pour moi sont d’abord des créateurs et non des répétiteurs...
Enfin, ce papier était une simple réponse aux provocations successives de la « Macron-company », pour montrer que nous n’étions pas fermés au changement, au contraire, du moment que ces transformations se fassent dans le sens de l’émancipation de l’Humanité, qui depuis Spartacus, est le fil conducteur de nos combats.
Donc d’accord pour prendre en compte la critique et ainsi relativisé le « on » impersonnel qui englobe tout le monde, mais soyons relatif, l’essentiel du message du texte est ailleurs.
Respectueusement, Fabrice