Revue de presse
Le 28 novembre à 18H39, le chercheur syrien Basel al-Khatib décrivait la situation brièvement et en ces termes :
Tableau général et contexte stratégique :
• Opérations ordonnées par les sionistes...
• Mot de passe : « Al-Assad joue avec le feu », (phrase prononcée le 26 novembre 2024 par Netanyahou lorsqu’il a annoncé son accord sur le cessez-le-feu au Liban, Ndt)...
• Attaque des campagnes d’Alep et d’Idlib par des troupeaux terroristes...
• Attaque planifiée censée se transformer en une guerre d’usure longue et cruelle et dont l’exécution était prévue pour le cas où la Syrie participerait directement à la guerre contre l’entité sioniste...
• C’est donc une attaque qui se prépare depuis longtemps...
• L’attaque est actuellement gérée par une cellule d’opérations comprenant des sionistes, des Turcs, des Étasuniens, des Britanniques et des Ukrainiens...
• Tous les équipements, munitions et armes, que les Étasuniens ont transportés ces derniers (…)Lire la suite »
Avant-propos
Le processus d’Astana a été lancé en janvier 2017 suite à la libération d’Alep, par l’Armée syrienne et ses alliés, et à l’‘Accord de cessation des hostilités’ conclu entre les trois États garants, Russie-Iran-Turquie, avec l’assentiment de la Syrie mais sans sa signature.
La Turquie, garante des factions armées de ladite ‘opposition syriennne armée modérée’ représentées à Astana, s’était engagée à les séparer des groupes de terroristes armés du Front al-Nosra et de Daech, exclus de l’accord. Les factions armées kurdes n’étaient pas représentées du fait de l’opposition de la Turquie. La Russie et l’Iran s’étaient chargés du mécanisme de surveillance de la mise à exécution de ce premier accord d’Astana 1.
Par la suite, les sessions successives et notamment Astana 4, tenue le 4-5 mai 2017, ont abouti à la délimitation de trois zones de désescalade, aujourd’hui libérées par l’Armée arabe syrienne et ses alliés : la région de Daraa dans le Sud, la Ghouta orientale (…)Lire la suite »
Dans un article précédent concernant la « diplomatie humanitaire » de la France, nous avons écrit : « La France annonce qu’elle rend hommage à une organisation terroriste dont le monde a entendu parler pour la première fois, après qu’elle eut massacré les volontaires de la défense civile à Alep, comme l’a prouvé la chercheuse jordanienne, Mme Hayat al-Hweik, sur Al-Mayadeen TV le 23 juillet » [*] ; ce qui a suscité quelques interrogations. Nous nous sommes juste trompés de date, l’émission ayant été diffusée le 22 juillet.
Pour rappel, l’émission faisait suite à l’annonce par le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères qu'Israël avait évacué de Syrie, en pleine nuit, des membres de l’organisation prétendument humanitaire nommée « Casques blancs » à la demande de Trump, de Trudeau et de pays européens, comme l’a expliqué Netanyahou dans un Tweet ; la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Canada ayant annoncé être disposés à les accueillir. Les médias locaux (…)Lire la suite »
Le 21 avril 2018, le quotidien Le Parisien titrait : « En même temps, le péché mignon de Macron » rapportant qu’à ce propos le présidant français aurait précisé :
« Excusez-moi, vous avez dû le noter, j’ai dit en même temps. Il paraît les amis que c’est un tic de langage... Je continuerai de le dire dans mes phrases et dans ma pensée, car ça signifie que l’on prend en compte des principes qui paraissaient opposés » [1].
Des principes qui paraissaient opposés, suggérant qu’en réalité ils ne le seraient peut-être pas lorsqu’il s’agit de mes intérêts ? Est-ce une politique efficace ? Avant de répondre à la question, revenons sur deux communiqués successifs illustrant très clairement cette locution « en même temps » devenue, pour certains, la marque de fabrique de la présidence Macron.
I. Le communiqué conjoint russo-français relatif à une opération humanitaire en Syrie publié par le Palais de l’Élysée le 20 juillet courant.
La Présidence nous apprend qu’il s’agit d’une (…)Lire la suite »
Le dialogue entre Syriens patriotes n’a pas attendu l’« opération » d’Astana, terme adopté par le quotidien syrien Al-Watan pour désigner les négociations en vue d’un règlement politique de la guerre contre la Syrie, telles que prévues par le plan de cessation des hostilités, garanti par la Russie et la Turquie, entré en vigueur le 29 décembre dernier à minuit, et adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations Unies sous la Résolution 2336 du 31 décembre 2016.
Le dialogue est déjà commencé entre les représentants des différents partis sur les plateaux des télévisions nationales. Pour exemple : l’émission d’Al-Akhbariya TV de ce 3 janvier 2017 où le débat mené par la journaliste Rania al-Zannoun a réuni :
– • Mme Majd Niazi, Secrétaire générale du mouvement « Souriya al-Watan » [Syrie, la Patrie], regroupant 5 partis de l’opposition, 16 organisations civiles et nombre de personnalités indépendantes.
– • M. Fateh Jamous, l’un des dirigeants de la « Coalition des (…)Lire la suite »
Ce 29 novembre, la joie, certes mêlée de tristesse, de sang et de larmes, avait envahi le cœur des Syriens. Toutes les sources fiables leur apprenaient que 14 quartiers de l’est d’Alep étaient libérés des terroristes, que des milliers de leurs habitants séquestrés depuis l’été 2012 avaient pu -malgré les tirs des snipers qui tiraient sur ceux qui les fuyaient- rejoindre les positions de l’Armée syrienne, que la centrale hydraulique de Souleiman al-Halabi située dans ces quartiers avait été récupérée et en cours de réparation, que le croissant rouge et les hôpitaux privés et publics s’étaient préparés à les accueillir, que la Russie allait dépêcher des hôpitaux mobiles pour parer aux manques de lits et de moyens, que les parents et amis encore en vie les attendaient à tous les couloirs de sortie…
Les Français qui auraient tendance à mettre en doute la parole des Syriens, pourraient peut-être se donner la peine d’écouter l’un des leurs raconter « cette vraie bonne nouvelle » [1]. (…)Lire la suite »
Le 3 octobre, lors d’une émission de décodage de l’hystérie occidentale devant l’avancée de l’Armée syrienne et de ses alliés dans Alep, le Général Amine Hoteit avait déclaré :
« Si les États-Unis avaient le moindre espoir qu’Alep ne soit pas libérée des terroristes au minimum d’ici deux mois, ils auraient agi autrement. Mais force est de constater que la Syrie et ses alliés, notamment la Russie, en ont décidé autrement. D’où leur « plan C », initié à Deir ez-Zor, pour prendre la ville en otage et atteindre trois objectifs : Délimiter à l’est une région ouverte sur l’Irak pour l’isoler de la Syrie. C’est pourquoi ils empêchent la progression de l’Armée syrienne en détruisant les ponts, exactement comme Israël avait procédé au Liban lorsqu’il avait envahi le Sud, démolissant quatre ponts principaux afin de l’isoler du reste du pays en le transformant en zone désarmée, dépeuplée et sous tutelle de l’ONU.Réussir à « libérer Mossoul » selon le plan des USA et non selon celui des (…)Lire la suite »
Les « casques blancs » ont loupé le prix Nobel de la paix, car démasqués ; et voici que « des médecins du monde » prennent le relai [1] : « Oyez, oyez bonnes gens, notre indignation doit faire cesser le massacre d’Alep par les forces russes et du régime [syrien, bien entendu]. Signez et faites signer « notre » pétition, le sort des Alépins en dépend. Que nos voix puissent faire basculer l’histoire en sortant les dirigeants du monde de leur honteuse indifférence. PS : et surtout n’oubliez pas de faire un don ! ».
Sinistre indignation au moment même où le sort des Alépins a, peut-être, cessé de dépendre des dirigeants de « votre » monde, du fait d’un cinquième veto russe ce 7 octobre [2] ; un veto venu les empêcher de faire basculer l’histoire de cette ville meurtrie et de tant d’autres villes, sacrifiées sur l’autel de leur insatiable rapacité et de leur incomparable arrogance.
Sérieusement, avez-vous trouvé que MM. Ayrault et Kerry, pour ne citer que ces deux dirigeants du (…)Lire la suite »
Hier et aujourd’hui, la presse écrite et télévisée du Levant honore la vie et l’œuvre de l’homme politique et écrivain engagé, Nahed Hattar, citoyen jordanien assassiné ce dimanche par un « Takfiriste », comme l’affirment les autorités jordaniennes ; une brève définition de cette catégorie d’assassins regrouperait ceux qui rejettent autrui et agissent pour réduire au silence l’autre qui ose penser autrement.
Des autorités jordaniennes qui auraient profité d’une caricature, dont il n’est pas l’auteur et qu’il n’avait fait que reprendre sur son compte Facebook, pour l’accuser d’incitation aux dissensions confessionnelles et engager des procédures judiciaires à son encontre.
Il s’était pourtant excusé d’avoir involontairement heurté la sensibilité de quelques uns, et avait expliqué qu’il avait repris la caricature en question sur sa page pour illustrer la manière dont les terroristes imaginaient Dieu et le paradis. Trop tard, la machine de la haine s’était emballée et l’a fauché (…)Lire la suite »
Ce qui se passe dans le nord de la Syrie, et plus particulièrement dans la région d’Alep, depuis la reddition des groupes terroristes retranchés à Daraya, échappe aux esprits superficiels des prétendus opposants révolutionnaires syriens qui pleurent à tour de rôle devant les écrans des canaux satellitaires saoudiens, et d’ailleurs, sur la défaite de leurs milices, car une entente a bien eu lieu entre les grands.
Pour Nasser Kandil [1], cette entente se résume à dire que les Saoudiens auront à payer la facture des guerres dans la région et que la Turquie sauve sa peau aux dépens des Kurdes « autonomistes » du nord de la Syrie, lesquels ont bénéficié du soutien de la Russie, de la Syrie et de l’Iran, jusqu’à ce que leurs chefs remettent leur sort entre les mains des États-Unis qui les ont trahis en les vendant aux Turcs, après avoir eux-mêmes trahi leur patrie syrienne.
En effet, le tri entre les groupes armés terroristes et les groupes armés prétendument « modérés », exigé par (…)Lire la suite »