Je pensais avoir exagéré en écrivant le texte qui suit à la fin février 2009, malheureusement...
Merci René Balme pour l’action menée à Grigny, pour l’eau et tenter de ralentir la ville !
Du déjà vu, déjà entendu ?
L’état d’esprit réformiste et manichéen dont nous abreuve et tente de nous convaincre au jour le jour la classe politique dirigeante, ceci orchestré de main de fer par un omniprésent chef de l’état, commence à me donner des frissons dans le dos lorsque je fais le constat que cette déviance conduit automatiquement vers une autocratie avérée, où il y a peu de place à la parole du peuple. Le spectre résurgent de la peste brune me glace jusqu’aux os….
La liste des réformes iniques ayant vues le jour depuis le début du quinquennat Sarkosien est trop longue pour les éplucher toutes, je ne citerai que celle à Darcos qui fait encore débat et surtout les inventions de la dame Pécresse qui alimentent le courroux des enseignants chercheurs. Si je parle de ces deux réformes tant décriées se rapportant à l’enseignement c’est qu’il se trouve que je possède dans mes archives des exemplaires du Bulletin National de l’Enseignement Primaire de 1943 au nom engageant de : « Devant la vie ».
Le choix de ce bulletin n’est pas anodin de ma part car, en effet, la date où il a été édité nous donne une idée de la façon dont les gouvernants de l’époque pouvaient concevoir l’éducation des futurs Français, et comme l’on sent poindre ça et là les relents de cette période nauséabonde le rapprochement s’imposait. La sujétion du retour d’un uniforme à l’école ou autre fantasme du genre de celui qui met en avant comme axiome que seule la valeur du mérite fait de bon citoyen, par exemple. J’ai donc épluché consciencieusement ces torchons et retenu dans le bulletin : J.31528-43, quelques extrait des entretiens d’Allevard de Léon Emery qui sont significatifs du sens que l’on voulait donner à l’éducation, et surtout sur la pente où nous entraine nos dirigeant avec la crainte que ces propos servent d’exemple. Je vous les donne à lire pour que chacun prenne conscience qu’il ne faut surtout pas cela, mais dont pourtant on en sent les prémices avancer insidieusement…
« Suprématie du spirituel- La politique n’est pas une simple catégorie de l’histoire naturelle ; elle ne montre pas des sociétés qui poussent à la manière de castors ou de termites, ou une tribu de singes. Une société humaine est celle qui est entrée dans une sorte de mouvement ascendant et qui par conséquent, subit l’attraction d’un pouvoir spirituel capable de s’imposer à tout un peuple et capable de porter en lui ce qui est sa qualité maîtresse, c’est-à -dire le désintéressement, c’est-à -dire le souci de l’éternel… »
Si je ne me trompe, il me semble avoir entendu des propos similaires du coté de Latran, mais ce n’est pas tout…
« La maladie de le pensée. - Aujourd’hui encore le peuple français, cela se comprend certes, cela s’explique, cela s’excuse, est encore travaillé par des mouvements de délire intellectuel. Il se complait dans l’irréalité ; la politique tel qu’il la pense souvent en lui-même, est une espèce de sorcellerie incantatoire ; il attend le miracle, il cherche des grigris, il veut autour de lui discerner des magiciens et lorsqu’il ne les saisi pas autour de lui ; il les saisi dans les ondes des radios étrangères ou dans les rumeurs confuses qui ne cessent de circuler… »
Cela ressemble à la négation qui fut faite récemment arguant que grâce à son action volontariste et celle de son gouvernement les grèves passaient maintenant inaperçues. C’est dans le même ordre d’idée et ce genre de discours abscons n’est que trompe l’oeil et permet à l’autocrate de se conforter dans sa sphère intellectuelle qui est pour lui la seule vérité, du moins celle qu’il veut bien entendre. Il affirme d’ailleurs aussi ses pleins pouvoirs en prenant des décisions unilatérales comme la nomination de Pérol, la mise en chantier d’un second EPR, pour ne citer que ces exemples. Comme si de rien n’était, il n’écoute pas la voix du peuple et il continu a imposer un diktat de plus en plus pressant.
A chaque instant, à chaque action, à chaque mot lâché par le Chef de l’Etat et ses sbires, nous devons apporter attention et démonter dans la mesure du possible les ficelles du conditionnement intellectuel que peu à peu on tente de nous imposer.
Nous ne nous laisserons pas mener par une dictature morale accompagnée d’une répression physique que la police d’état accentue au fil du temps.