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Hillary Clinton, Tony Blair, les faces sinistres de l’Occident

Un nouveau courriel rédigé par Hillary Clinton quand elle était secrétaire d’Etat de Barak Obama confirme que l’administration étasunienne a délibérement provoqué la guerre civile en Syrie. Une guerre civile que la candidate démocrate a l’élection présidentielle aux Etats-Unis a considéré comme étant la « meilleure manière » d’aider Israel.

Il nous apprend aussi que cette « grande et vertueuse » humaniste a estimé que c’est une « bonne chose » de menacer personnellement de mort la famille de Bachar el-Assad. Cette même Hillary Clinton a, rappelons-le, écrit dans ses mémoires que son pays a été derrière la création de l’organisation terroriste l’Etat islamique. S’il y a réellement une justice internationale, la place de cette dame n’est pas à la Maison Blanche où elle ambitionne de revenir en présidente, mais sur les bancs d’accusée du tribunal pénal international puis entre les quatre murs d’une cellule de prison. Il en est pourtant qui, malgré les révélations qui l’accablent, persistent à souhaiter son élection au motif que son rival républicain professe des idées et annonce une politique étrangère de l’Amérique qui sont une catastrophe à venir pour la paix et la stabilité du monde.

Pour en rester dans les révélations, nous signalerons qu’une autre personnalité occidentale, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair est lui aussi sous les feux de l’actualité et dans la tourmente pour le rôle criminel qu’il a joué au côté de Georges W. Bush coupable d’avoir prémédité l’agression militaire contre l’Irak et de l’avoir menée en mentant au monde entier sur les raisons qui la lui ont fait entreprendre. Ce sinistre personnage passé à la postérité comme ayant été le caniche de G. W. Bush, qui pensait probablement que le monde et le peuple britannique en particulier ont oublié sa criminelle contribution à la guerre aussi cynique que barbare faite aux Irakiens, est en passe d’être rattrapé et contraint à rendre compte pour cela.

Un rapport sur ses mensonges et forfaitures en tant que Premier ministre sur cette guerre va être en effet rendu public courant mois de juillet prochain, selon les sources qui ont déjà eu accès au contenu de ce rapport dit « Chilcot ». D’accablantes accusations prouvées sont portées contre lui, qui permettront à ceux qui se sont opposés à lui pour le rôle qu’il a fait tenir à la Grande Bretagne dans cette guerre de réclamer qu’il soit déféré devant la justice.

Si Hillary Clinton se fait gloire d’avoir contribué à déclencher la guerre civile en Syrie conduisant à la ruine totale de ce pays et s’en revendique en candidate à la présidence des Etats-Unis, le caniche de Bush n’est pas en reste lui aussi dans le cynisme assumé puisqu’il prétend vouloir jouer à nouveau un rôle dans les affaires du Proche Orient. Celui d’être l’organisateur d’une conférence régionale regroupant Israel et les Etats « modérés » arabes de la région en vue de mettre un terme au conflit israélo-palestinien et instaurer une paix globale entre Arabes et Israéliens.

Après avoir en tant que Premier ministre britannique fait la guerre à l’Irak, cause du chaos dans lequel est plongée la région, Blair a passé huit années à la tête du quartette censé avoir été constitué pour mettre fin au conflit israélo-palestinien durant lesquelles sa seule contribution a été de défendre l’Etat sioniste contre vent et marrée. Il a piteusement démissionné de la présidence du quartette parce des révélations ont fait apparaître qu’il a été plus occupé a faire fortune en jouant sur les entrées qu’il a auprès des Emirs arabes que de la situation dramatique du peuple palestinien. Chassé par la porte, il tente de revenir par la fenêtre mais toujours avec la révoltante intention de se servir des Palestiniens et des Arabes pour ses fins mercantiles et pour conforter les intérêts d’Israel.

Hillary Clinton et Tony Blair sont représentatifs de cette classe politique dirigeante occidentale qui est disposée au pire mais qui masque ses intentions en usant de discours suintant de morale et d’invocations des principes de respect des droits de l’homme.

»» https://www.djazairess.com/fr/lqo/5229499
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L’Etat voyou
William BLUM
Quatrième de couverture « Si j’étais président, j’arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les États-Unis. Définitivement. D’abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d’autres victimes de l’impérialisme américain. Ensuite, j’annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j’informerais Israël (…)
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Ceux qui se sont sagement limités à ce qui leur paraissait possible n’ont jamais avancé d’un seul pas.

Mikhaïl Bakounine

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