>小 Pignouf
Je réponds ici à ton commentaire égaré chez P.Aries.
OK, je comprends maintenant que l’extrême droite utilise l’expression woke à tous vents, pour disqualifier tout discours de gauche : les féministes sont « woke », les LGBT sont « woke », les anti-racistes sont « woke », les anti-chasse sont « woke », les défenseurs des migrants sont « woke »...
Je dirais que ca leur est facile de le faire.
Je donne pour exemple les agressions anti asiatiques qui se multiplient aux US, beaucoup (la plupart dit la communauté chinoise sur weibo) sont le fait d’afro-américains. Ce qui ne colle pas avec le discours anti raciste. A tel point, qu’après avoir vu une mamie asiatique jetée au sol par un black énervé, il y a eu le lendemain une protestation pour condamner la chose sous l’appellation Black Lives Matter.
Un autre exemple avec D.Trump, il y a 2 ans, alors qu’il était encore Président, condamnant la présence de sportifs Trans dans les compétitions féminines. Depuis, il y a un ex nageur, devenu nageuse, qui écrase tous les records universitaires de natation... Bien sûr...
Et parce qu’il est possible, comme la nageuse, d’être une femme sans avoir de règles... JKR ne comprends pas pourquoi elle doit être définie comme une femme, mais être cataloguée comme une personne qui a des règles...
Les Ouïghours ? Opprimés, les Tibétains ? Opprimés, Les fachos ukrainiens soutenus par la CIA, Taiwan, Hong Kong ? Opprimés ... Les Palestiniens ? Heu, c’est compliqué là... Et tout est à l’avenant.
C’est facile de mettre la gauche dans la rue, tant les revendications manquent de colonne vertébrale.
La lutte des classes est un filtre sérieux, mais qui n’est plus vraiment employé par la jeunesse de gauche, il faut bien le dire.
Jeunesse qui subit les réseaux sociaux et leurs discours infantilisants
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Une féminité qui se sent mal dans un corps de garçon, c’est vieux comme le monde. Il est possible de changer cela à coups d’hormones ?... Pourquoi pas... Trouvons leur un nom avec un diminutif aussi qui soit sympa... Wumben, Wimpund... JKR en propose vite fait, elle peut en proposer d’autres avec son talent.
J’ai en mémoire un ami, qui après avoir épousé une divorcée avec enfant, se plaignait qu’il n’existe pas de mot pour définir sa relation à l’enfant. Il n’était pas son père, ni son beau-père, un beau-père c’est autre chose en réalité. L’enfant n’avait ni mot, ni diminutif pour s’adresser à lui. C’est un peu lemême problème : une réalité sociale moderne, et les mots ne suivent pas..
Nommons ces réalités sociales nouvelles -avec de nouveaux mots- plutôt que de créer des conflits en voulant mettre sous un vocable unique des identités variées.
Personne à gauche pour y penser...?
L’ED s’en régale, et se développe en accueillant des gens de gauche fatigués de ces prises de positions.