On peut être rassuré sur l’actuel Premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron, ce gras poulet de batterie issu de la très haute société anglaise : c’est un authentique défenseur des libertés. Un vrai “ Charlie ”.
Sauf pour les travailleurs de son pays, ceux des secteurs publics en particulier. Partant du principe que les grèves de fonctionnaires ne sont « jamais justifiées », il prévoit d’imposer que 40% de syndiqués se déclarent favorable à une grève pour la rendre légale. Il envisage également la possibilité de remplacer les grévistes, ce que le droit ne permet pas pour l’instant, et d’imposer un délai d’au moins trois mois entre chaque grève. Il s’agit là, selon la presse britannique de véritables mesures de répression (crackdown) qui rendraient quasiment impossibles toute grève dans le secteur public.
La secrétaire générale de la grande fédération des syndicats (Trade Union Congress), Frances O’Grady, a déclaré à ce sujet : « nous avons déjà l’une des législations les plus dures du monde pour les syndicats. Aucune démocratie n’a mis en place ce genre de restriction ».
Ces derniers mois, les travailleurs se sont retrouvés dans des mouvements de masse pour protester contre le gel des salaires et les disparités salariales. La classe ouvrière britannique, qui semblait en état de quasi léthargie depuis un bon moment, a repris du poil de la bête.
Mais le défenseur des libertés Cameron veille …
Lire ici l’analyse de l’Independant