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Extradition de l’ex-Premier Ministre Libyen Baghdadi Mahmoudi : Morceaux Choisis !

1. Mohamed Ben Salem, Ministre Tunisien de l’Agriculture, a déclaré, ce mercredi, à un quotidien arabophone que :

 l’extradition de Baghdadi Mahmoudi a été avalisée par les trois Présidents (de la République, du Gouvernement et de l’Assemblée Nationale Constituante) et signée par tous les membres du Gouvernement ;

 les responsables libyens ont promis de bien le traiter et que le Gouvernement (Tunisien) leur fait confiance. A preuve : dès son arrivée en Libye, M. Baghdadi Mahmoudi a eu droit à un examen médical ;

 Selon lui, les membres de l’opposition et les Défenseurs des Droits de l’Homme devraient être, normalement, les premiers à appeler à l’extradition des criminels et à les juger.

En outre, le lendemain de ladite extradition, il a déclaré, sur Al Watanya 1 (la première Chaine Publique Tunisienne, l’équivalent de France 2), qu’il a confiance à la justice libyenne qui, selon lui, a toujours été, même sous le régime de Kadhafi, juste, indépendante et transparente.

2. Samir Dilou, Ministre (Défonceur)-des-Droits de l’Homme et Porte-parole du Gouvernement Tunisien, a reconnu, sur les ondes de ShemsFM, que le Gouvernement a commis une erreur dans la façon d’informer la Présidence (de la République) de l’extradition de l’ex-Premier Ministre Libyen Baghdadi Mahmoudi aux autorités libyennes, en ajoutant : Il s’agit d’un malentendu, le Gouvernement a présenté ses excuses au Président de la République Moncef Marzouki.

Le Porte-parole du Gouvernement a, en outre, expliqué que s’il n’a pas souhaité réagir aux critiques sur l’extradition de Baghdadi Mahmoudi, c’est, simplement, pour préserver les intérêts du pays.

3. Hamadi Jebali, Président du Gouvernement Tunisien, a déclaré, ce jeudi 28 juin 2012, à la sortie d’un entretien avec son homologue français Jean-Marc Ayrault, que la polémique née de l’extradition de l’ancien Premier Ministre libyen Baghdadi Mahmoudi, pour laquelle le Président Moncef Markouzi n’a pas été consulté, était une "affaire réglée, terminée".

Salah HORCHANI

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La rose assassinée
Loic RAMIREZ
Vieilles de plus de 50 ans, souvent qualifiées par les médias de narco-terroristes, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), restent avant tout une organisation politique avec des objectifs bien précis. La persistance de la voie armée comme expression ne peut se comprendre qu’à la lumière de l’Histoire du groupe insurgé. En 1985, s’appuyant sur un cessez-le-feu accordé avec le gouvernement, et avec le soutien du Parti Communiste Colombien, les FARC lancent un nouveau parti (…)
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Je ne pense plus que les journalistes devraient bénéficier d’une immunité particulière lorsqu’ils se trompent à ce point, à chaque fois, et que des gens meurent dans le processus. Je préfère les appeler "combattants des médias" et je pense que c’est une description juste et précise du rôle qu’ils jouent dans les guerres aujourd’hui.

Sharmine Narwani

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