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José Saramago

« Les gens disent de moi : il est bon mais c’est un communiste. Maintenant, ils disent, c’est un communiste, mais il est bon » disait José Saramago qui vient de nous quitter à l’âge de 87 ans.

Né dans une famille pauvre en 1922 à Azinhaga dans la région de Ribatejo au Portugal, petit-fils de paysans analphabètes, apprenti serrurier et autodidacte, Saramago a reçu le prix Nobel de littérature en 1998.

Contestataire-né, il était de tous les combats. Il a participé activement à la révolution des oeillets de 1974 qui a renversé la dictature salazariste. Il criait partout son indignation et son dégoût quant au sort fait aux opprimés de notre monde.

Saramago dérangeait y compris dans son propre pays. En 1992, le gouvernement portugais l’accuse de « porter atteinte au patrimoine religieux des Portugais » et censure son roman « l’Évangile selon Jésus-Christ ». Saramago a quitté son pays pour s’exiler sur l’île de Lanzarote où il est décédé.

Défenseur acharné de la cause palestinienne, ses livres sont boycottés par Israël.

Saramago laisse derrière lui une oeuvre composée de pièces de théâtre, de poésie, et bien sûr de romans d’une grande originalité.
Dans « Le Dieux manchot » ( Albin Michel, 1987) par exemple, ce sont les opprimés qui sont les héros de l’histoire.

Plus qu’un écrivain, Saramago était un militant et une conscience morale.

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L’illusion de la liberté se perpétuera tant qu’il sera rentable de maintenir l’illusion. À partir du moment où l’illusion deviendra trop coûteuse à maintenir, ils démonteront simplement le décor, ils écarteront les rideaux, ils déplaceront les tables et les chaises et vous verrez alors le mur de briques au fond de la salle.

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