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Iran : en route pour la joie, par Uriel Da Costa.








Bakchich.info, vendredi 21 septembre 2007.


La machinerie d’une guerre « occidentale » contre l’Iran finit de se mettre en place. Ca promet.


Plusieurs sources autorisées du Pentagone et de services secrets « occidentaux » confirment l’existence de ponts aériens entre les États-Unis et les bases américaines de Diego Garcia (Océan indien), de Djibouti, d’Al Udeïd (Qatar), d’Irak et d’Asie centrale.

Les gros porteurs Antonov de toutes les sociétés de transport aérien des anciennes républiques soviétiques sont réquisitionnés depuis trois mois et pour les prochaines semaines à venir, afin d’acheminer vers ces destinations du fret militaire. Toutes les semaines, des réunions conjointes des état-majors américains et israéliens se déroulent à Washington et à Tampa (Floride), au commandement intégré des Forces spéciales.

Trois raisons essentielles à ces bruits de bottes assourdissants :

1) Les différents lobbies pro-israéliens travaillent sans cesse le Congrès et le Conseil national de sécurité pour faire passer le message suivant : la bombe iranienne représente un casus belli pour Tel-Aviv/si vous n’agissez pas nous le ferons nous-mêmes.

2) Les néo-cons reviennent en force dans les différentes administrations américaines et la presse internationale afin d’expliquer que des bombardements sur l’Iran constituent « la seule sortie honorable d’Irak/il faut frapper l’Iran pour refaire la donne ».

3) Enfin, il s’agit de rassurer les alliés fidèles des monarchies pétrolières, d’Egypte et de Jordanie, contre le grand méchant loup chi’ite. A la guerre globale contre la terreur s’ajoute désormais la politique de « containment » de l’arc chi’ite et celle de la fabrication d’une confrontation interne (fitna) au monde arabo-islamique.

Sur le plan géopolitique, trois événements viennent confirmer ces prédictions morbides :

1) Le dernier attentat d’un député libanais de la majorité anti-syrienne arrive à point nommé pour désigner - une fois de plus - Damas, allié indéfectible de Téhéran, comme le grand Mamamouchi de la déstabilisation régionale, support principal du terrorisme inter-planétaire. Nos amis libanais ont eu à subir, dernièrement, quelques désagréments dans l’usage de la téléphonie mobile, de la télévision et d’autres outils électroniques laissant fortement supposer que se déroulaient quelques exercices de brouillage préventifs.

2) Dans le même ordre d’idée, le dernier raid israélien sur le site syrien de Dair el-Zor ne visait pas une installation nucléaire mais était bien destiné à tester les moyens anti-aériens syriens et surtout à enregistrer leur signature radar (Bakchich a obtenu la confirmation que ce raid a été effectué sous couvertures d’avions radar américains Awacs).

3) Le 12 septembre dernier, le Jihad islamique de Palestine a tiré deux missiles Nasser et Qods contre la base israélienne de Trilim, dans le Negev, faisant 70 blessés. Contrairement aux usages israéliens en cours, cette opération n’a suscité aucune réaction car « l’armée israélienne se réserve pour une opération ultérieure de bien plus grande envergure », dit-on au sein du Aman, le service de renseignement de l’armée israélienne. Ce même service vient de s’équiper de l’équipement radar américain, dernier cri...

Enfin sur le plan franco-français et dans le cadre de la grande réconciliation sarkozyenne avec nos « amis » américains, trois péripéties viennent, malheureusement accréditer ce qui précède :

1) L’illuminé Hervé Morin, qui vient d’appeler la France éternelle à rejoindre les structures intégrées de l’OTAN continue une tournée expresse des popotes pour dire, en substance : « préparez-vous les p’tits gars, parce que cette fois-ci, on va y aller... »

2) Après sa dernière sortie sur RTL à propos de « la guerre avec l’Iran », notre himalayen ministre des Affaires Etrangères, qui a bien parlé sur l’ordre de l’Élysée, effectue une laborieuse opération de rétropédalage - ayant valeur d’une belle dénégation - dans l’avion qui l’amène à Moscou où il s’est fait copieusement engueuler par son homologue russe.

3) Le même himalayen French doctor, passé de l’ingérence humanitaire à l’ingérence « va-t’en guerre », effectue actuellement une tournée aux États-Unis pour des ajustements de langage à l’usage des semaines à venir. Ses interlocuteurs américains lui expliqueront que les préparatifs ne sont pas encore parachevés et que la fenêtre idéale de tir se situe entre la fin du ramadan et le début 2008, en pleine trêve de nos confiseurs. Nos amis perses pourraient-ils imaginer que les « occidentaux » pourraient ainsi se priver de leur dinde de Noël ? Enfin, les militaires qui font partie du voyage peaufineront l’interopérabilité des six Mirage 2000 qui viennent de déménager de Douchanbe pour la base afghane de Kandahar qui constituerait une des plateformes de lancement des bombardements aériens sur l’Iran.

L’heure est au repositionnement transatlantique et pro-israélien orchestré par l’Élysée. Ministre improbable d’une diplomatie française finissante, assumez, docteur Kouchner. Assumez ou partez ! Il est encore temps.

Uriel Da Costa


 Source : Bakchich.info www.bakchich.info




Iran Nucléaire : La plus importante concentration navale de l’histoire contemporaine au large du Golfe arabo-persique, par René Naba.

Pourquoi Bush peut déclencher une attaque contre l’Iran, par Jean Bricmont.


Créer les conditions d’un embrasement Chiite-sunnite, dans lequel on ferait jouer à l’Iran le rôle du bouc émissaire. <BR>
Sarkozy ou faire un barbecue dans l’Esterel en plein mois d’août un jour de Mistral, par Danielle Bleitrach.






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« Révolutionnaire, magistral, alarmant, alarmiste, déraisonnable... Inratable. » The Financial Times Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes… jusqu’à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place – à des (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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