
Le port du condom ne garantit plus les rapports sexuels sécuritaires ; Un de mes amis en portait un alors qu’il a été abattu par le mari de sa partenaire... ( Blague populaire)
Pour aller voter, les citoyens, tels des spermatozoïdes, se placent à la queue leu leu pour aller donner naissance à un bébé pays prospère. C’est pieux et dévot comme le chemin de Compostelle. Cinéma de par les effets spéciaux de la politique et des clone des clowns . Tous des Charlots à cannes dans la brume électrique. Pays prospères dans la mendicité d’un travail. Le SDF mondialisé bave en même temps qu’il sèche debout. Car après cet orgasme d’une élection il ne subsistera que quelques gagnants à la loto de l’emploi et du bonheur . Plus le "progrès" s’accélère, plus les chômeurs se multiplient. Sortes de petits cadavres accusés d’impuissance et de paresse. Viva ! La robotisation... Décapiteuse d’emplois, mais charmante richesse pour ceux qui peuvent se payer des robots. Avec les bras des travailleurs... C’est d’un cynisme à vomir ses tripes.
"Vous n’avez pas assez cherché".
C’est l’État accusateur. L’État qui décide et pointe les responsables. L’État qui perd tous ses moyens écrasé par la réussite occultée des corporations aux revenus bouffies par les transactions monstrueuses et élégamment virtuelles. Surtout inhumaines... Mais en fin de compte, les fonds viennent des peuples.
Ce n’est plus un pays, mais une chaîne de montage. Un citoyen boulon et mobile selon les humeurs des marchés. Et un politicien habillé d’idées par les démarcheurs recyclés. Les fonds de tiroir des acoquinés...
On a vasectomisé la démocratie. Nous ne pouvons plus enfanter cette chère liberté. Esclaves du travail "mobile" et d’une pub constante et soi-disant nécessaire appelée "école", d’un monde où le citoyen est devenu un "pusher" pour les bouffissures monétaires corporations, ces (en) granges luxueuses, en donnant de 50% à 60% de son salaire.
Les impôts sont devenus des formes DÉRIVÉES d’investissement pour les gros joueurs... Il n’y en a jamais assez. Citoyen guenille tordue...
Le dépaysement - ou le "sentiment" du pays perdu
Dépaysement B.− Au fig.Désarroi d’une personne placée dans un cadre inhabituel, un milieu inconnu, une situation inattendue.
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Ce n’est plus un pays, mais une chaîne de montage. Le citoyen n’est plus un humain mais un boulon mobile selon les humeurs des marchés mondialisés et virtualisés. Le politicien habillé d’idées par les entreprises internationales et les think tanks préfabriqués et déguisés en "conseillers". Le formaté politicien devient alors un comptable du libéralisme pieux des marchés qui ,soi-disant, s’auto-régulisent.
Arrive alors le "terrorisme intérieur" : celui de marteler à la Goebbels , par la peur, la crainte de manquer de tout dans un monde qui pourtant a tout. En fait, la dépossession totale, et quasiment irréversible, déstabilise le psychisme du citoyen à la merci d’une société chancelante due au terrorisme extérieur.
Les dépaysés sont alors soumis à une pression ininterrompue et cassante des "dirigeants" toujours sur un pied d’alerte. Tout croule et s’écroule. Pendant qu’à l’autre bout du monde, de par les guerres incessantes, les citoyens malmenés cherchent les "États stables". Sans savoir que l’Occident a lui-même fragmenté et détruit ou ruiné des pays créant une masse de migrants pour un "nowhere land".
L’avenir du politicien ou le politicien de l’avenir
Pour faire fondre cette race de partis-groupies, il faudrait sérieusement s’atteler à la tâche de les former pour en faire des professionnels au parfum des vitrioliques banquiers-banksters et de la mondialisation venimeuse. Ils sont sans doute déjà au courant, ou bien ce sont des profiteurs analphabètes, sorte de perroquets bellement colorés. Qui donc voudrait quitter ce charmant pouvoir ? Les politiciens se plaignent du traitement ingrat de la population. Pourtant, ils n’en cherchent pas la raison.
Pourquoi pas une démocratie sans partis politiques ? Non pas "élire", mais former des candidats aptes à gérer un pays selon les ressources réelles et une seule "politique" : L’humanisme. Aux rebuts ! les "compagnons" des scélé-rats". Avec les résidus de viande et les arêtes de poissons tant prisés pour la "biomasse"...
L’homme politique passe mais les peuples demeurent
Pourtant, c’est le délire... On vote toujours dans l’expectative d’ un monde meilleur. On s’agenouille devant le petit papier. Le menu est maigre. Deux ou trois partis. Chaque parti a son imbécile. Mais le politicien continue de jubiler à travailler (sic) pour le peuple afin d’améliorer le monde. Or, il le détruit. Un "crédotiste". Une machine à fabriquer du vide. Programmes (sic) et promesses sans papier, écrites sur une langue de bois, sont des incertitudes lointaines et totalement dépendantes de la mouvance des corporations-snipers. Ils vous appauvrissent plus vite que votre ombre... Il n’écoute pas, il vous arrache les oreilles pour que vous n’entendiez rien. Silence en la demeure...
Cinq ans, c’est long. Et quand la lumière au bout du tunnel est une Clinton ou un Sarkozy, un petit Trudeau, on se croirait dans le film Le jour de la marmotte :
À chaque fois que son réveil sonne, c’est cette même journée qui recommence : Phil semble bloqué dans le temps jusqu’à ce qu’il ait donné un sens à sa vie.
Gaëtan Pelletier
Entre 1929 et 2015.