bonjour,
tout cela est juste est bon, mais ne prend pas en compte un élément qu’il me semble essentiel de rappeler : le fait qu’Haïti, et particulièrement sa capitale, est située à l’endroit même où deux plaques tectoniques se chevauchent. apparemment 50 kilomètres seulement, sur une ligne de près de 300, ont rompu la tension à laquelle les deux plaques sont soumises. cela signifie qu’à court ou moyen terme (un spécialiste évoquait moins de 50 ans), d’autres tremblements de terre d’une envergure comparable sont presque inévitables.
comment dans ce cas, envisager une reconstruction à cet endroit même, et se projeter en avant avec une telle menace sur les épaules ?
est-il possible de construire assez solide pour résister aux forces inhumaines de la nature, et ne serait-il pas plus judicieux d’attendre la fin de la fureur des éléments avant de reconstruire ?
n’y a-t-il pas possibilité de construire ailleurs, ou d’étudier de fond en comble toutes les hypothèses géologiques avant de se lancer dans un plan Marshall ?
au sujet des militaires américains, c’est en effet assez étonnant de les voir débarquer ainsi sur ce territoire : pas très loin de Cuba, pas très loin du Venezuela... qui sait ?