RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Revue de presse et d’entretiens

Syrie : Une semaine après l’offensive, quels sont les véritables objectifs de la prétendue « bataille de libération de Raqqa par les Etats-Unis » ?

Le 24 mai débutait l’offensive desdites Forces démocratiques syriennes [FDS] contre le prétendu État islamique, Daech, dans son fief à Raqqa. Tout au long de la semaine, nombre d’articles et d’entrevues ont analysé les véritables objectifs des USA venus les soutenir.

Avant de les passer en revue aussi brièvement que possible sans négliger les détails significatifs, il est important de souligner que tout syrien patriote ne pourrait que souhaiter la victoire des FDS contre Daech, s’il ne s’attendait à un énième coup tordu de l’Administration US et de ses alliés contre la Syrie et les Syriens, y compris les Kurdes.

I. Le 23 mai, dès l’annonce de l’offensive, le Général Amin Hoteit analysait dans les colonnes du quotidien syrien « Al-Thawra » les mobiles de cette dernière manœuvre des États-Unis, obligés de se rabattre sur les forces des Unités de protection du peuple [YPG], branche armée du Parti de l’Union démocratique kurde syrien [PYD], faute de pouvoir compter sur une intervention militaire terrestre « officielle » de la Turquie, vu qu’il leur serait difficile de la couvrir et de la justifier de la part d’un pays membre de l’OTAN sans en subir les conséquences :

  • Empêcher l’Armée syrienne et ses alliés de répéter la victoire de Palmyre à Raqqa ; auquel cas, un coup fatal serait porté au projet de mainmise des USA sur la Syrie par le biais du terrorisme international qu’ils ont créé et nourri.
  • Rétablir l’équilibre militaire stratégique, rompu depuis les avancées récentes de l’Armée syrienne sur le terrain, afin de regagner des cartes en vue des futures négociations à Genève pour le partage de la Syrie en « zones d’influences ».
  • Permettre aux forces de l’YPG d’étendre leur influence jusqu’au barrage sur l’Euphrate et le lac Al-Assad, en particulier, ce qui leur accorderait enfin un siège indépendant à la table des négociations [pourtant refusé jusqu’ici par la Turquie et les USA et réclamé par la Russie, Ndt], les pousserait à se désolidariser de plus en plus du gouvernement central à Damas, et les inciterait à instaurer le modèle de l’autonomie kurde irakienne avant d’en arriver à déclarer leur indépendance au moment jugé opportun.
  • Plus grave encore, l’objectif stratégique des USA de réoccuper graduellement l’Irak puis la Syrie, de façon masquée, en commençant par la prétendue assistance aux forces de l’YPG contre Daech pour en arriver à mettre en place leurs bases militaires comme cela s’est passé pour nombre de pays membres de l’OTAN dans les Pays du Golfe, d’Oman au Koweït en passant par les Émirats Arabes Unis, le Qatar, le Bahrein et l’Arabie saoudite.

C’est ainsi que l’Irak, d’où les USA ont été obligés de se retirer sans pouvoir édifier leurs cinq bases militaires prévues, est désormais le théâtre des manœuvres de 7000 soldats US sous différents titres, tandis que le Secrétaire général de l’OTAN parle de l’envoi de troupes supplémentaires pour soutenir la coalition internationale menée par les USA et les forces alliées « sunnites » sur le terrain. Et c’est ainsi que la Syrie, qui avait échappé jusqu’ici à toutes les tentatives de présence militaire US sur son territoire, se retrouve avec 250 soldats US entrés sans autorisation sous prétexte d’aider les FDS à libérer Raqqa de Daech.

Et le Général Hoteit de conclure que dans les deux cas les USA cherchent à étendre l’influence kurde de Mossoul l’irakienne à Raqqa la syrienne.

II. Le 24 mai, M. Nasser kandil au cour de son émission bi-hebdomadaire de 60 minutes a envisagé trois hypothèses, en privilégiant la dernière :

  • Le camp turco-israélo-saoudo-qatari, toujours mené par les USA, remporte des victoires dans le nord de la Syrie, pendant que les forces FDS/US créent un fait accompli à Raqqa ; auquel cas, les USA pourront imposer au camp adverse [Syrie, Iran, Hezbollah, Russie] de nouvelles conditions de négociation à leur avantage.
  • Le camp turco-israélo-saoudo-qatari échoue au nord, le camp adverse avance, mais les forces FDS/US prennent Raqqa ; auquel cas, le « Groupe d’opposition de Riyad » perd sa place au niveau des négociations, remplacé par les représentants politiques des FDS ; autrement dit, Saleh Muslem [ou Mussalem] et Haytham Manna remplacent le chouchou de la France : le bien nommé Riyad Hijab.
  • Le camp turco-israélo-saoudo-qatari et les forces FDS/US échouent, le camp adverse avance ; auquel cas les représentants politiques de tous les bords ne peuvent plus dépasser le plafond consenti par l’État syrien prêt au dialogue pour la paix.

III. Le 25 mai, M. Ali Mortada, journaliste de la chaîne Al-Mayadeen, s’appuyant sur les analyses militaires, met l’accent sur la détermination des États-Unis à modifier la situation sur le terrain en faveur des « forces complices » dans le but de concrétiser le plan initial israélo-américain de remodelage du Moyen-Orient passant par la dislocation de la Syrie et de l’Irak en mini-états et en « zones d’influences ». En bref :

  • En Syrie, les USA cherchent à créer leur zone d’influence à l’est du pays, face à la zone ouest sous contrôle de l’État syrien soutenu par la Russie ; l’offensive kurde présentée comme « arabo-kurde » ayant pour but de rassurer la Turquie contre le projet de création d’un État kurde à ses frontières.
  • En Irak, les USA veulent libérer Al-Anbar et Ninive en s’appuyant sur des forces qu’ils qualifient de « sunnites », ce qui consacrerait définitivement sa partition en trois états [sunnite, chiite et kurde] préalablement à leur mainmise totale sur le pays et, par conséquent, romprait toute communication directe entre les maillons de l’Axe de la résistance [Iran, Irak, Syrie, Liban].

Les preuves à l’appui de ce scénario étant fondées sur les réalités du terrain, notamment la libération du passage d’Ar-Rutba, ouvrant la route vers la Jordanie, et l’abandon du passage d’Al-Tanaf, ouvrant la route vers la Syrie à Daech. Ce qui permettrait aux forces alliées des USA, en Jordanie, d’intervenir dans la région d’Al-Anbar.

Et empêcherait les forces alliées à l’Axe de la Résistance, que ce soit le Hachd al-Chaabi irakien [dont les USA refusent la participation à la libération de Mossoul et de Fallouja prétextant leur sectarisme, Ndt] ou d’autres, d’intervenir en Syrie pour combattre Daech à Raqqa, à Deir ez-zor et dans les autres villes de la région d’Al-Djezireh au nord de la Syrie.

IV. Le 25 mai, un débat concernant cette offensive FDS/US a réuni trois personnalités syriennes sur le plateau d’Al-Alam TV

  • M. Nizar al-Bouch, chercheur et spécialiste en affaires politiques russes, est intervenu par Skype de Moscou.

Il a rappelé que les FDS avaient refusé de coopérer avec les Forces russes contre Daech et que, suite à la libération de Palmyre et d’Al-Qariatayn, les diplomates et militaires russes avaient clairement annoncé que la prochaine étape serait Raqqa ; ce que les USA ne pouvaient tolérer, d’où les violentes attaques terroristes du Front al-Nosra sur les quartiers résidentiels et les civils à Alep et à Khan Toumane afin d’occuper l’Armée syrienne et l’empêcher de libérer Raqqa et Deir ez-Zor.

En bref, son intervention se résume à dire que, par cette opération FDS/US autour de Raqqa, les USA cherchent à sauver la face devant l’opinion publique locale et internationale qui commencent à sérieusement douter de leur volonté de frapper Daech, tout en espérant imposer un fait accompli qui aboutirait à la partition de la Syrie grâce à un coup de bluff incroyable par lequel Daech remettrait Raqqa à son allié US ! Incroyable ? Il rétorque : « Les USA ont créé le Front al-Nosra, Daech et les FDS. Ils ordonnent et leurs créatures exécutent ! ».

  • M. Khaled Issa, représentant du Parti de l’Union démocratique [PYD] en France.

Il n’a ni relevé ni discuté de ce coup de bluff et a déclaré que les affaires militaires n’étaient pas de son ressort puisqu’il les lit dans la presse comme tout un chacun. Cependant, en tant que représentant de la branche politique du PYD, il pense qu’il faudrait non seulement libérer Raqqa, mais toutes les zones du nord de la Syrie sous administration autonome kurde, précisant qu’il signifiait la région située à l’Ouest de l’Euphrate dont Jarablous et A’zaz.

Quant aux velléités séparatistes des Kurdes syriens, ce serait plutôt « certains autres » qui les ont ostracisés en refusant leur participation aux négociations de Genève [Quels autres ? Objectivement, ce ne sont ni les Syriens, ni les Russes, qui ont empêché cette participation, bien au contraire ils n’ont cessé de la réclamer. Ne serait-ce pas plutôt De Mistura obéissant aux ordres des USA et aux exigences de leurs alliés, pour lesquels le « Groupe de Riyad » devait être considéré comme le seul représentant du peuple syrien ? ; Ndt].

Et enfin, M. Issa a justifié l’intervention des FDS/US contre Daech à Raqqa, comme le veut la propagande, par la supériorité psychologique, combative et organisationnelle des FDS comparativement à l’Armée syrienne.

  • M. Turki al-Hassan, Général de l’Armée syrienne à la retraite

Il a regretté qu’un « frère syrien » parle de l’Armée syrienne en ces termes alors qu’elle se bat, avance, libère ou meurt dans un combat féroce ourdi par une coalition de grandes et petites puissances depuis 5 ans. Et, sans se prononcer sur l’éventuel coup de bluff USA/Al-Qaïda, il a rappelé que lorsque les Peshmergas kurdes sont entrés dans la région de Sinjar et de Tal-Afar en Irak, Daech s’est retiré sans combattre. Idem, lorsque les PYD syriens sont entrés dans Al-Chaddadi et Al-Hole en Syrie.

À son avis, cette offensive n’était pas vraiment une surprise et était prévisible depuis que Saleh Muslem a déclaré, en mars dernier, que les FDS étaient fin prêts pour libérer Raqqa, mais qu’il leur manquait une couverture politique. Maintenant qu’ils sont couverts par les USA et que la Russie leur propose son aide, la libération de Raqqa est possible, mais risque d’être longue et difficile pour deux principales raisons : la population très majoritairement arabe et l’afflux permanent de terroristes daechiens, à partir de la frontière turque, qui fait que les estimations parlant de 3000 à 5000 de leurs combattants à Raqqa pourraient être largement dépassées. Libération qui restera difficile, même si les FDS mettaient toutes leurs forces dans la bataille ; lesquelles forces sont estimées entre 38 000 et 46 000 combattants, dont 12 000 seraient engagés dans la bataille de Raqqa.

A noter des appellations inconnues jusqu’ici lorsqu’il nous dit qu’à sa connaissance, les FDS intègrent les forces des YPG ; des forces de l’ASL [l’Armée prétendument Syrienne Libre] rebaptisée « armée d’Abou Ays » [transcription phonétique] ; les forces du Tayyar al-Ghad [signifiant le Courant de Demain, pour ne pas dire le Courant du Futur] composé par l’homme des Saoudiens, Ahmad al-Jarba ; avec, évidemment, les centaines de boys US expédiés ouvertement en Syrie.

V. Le 27 mai, M. Fayçal Jalloul, chercheur à l’Académie de Géopolitique de Paris, interrogé par la chaine libanaise NBN, résume la situation en soutenant que Daech a outrepassé la volonté de ses créateurs pour réaliser ses propres objectifs, si bien que son élimination est devenue la priorité des priorités pour tout le monde, sauf les USA.

À l’appui de cette affirmation M. Jalloul rappelle que, de l’aveu même d’Hilary Clinton, les USA ont créé Daech d’abord pour combattre « le régime syrien », ce n’est qu’à la marge de ce premier objectif qu’il leur a servi à profiter des dissensions entre Irakiens.

Il explique que s’ils se sont rabattus sur les Kurdes c’est parce qu’ils refusent que l’Armée syrienne l’emporte sur Daech, car cela maintiendrait et renforcerait Bachar al-Assad à son poste de Président ; ce qu’ils refusent catégoriquement. La preuve en est leur désappointement évident devant la victoire de l’Armée syrienne soutenue par les forces aériennes russes à Palmyre ; leur opposition à toute résolution du Conseil de sécurité qui l’encouragerait à libérer d’autres villes ; leur refus récent de coopérer avec la Russie pour libérer Raqqa, coordination ne signifiant pas coopération ; leurs dernières déclarations insistant de nouveau sur la destitution du Président syrien d’une manière ou d’une autre.

En bref, M. Jalloul pense que l’Administration US n’a toujours pas modifié sa stratégie première en Syrie : introduire Daech sur son territoire, se débarrasser ensuite de Daech et du régime syrien en les laissant s’entretuer, puis amener leurs amis favoris au pouvoir.

Pour lui, la relation entre ce qui se passe en Irak et autour de Raqqa correspondrait quand même au fameux « Plan B » annoncé par John Kerry en cas d’échec des négociations de la 3ème session de Genève 3, puisqu’on observe depuis leur interruption que les USA se sont arrangés pour maintenir la « trêve », sont entrés sous prétexte de combattre Daech en Irak et dernièrement en Syrie, pour empêcher l’Armée syrienne de récupérer Raqqa et Deir ez-Zor avec ses alliés, notamment la Russie.

VI. Le 30 mai, le Général Amin Hoteit revient sur les événements de la semaine dans les colonnes d’Al-Thawra : pour dégager quatre mobiles supplémentaires à l’offensive FDS/US sur Raqqa :

1. L’intention très claire des USA de faire pression sur Daech pour le pousser vers le nord, et plus particulièrement vers la ville d’Alep, afin d’empêcher l’Armée syrienne de la libérer complètement, auquel cas ils n’auraient plus grand-chose à négocier pour garantir leurs intérêts en Syrie.

2. La menace de partition par le projet d’une Syrie fédérale dont les USA et la Russie auraient préalablement discuté et qui aurait été volontairement divulgué à la presse locale sous la forme d’un « Projet russe pour une nouvelle Constitution en Syrie ». [Projet publié initialement par Al-Akhbar, puis démenti par la Russie et la Syrie. Il serait l’œuvre de l’Institut US « Carter » et aurait été rédigé en collaboration avec certains opposants syriens aux USA ; Ndt]. Une manœuvre par laquelle les USA chercheraient à atteindre deux objectifs :

  • s’assurer l’entière collaboration des Kurdes en exploitant leur rêve d’un État indépendant ;
  • faire pression sur les autorités syriennes en menaçant de briser l’unité du pays.

3. L’incitation de l’Armée syrienne à se diriger vers Raqqa pour une bataille à laquelle elle n’est peut-être pas suffisamment préparée. D’où deux risques majeurs qui serviraient les intérêts des USA :

  • perdre à Raqqa, rater l’occasion de libérer Alep, voire perdre de nouveau Palmyre ;
  • installer une animosité définitive entre les forces des YPG et le gouvernement central syrien.

4. Les rumeurs tendant à faire croire que les USA auraient la réelle intention de faire pression sur la Turquie pour qu’elle modifie son comportement à l’égard de Daech et des Kurdes à la fois. Ce qui n’entraînera certainement pas une confrontation entre ces deux pays alliés au sein de l’OTAN dont les prises de position ne dépassent pas le cadre d’un jeu de rôles, sans plus.

Alors que sur le terrain, l’ouragan terroriste Daech souffle de Raqqa à A’zaz et Efrin. En effet :

  • Daech a réussi cette semaine à intensifier sa présence dans le nord syrien en se dirigeant directement vers Mareh et A’zaz, s’en prenant à toutes les autres factions armées [lesquels fuient vers la Turquie qui leur ferme sa frontière ; Ndt] ; ce qui arrange les USA car l’avancée de Daech rend la bataille d’Alep plus difficile, surtout que la stratégie russe actuelle ne consiste plus à achever le grand nettoyage mais à protéger l’Armée syrienne contre les attaques terroristes et à maintenir les acquis précédents ; ceci parce que ses intérêts reposent sur la lutte contre le terrorisme et la création des conditions d’une solution pacifique.
  • La Turquie a ordonné à ses forces régulières de pénétrer le territoire syrien sur 700 mètres en direction d’Efrin. Une mission guerrière censée délivrer trois messages. Le premier aux USA afin de leur signifier son mécontentement pour l’assistance accordée aux Kurdes. Le deuxième aux kurdes pour leur dire qu’elle ne leur permettra pas de relier la région de Efrin à l’ouest à la région kurde de Aïn al-Arab/Kobané à l’est. Le troisième aux autorités syriennes pour réaffirmer que ce qui se passe au nord de la Syrie fait partie de sa sécurité nationale.
  • Les Kurdes de l’YPG ont sans doute réalisé les dangers de leur offensive puisqu’ils semblent ne plus vouloir gouverner Raqqa, mais laisser le choix à ses habitants [contrairement à leur annonce initiale d’intégrer Raqqa à leur régions d’administration autonome ; Ndt]. S’ils ont bien évalué la situation, ils ont dû comprendre que leurs forces ne leur permettraient pas d’accomplir leur mission bien qu’ils soient soutenus par un millier de soldats et officiers US, lesquels ne combattront pas à leur côté, mais resteront sur les lignes arrières pour se contenter de les diriger, car les USA ne sont pas prêts à recevoir des cercueils en provenance de Raqqa, ni ne veulent mettre fin à cette guerre. Ils ont dû comprendre que l’humeur locale leur est défavorable et refuse de remplacer un violeur par un autre.

Finalement, tout ce qui précède indique que ladite « Bataille de libération de Raqqa par les USA » n’est rien d’autre qu’une manœuvre destinée à pérenniser leur « guerre d’usure par procuration » en empêchant l’Armée syrienne de libérer effectivement la Syrie du terrorisme qu’ils prétendent combattre, et un prétexte pour retarder le « processus politique » soutenu par la Russie, tant qu’ils ne tiennent pas les cartes pouvant leur permettre d’exercer les pressions susceptibles de l’orienter dans le sens de leurs seuls intérêts en Irak et en Syrie.

Revue de presse et d’entretiens par Mouna Alno-Nakhal

31/05/2016

Sources :

I. Amin Hoteit / Al-Thawra, 23 mai 2016

http://thawra.sy/_kuttab_a.asp?FileName=29087458220160523005514

II. Nasser Kandil / 60 minutes Top News, 24 mai 2016

https://www.youtube.com/watch?v=y4kNJSKmir8

III. Ali Mortada / Al-mayadeen, 25 mai 2016

http://www.almayadeen.net/news/reports/36207

IV. Trois personnalités syriennes / Al-Alam, 25 mai 2016

https://www.youtube.com/watch?v=8XD34SqyEZU&feature=youtu.be

V. Fayçal Jalloul sur NBN, 27 mi 2016

https://www.youtube.com/watch?v=rJXZ1XRRU1Q&feature=youtu.be

VI. Amin Hoteit / Al-Thawra, 30 mai 2016

http://thawra.sy/_kuttab.asp?FileName=28624124420160529205104

***

URL de cet article 30457
   
Bernard Klein. Les expressions qui ont fait l’histoire. Paris, E.J.L. 2008
Bernard GENSANE
Ce qu’il y a d’intéressant avec les phrases historiques, c’est que, souvent, elles n’ont pas été prononcées par les personnes à qui on en a attribué la paternité. Prenez la soutière (je sais, le mot "soutier" n’a pas de féminin, mais ça ira quand même) du capitalisme américain qui siège au gouvernement français, Christine Lagarde. Elle a effectivement, lors de la flambée du prix des carburants, conseillé au bon peuple d’utiliser le vélo plutôt que la voiture. Mais la reine Marie-Antoinette, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

En 2001, on nous a dit que la guerre en Afghanistan était une opération féministe. Les soldats US libéraient les femmes afghanes des talibans. Peut-on réellement faire entrer le féminisme dans un pays à coups de bombes ?

Arundhati Roy

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.