Monsieur l’Attorney General Michael B. Mukasey
U.S. Department of Justice
950 Pennsylvania Avenue, N.W
Washington, D. C 20530-0001
Samedi 5 Avril 2008.
Objet : Justice pour « los Cinco »
Monsieur l’Attorney General
L’hiver a fait place au printemps,saison de renouveau et d’ espérance.
Comment peut-on imaginer que vous déteniez toujours en prison les cinq courageux Cubains que sont : Antonio Guerrero, Fernando Gonzà lez, Gerardo Hernà ndez, Ramò n Labañino et René Gonzà lez
Il ne se passe pas un mois sans que l’actualité ne conforte le bien fondé du travail de ces cinq hommes à Miami.
Pour preuve, cette fois, les déclarations de Rodolfo Frò menta, chef des commandos F-4 qui se vante à tout- va d’avoir réussi à noyauter les Forces Armées Cubaines.
Il faut que ce terroriste se sente bien protégé pour qu’il ose claironner, comme il l’a fait, ses activités paramilitaires contre Cuba, et leur coût.
Il faut que ce terroriste se sente bien protégé pour qu’il ait osé faire une campagne sur les ondes de Radio Mambi du 28/2/08 au 2/3/08. Ceci, afin de récolter des fonds, et recruter des mercenaires pour monter des sabotages contre Cuba.
Il faut que ce terroriste se sente bien protégé pour qu’il n’hésite pas à proférer des menaces, à parler d’assassinat de dirigeants cubains, comme il l’a fait le 29 février 2008, dans le programme « la Noche y usted » vociférant au micro « esa gente no va a entregar el poder, esa gente hay que matarla ».
Il faut que ce terroriste se sente bien protégé pour que son épouse, Teresita Diaz, dans le programme radio « es mi opinion » ose déclarer que son mari est en contact avec Luis Posada Carriles.
Tout le monde connaît Luis Posada Carriles, terroriste international, dont un des exploits parmi tant d’autres est d’avoir été le co-auteur de l’explosion en plein vol d’un avion de la « Cubana » en 1976, faisant 73 morts.
La juge Lenard, à la demande du gouvernement, a précisé dans sa sentence contre Antonio Guerrero et René Gonzalez : « comme une condition spéciale additionnelle pour la liberté surveillée, il est interdit à l’accusé de s’associer ou de visiter des lieux spécifiques dont on sait qu’il sont fréquentés par les individus ou des groupes tels que des terroristes, des membres d’organisations prônant la violence, ou des personnes associées au crimes organisé. »
En quelque sorte, il ne faut surtout pas qu’Antonio Guerrero et René Gonzalez qui sont tous deux citoyens des Etats-Unis aillent gêner les organisations terroristes, toujours actives, comme on vient de le voir.
Comment pouvez-vous, Monsieur l’Attorney General, tolérer de tels faits ? D’un côté, les cinq qui ont lutté contre le terrorisme se retrouvent sous les verrous et de l’autre, les pousse-au-crime qui s’expriment librement sur les ondes, sans être le moins du monde inquiétés.
Ces cinq Cubains doivent être libérés, sans plus attendre, au nom d’un minimum d’éthique et de justice.
En espérant être entendue, je vous assure Monsieur l’Attorney General, de mes sentiments humanistes les plus sincères.
Jacqueline Roussie
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France
Copies à : Monsieur le Président Bush, Mesdames Condoleezza Rice, Nancy Pelosi, Messieurs Harry Reid, William Delahunt et L’ambassadeur des USA en France