RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

La mort du politique

La France, et c’est assez dramatique, n’a plus de direction politique. C’est un constat. Et la ploutocratie est en passe de virer au brun. L’on peut entendre, en y prêtant l’oreille le bruit des bottes qui enfle et se rapproche.

Le politique ne dirige plus rien. Sarkozy a définitivement donné les clés du pays à la finance et aux multinationales. Ce n’est donc pas un hasard si la manne financière est allée, en priorité vers eux.

Et l’homme de petite taille poursuit son entreprise de déstructuration du pays et de démolition sociale sous les applaudissements répétés et fournis de Madame Parisot et de la troupe des lèche bottes de tous poils, au rang desquels, la presse tient une place privilégiée.

La crise de la Guadeloupe, devenue celle des DOM et qui demain, inéluctablement, deviendra celle de l’hexagone, a été gérée de manière catastrophique et provocatrice. Seuls les intérêts de ces fameux Békés " qui ne représentent que 1% de la population et détiennent 80 % des richesses de l’île " ont été préservés et défendus par l’Élysée, ses mercenaires et certains élus locaux.

Silence géné dans les rangs de l’UMP. Silence dans les rangs des ministres et sous-ministres. On ne contredit pas le caudillo et sa toute puissance, sous peine de remise au pas ou de perdre son poste et les avantages qui vont avec.

La France a définitivement rompu avec la démocratie. Le parlement, toutes tendances confondues, accepte sans broncher de consacrer 80 % de son activité à transcrire dans le droit Français des directives européennes rédigées par la commission européenne " non élue et aux ordres des lobbies industriels et financiers. Les 20 % qui restent permettent à l’UMP, ultra majoritaire, de tricoter un totalitarisme sur mesure à grand renfort de lois liberticides, pour la plupart, se gaussant des gesticulations des sociaux-libéraux occupés à s’entre-déchirer pour concerver une parcelle de puvoir.

La Gauche, la vraie, reste, quant à elle, à construire. Et même si nous y travaillons sans relâche, elle ne pourra rien sans un sursaut citoyen, démocratique… et politique. Les élections européennes seront un test.

Le rater signerait le début d’un suicide collectif.

René Balme

http://www.le-citoyen.info/La-mort-du-politique

URL de cet article 8168
   
Même Thème
Rêves de droite : Défaire l’imaginaire sarkozyste
Mona CHOLLET
« Elle, je l’adore. D’abord, elle me rassure : elle ne dit jamais "nous", mais "moi". » Gilles Martin-Chauffier, « Fichez la paix à Paris Hilton », Paris-Match, 19 juillet 2007. En 2000, aux États-Unis, un sondage commandé par Time Magazine et CNN avait révélé que, lorsqu’on demandait aux gens s’ils pensaient faire partie du 1 % des Américains les plus riches, 19 % répondaient affirmativement, tandis que 20 % estimaient que ça ne saurait tarder. L’éditorialiste David (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Le Prix Nobel de la Paix, la journaliste Maria Ressa, a déclaré que ce que faisaient Julian Assange et Wikileaks n’était pas du vrai journalisme. Ce qui me fait dire que le Prix Nobel est à la paix et au journalisme ce que le Concours de l’Eurovision est à la musique. »

Viktor Dedaj

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.