Au début du 20ème siècle, Palestine et Israël sont des territoires de la « grande Syrie ». Le territoire de grande Syrie est constitué de la Palestine, d’Israël, de la Syrie, de la Jordanie, du Liban, de l’Irak et de certains territoires de la Turquie. La Palestine était un territoire de l’empire ottoman.
Durant la Première Guerre mondiale, l’Angleterre et la France avait pour objectif commun La chute de l’empire ottoman. Les Britanniques et les Français ont donc été chercher un soutien auprès des Arabes de Palestine. Des négociations ont été effectué, entre les dirigeants arabes et le gouvernement britanniques. En 1917 c’est un certains T. E. Lawrence, qui avait été envoyé par le gouvernement britannique, pour mener les négociations. Il sera connu plus tard, sous le nom de Lawrence d’Arabie. A la suite de ces négociations, les Arabes avaient accepté de se révolter. Ils avaient accepté, mais à une seule condition. Effectivement en 1915 Henry Mac Mahon, un Britannique, avait été envoyé pour des premières négociations, avec Hussein, le shérif de La Mecque. Mac Mahon avait promis a Hussein, la création d’un État arabe indépendant et souverain. Les conditions de cette révolte arabe était donc que les promesses de Mac Mahon a Hussein, soient respectées. Après la réussite de ces négociations, une déclaration des Britanniques fut présentée. Cette déclaration avait pour objectif le soutien des Juifs des différents pays du monde. Dans cette déclaration, il était dit qu’un « foyer nationale juif » devait être mise en place en Palestine. Cette déclaration fut appelée « la déclaration Balfour de 1917 ». James Arthur Balfour était le ministre des Affaires étrangères britannique. La ville de Damas fut reprise par les troupes britanniques du général Allenby, en 1917-1918. Celui-ci soutenu par les force armées arabes.
L’année des accords sykes-picot et la conférence de paris.
En 1916, des accords furent signés en secret, entre les gouvernements britannique et français, soutenu par les sionistes. Dans ces accords les gouvernements britannique et français, prévoyaient le partage du Moyen-Orient. Et cela avec l’appui de l’Organisation sioniste mondiale, représenté par Chaïm Weizmann. Il s’agissait donc des accords Sykes-Picot. Avant les négociations de 1917 avec les Arabes palestiniens, le gouvernement français avait déjà pour projet d’établir un mandat sur la Syrie et le Liban. Les Britanniques et l’Organisation sioniste mondiale voulaient eux aussi, établir un mandat, mais sur la Palestine. En 1919 eut lieu la Conférence de paix de Paris. Pendant cette conférence, les pays victorieux de la Première Guerre mondiale, confirmèrent la mise en place des mandats dans ces territoires. En parallèle, le roi Fayçal 1er, revendiqua les territoires légitimes de la grande Syrie, incluant la Palestine. Pendant la Conférence de paix de Paris, Weizmann et Fayçal trouvèrent un accord. Fayçal reconnaissait la création d’un foyer nationale juif en Palestine. A la condition que les promesses d’un état arabe indépendant et souverain soient tenu. Mais cet accord entre Weizmann et Fayçal était contraire aux accords Sykes-Picot de 1916.
Quelles furent les conséquences ?
Après ces événements, Il y eut une poussé des différents nationalismes. Les luttes qui suivirent furent attisées. En avril 1920, eut lieu la Conférence de San Remo. Quelques jours avant cette conférence, Jérusalem fut le lieu de très violentes émeutes. Il y eut plus de dix morts et plusieurs dizaines de blessés. Ces émeutes furent encouragées par le gouvernement britannique.
Après la Conférence de San Remo de 1920, la Palestine fut placée sous mandat britannique. Le roi Fayçal premier fut chassé de la Palestine. Herbert Samuel pro-sioniste, fut nommé Haut-Commissaire pour la Palestine. Evidemment ce mandat fut le point de départ de luttes qui ne pouvaient pas s’estomper. Les Arabes revendiquèrent évidemment la proclamation d’un État arabe indépendant. Il y aura encore plusieurs émeutes en 1921. Winston Churchill présenta un Livre blanc en 1922, dans lequel figuraient clairement les « frontières » de la Palestine sous mandat britannique. Dans ce Livre blanc, le gouvernement britanniques réaffirmait qu’il y avait obligation de créer un foyer nationale juif en Palestine. Les territoires situés à l’est du Jourdain furent « attribués » aux Arabes. C’est l’émir Abdallah, un des fils de Hussein, qui en fut nommé le dirigeant. Le territoire sioniste se trouvait donc à l’ouest du Jourdain.
Chaïm Weizmann revendiqua le droit d’établir un foyer juif sur tout le territoire. Quelques années plus tard, en 1929, l’Agence juive fut créée. Cette agence deviendra un véritable proto-État et favorisera une très large immigration juive, au sein de l"empire britannique. L’État arabe indépendant n’ayant toujours pas été proclamé, cela aboutira a la grande révolte arabe de 1936-1939. Cette révolte sera sévèrement réprimée, faisant environ 5000 morts du coté arabe. Suite a ces révoltes, un troisième Livre blanc fut présenté en 1939. Dans ce texte, de nouvelles promesses furent présentées. L’État arabe indépendant et souverain serait proclamé, dans un délai maximum de dix ans.
Jimmy Dalleedoo
