RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

La Pétaudière en marche !

Cacophonie, désordre, irresponsabilité, délire, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la crise politique qui n’en finit pas. Le gouvernement ne gouverne plus, le parlement est tétanisé, l’Assemblée nationale ne joue aucun rôle. Seul Macron, tel un monarque, décide de tout ce qui est cause du chaos dans lequel se trouve le pays. Le blocage des institutions crée un malaise qui ne pourra trouver d’issue que dans une élection. La parole doit revenir au peuple souverain.

Dissolution, référendum, démission, réponse sociale sont les termes démocratiques permettant la vie en commun pacifique. Toute autre solution entraînerait le pays dans une voie violente et autoritaire. Je pense qu’il est dangereux de voir un président concentrer tous les pouvoirs. La démocratisation de la vie politique s’impose de plus en plus.

Proportionnelle, référendum révocatoire, constituante, assemblées citoyennes, droit pétitionnaire, reconnaissance du vote blanc peuvent être des pistes de réflexion pour créer les conditions de la participation des gens à la vie politique et sociale.

En décidant des concertations durant trois mois, Macron s’efforce de biaiser pour éviter de céder sur les revendications de départ : relèvement du Smic et des minima sociaux de 200€ nets mensuels, blocage des prix à la pompe, Prêts bancaires à taux zéro pour le logement ( achat, amélioration de l’habitat, rénovation, etc..), pour la consommation ( sofinco, cetelem, etc.), pour aider les petites entreprises, les artisans, les commerçants et les auto-entrepreneurs.

Pour financer ces mesures, rétablir l’impôt sur les grandes fortunes, puiser dans le CICE (40 milliards), taxer les profits financiers, annuler la flat-tax, faire payer l’impôt aux multinationales, mettre un terme aux paradis fiscaux. J’ai une crainte : que Macron détourne le mouvement sur des débats stériles dans des conférences bidon qui s’achèveront sur presque rien. Je suis persuadé qu’il nous faut tenir bon sur les revendications qui sont le ferment rassembleur. Obtenir satisfaction, mon objectif pour sortir positivement du conflit.

Ce mouvement citoyen doit conquérir des droits nouveaux avec des solutions sociales concrètes, sonnantes et trébuchantes exigées par la population pour sortir la tête de l’eau. Ensemble poursuivons le combat !

URL de cet article 34261
   
Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.
Bernard GENSANE
Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.

Martin Luther King

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.