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Ils se sont appropriés les concepts, les « solutions », les mots et jusqu’aux hommes de droite

Comment le PS a apporté sa pierre à la « trumpisation » de la France

Ainsi donc la grande affaire de cette fin d’année, en France même, est de commenter, d’analyser doctement, de tenter de comprendre le phénomène Trump. Et bien entendu d’en tirer des leçons savantes pour l’Hexagone et de faire mine de s’inquiéter de la contagion.

Même si ce « phénomène » n’était au fond pas si imprévisible, comme l’atteste la lucidité de ceux qui ont bien voulu se pencher sur la bouilloire politique qu’a créée la fracture sociale abyssale des États Unis [1]. La stupéfaction, au fond, ne semble provenir que de l’aveuglement des média dominants et d’un « politiquement correct », qui en faisant d’Hillary Clinton LA candidate évidemment souhaitable, n’a probablement fait que renforcer les thèses de l’outsider improbable. Alors, puisqu’il est de bon ton de faire le parallèle catastrophiste entre les EU et la France, voyons donc comment la « Gauche » gouvernante a su nous prémunir du risque.

A l’heure ou les factions éclatées du PS moribond se débattent encore, et où Manuel Valls feint de nous mettre en garde contre la mort possible de la gauche, on peut risquer un résumé de l’action du gouvernement en particulier et du PS en général au cours de ce quinquennat, et en imaginer les conséquences sur la légitimité du politique en France. Non pas en une analyse savante et puissante des conditions économiques sociales et politiciennes qui ont dicté les choix, mais en un constat effaré, fait par des militants de base, du désarroi qui s’empare des gens de gauche en cette fin de partie.

Les notables du PS à quelques exceptions près, élus ou pas, ont patiemment et obstinément œuvré à désemparer les classes populaires au lieu de les mobiliser, au lieu de les appuyer et les guider dans leurs luttes, ce qui serait le rôle historique d’un parti « socialiste » [2]. Ils se sont allègrement et sans états d’âme approprié les concepts, les « solutions », les mots et jusqu’aux hommes de la droite libérale. Et cela non pas pour les affaiblir et les phagocyter, mais bien pour mieux les singer, voire pour leur faire la courte échelle comme le montre l’épisode le plus pathétique de cette fin de mandat. Ils ont ainsi sabordé leur rôle historique, qui est de reconnaître la lutte des classes, de mobiliser pour ce combat, d’armer intellectuellement, de légiférer dans ce sens. Non pas de démobiliser par des cadeaux électoraux, mais d’aider à reconquérir une dignité par la mobilisation et la lutte.

Servi par sa majorité, le président a trahi ses engagements les plus emblématiques et déçu son électorat politisé, préparant ainsi le terrain à une échéance politique catastrophique qui non seulement consacrera la défaite de son parti, mais laissera un paysage politique dévasté et dangereux. Ajoutant une pièce maîtresse au désarroi politique.

Le président et son gouvernement enfin, et c’est le plus grave dans l’histoire du socialisme, ont ravagé l’imaginaire « de gauche », accréditant l’idée que les espoirs et les buts qui lui donnent chair seraient non seulement définitivement hors de portée, mais dépassés, obsolètes, ineptes, néfastes...

La grande question historique qui a agité Manuel Valls au cours de son mandat, l’a-t-il assez répété, est donc de savoir si « la gauche peut mourir ». Ou pas.

Mais bien entendu, lorsque cet homme parle de « gauche », tout le monde l’a bien compris, il s’agit de l’organe auto étiqueté « de gauche » qui sert de machine électorale à lui et à ses amis. Il ne s’agit en aucune façon de l’idéal de gauche, de l’idéal socialiste, de l’idéal de progrès humain dont tous semblent se soucier comme d’une guigne, que tous semblent considérer comme mort et enterré, si toutefois ils ont jamais cru en lui. Et l’interrogation de Manuel Valls peut être reformulée sous la forme « Tenez-vous tranquilles ! Vous allez casser tous nos jouets ».

Cet idéal socialiste, celui qu’ils ont perdu de vue, la question n’est pas aujourd’hui de savoir s’il peut mourir, mais bien de savoir qui tente de le tuer, ou tout au moins de l’anesthésier le plus longtemps possible.

Et là, aucun doute n’est possible, c’est bien le PS avec en tête d’affiche le président en exercice, ses ministres, ses hiérarques, qui administrent patiemment des doses d’arsenic destinées à perpétrer un crime parfait [3]. Le modèle est connu, c’est celui qu’a impulsé Anthony Blair de l’autre côté de la Manche, et qui a contribué à faire du Royaume Uni ce pôle de la finance escorté de sa pléiade de paradis fiscaux, qui a conduit doucement et inexorablement les travailleurs britanniques au désespoir politique, à l’abstentionnisme, puis à la rébellion débouchant sur le Brexit [4]. Laquelle a soulevé la réprobation sévère des classes dominantes et des censeurs du politiquement correct qui ont feint de n’y voir que populisme et ignorance, feint d’ignorer le désespoir politique dont elle est le révélateur.

Ce modèle, qui a assuré un certain succès électoral et une certaine durabilité à son héraut, a sans nul doute fait rêver nos dirigeants « socialistes », qui ont cru trouver là le moyen de poursuivre leur carrière politique avant de se convertir en conférenciers intercontinentaux multi-rétribués. Certes il existe quelques voix fortes dissidentes, et nous les entendons bien. Mais si elles peuvent en quelque sorte « sauver l’honneur perdu » du parti socialiste, elles ne sont ni assez nombreuses ni assez démarquées pour espérer changer la donne et réparer les dégâts.

Pour ce qui est de la France, on ne dira pas, certes, que « blanc bonnet, bonnet blanc », car il existe sans nul doute quelques différences entre les réalisations politiques de François Hollande et celles que nous promettent ses concurrents de droite, il est à craindre que nous le mesurions bientôt à nos dépens. N’oublions pas non plus l’effarante inconscience de cette droite qui laisse concourir pour la magistrature suprême un acharné de la tolérance zéro dont la rigueur ne s’applique jamais à lui même, et qui n’a pas hésité à s’entourer de conseillers aussi irréprochables qu’Alain Carignon [5].

Mais revenons à ces malfaiteurs idéologiques œuvrant au nom du PS, qui ont principalement travaillé à désespérer eux aussi tout espoir d’une société meilleure, plus juste, moins suicidaire. Oubliant l’existence de classes sociales, ils ont patiemment œuvré à donner raison à leurs adversaires de droite en affirmant et en s’acharnant à démontrer que la vision néolibérale du monde est la seule possible, et que la seule action politique raisonnable pour « la gauche » est de panser quelques unes des blessures de ce système inique et mortifère. Ils ont au fond convaincu la classe ouvrière et l’ensemble des travailleurs, que la droite était tout autant à même de les entendre [6].

Alors, à la fin du quinquennat hollandais, quelle vision cette mandature a-t-elle accréditée dans les esprits ?

D’abord l’idée que la finance ne peut être contrôlée, mais qu’au contraire on doit lui rendre allégeance. Courant rassurer la City londonienne et contempler de près son faciès après avoir affirmé aux électeurs, les yeux dans les yeux, que la finance représente un « adversaire », et qu’il n’a pas de visage, le président démontre en quelle estime il tient le peuple français, et la valeur qu’il attribue aux mots qu’il emploie et à sa propre cohérence. Poursuivant dans cette voie du reniement [7], il invente plus tard le pathétique épisode Macron, qui ne peut pas même être déguisé en tentative de prise en mains des compétences bancaires par le politique. Car son achèvement humiliant pour le pouvoir montre à quel point c’est exactement le contraire qui s’est produit, à quel point la pensée libérale d’un acteur majeur de la finance a su instrumentaliser le pouvoir « socialiste » à ses propres fins.

L’épisode Cahuzac, quant à lui, avait saccagé d’emblée « l’irréprochabilité » de la gauche. Mais bien plus grave, il avait montré l’inconscience, le mépris et le peu de convictions d’une équipe politique n’hésitant pas à mettre à un poste primordial une personnalité dont elle ne pouvait ignorer les appétits de richesse peu compatibles avec un engagement socialiste [8]. La fraude fiscale méthodique mise en place par ce hiérarque superbe pouvait dès lors difficilement passer pour un regrettable accident. Et la volonté de dureté affirmée aujourd’hui par la justice (nous verrons bien si elle sera suivie d’effet) ne change rien au désastre éthique : pourquoi donc les cadres du PS ont-ils dès le début accordé crédit à ce personnage dont les credo personnels n’avaient aucun rapport avec le socialisme ? S’ils ignoraient l’existence de ses comptes cachés, ignoraient-ils donc son amour de l’argent [9] ? Quant à la volonté de mettre désormais fin à l’évasion fiscale, alors revendiquée haut et fort, elle se sera perdue dans les méandres des compromis politiciens [10].

Pourtant le « peuple de gauche » n’avait encore vu là que la surface du nid de couleuvres à avaler...

En effet, on assista ensuite dans un déroutant crescendo, à une série de décisions que ne renierait aucun homme politique « de droite ».

Il y eut la posture impérialiste et guerrière, assortie de succès revendiqués dans les ventes d’armes. Emboîtant derechef le pas à George W. Bush et à Nicolas Sarkozy, le pouvoir se lança dans des guerres étrangères aux buts incertains et controversés, portant le joli nom d’ « OPEX ». Voilà donc que le président « socialiste » revêtait les habits du conquérant comme un quelconque « néoconservateur »... Devait-on croire sans hésitation que ces actions n’étaient motivées que par la défense de la veuve et de l’orphelin africains ? Qu’elles ne visaient qu’à museler des forces « barbares » et qu’elles avaient toutes chances d’y parvenir ? Qu’elles étaient bien des options « de gauche » ? Mais du Mali à la Syrie, les situations étaient si complexes et les informations si controversées que pour la majorité des français, leurs raisons restaient ambiguës. Et pour les gens de gauche pour qui la guerre n’est jamais la bonne solution, pour ceux qui n’ont pas oublié l’enseignement de Jean-Jaurès, ces engagements ne firent qu’ajouter au trouble et au doute. Pouvait-on croire aux belles raisons ? Pouvait-on croire au succès ? Le trouble était aggravé par les relents de présence française dans les anciennes possessions, par les intérêts économiques sous-jacents, par la propagande éhontée et gratuite qu’offraient les missions aux armes françaises et par les marchés qu’elles ouvraient [11]... Ce trouble se mua en colère sourde lorsqu’il apparut que loin de s’en distancier, le pouvoir socialiste était fier de ces retombées, que son ministre de la défense les orchestraient, et que l’on put alors douter qu’elles n’aient en rien pesé dans les décisions belliqueuses [12]. Pour couronner le tout, l’un des contrats principaux fut conclu avec le digne successeur de Hosni Moubarak, fossoyeur des espoirs de la rue égyptienne [13]...

Et au fil des événements politiques, sociaux, historiques, rien n’est venu montrer que le pouvoir « socialiste » et son oligarchie étaient capables d’agir en « hommes de gauche », capables de se référer aux valeurs et aux attentes qui vivent encore dans l’esprit des forces progressistes.

La réaction face aux problèmes posés par l’immigration, mime celle de la droite la plus dure [14], et promet elle aussi de démanteler la « jungle » [15] même lorsque cette décision, outre son manque d’humanité, est de toute évidence dépourvue de la moindre efficacité.

La réaction face au « terrorisme » ne se définit qu’en termes de concurrence avec les solutions de la droite, évite soigneusement toute question remettant en cause les choix de la société française, les discriminations sociales et les guerres étrangères, toute réflexion sur le passé colonial non résolu [16]. Esquive toute analyse approfondie, allant jusqu’à théoriser qu’à « expliquer c’est déjà excuser » [17] et à se gargariser du mot « guerre », légitimant ainsi une pensée simpliste, purement répressive et dangereuse empruntée à l’idéologie la plus droitière. On voit même le pouvoir agiter le spectre inepte et scélérat de la « déchéance de nationalité ».

Légitimée par la « lutte contre le terrorisme », la mise en place d’un système policier inédit condamne maintenant les opposants politiques (faucheurs de chaises dénonçant les paradis fiscaux) comme de quelconques délinquants « en réunion », les syndicalistes (arracheurs de chemises ou autres) comme des criminels, écarte les manifestants de la COP 21, quadrille les manifs où elle sème l’angoisse et crée les affrontements, dédouane systématiquement la police de ses méfaits pourtant documentés, et fait perdurer des moyens répressifs d’un autre âge comme les tristement célèbres « grenades de désencerclement ».

L’obstination à imposer les fameux Grands Projets Inutiles conduit à brader les biens publics en favorisant les lobbies et en imposant autoroutes, ligne Charles-de-Gaulle Express, privatisation des aéroports [18]

Enfin, la ratification à grand bruit de « l’Accord de Paris » après la COP 21 cache des tergiversations qui illustrent le manque de sérieux climatique de ce gouvernement [19].

Pour parachever le tableau, le gouvernement bafoue les classes populaires et la démocratie en imposant de manière brutale l’adoption d’une loi antisociale clairement régressive, évidemment rejetée par une majorité, et servant avec sa « loi travail » les intérêts des classes possédantes [20].

Non, rien à la fin de ce quinquennat ne survit qui puisse donner espoir, et la « gauche » que prétend vouloir sauver M. Valls rejoint les autres tendances de la classe politique adoubée pour tuer toute espérance progressiste, toute idée de justice, toute idée de paix, toute idéal « socialiste ».

Et dans le même temps où le gouvernement s’enorgueillit de la seule promesse qui n’ait pas été jetée aux orties, le recrutement de professeurs, toute la machine politique et économique de l’université à l’école, agit pour légitimer et faciliter la mise en marché et la privatisation de l’enseignement en restructurant les université dans ce but, en augmentant les droits d’entrée, en déroulant sous les pieds des écoles et universités privées le tapis rouge des avantages fiscaux [21].

Alors, sera-t-on surpris de la catastrophe qui s’annonce ? Les belles âmes « démocrates » feindront-elles encore, au lendemain des élections nationales de 2017 de s’étonner du désamour et de l’abstentionnisme, de la montée de l’extrême droite désormais indissociable de la droite « républicaine » ? Nous appellera-t-on une fois encore à « faire barrage »... ? Et qui répondra présent à cet appel ? Qui acceptera encore d’offrir son « vote utile » que les classes dirigeantes ont utilisé de manière éhontée, certaines de pouvoir faire oublier ce tour de passe-passe ? Car au fond, là est l’impasse majeure des Maîtres du Monde, que nos « socialistes » ont faite leur : les électeurs oublieront, un événement chassera l’autre, une « bonne » réaction à un événement bien choisi changera la donne. Mais non, les peuples ne sont pas totalement oublieux. La subtilisation humiliante des votes accordés à Jacques Chirac en 2001, qui furent capitalisés comme un plébiscite pour sa politique quand ils avaient été « mendiés » au nom de la défense de la république ne s’oubliera pas davantage que le contournement scélérat du référendum de 2005 ou la forfaiture du candidat hollande élu comme « adversaire de la finance ». Désormais, toute consultation électorale risque de n’être utilisée que comme un exutoire, une occasion de dire le dégoût et le rejet de la duplicité, et de créer l’abstentionnisme et les « Multixit » hypocritement déplorés. La parole politique a été systématiquement dévoyée pour ne servir qu’ à des fins de « communication », dans l’espoir de conquérir quelques franges d’électorat, indécis, tandis que les vrais soutiens de la gauche ont été pour longtemps consternés.

Et déjà dans les rangs des déçus, nombreux sont ceux qui déclarent, le feront-ils, « qu’on ne les y prendra plus ». Aujourd’hui les électeurs traditionnels « de gauche », se résignant depuis de nombreuses années à voter « socialiste » sont nombreux à confier : « Cela, je ne le ferai plus », et à ajouter, « même le chiffon rouge du FN ne me fera plus déplacer »... [22]

Voilà les dégâts d’une classe politique irresponsable, et en France aujourd’hui d’une « gauche » presque entièrement acquise aux idéaux et aux concepts de la droite, dont la phraséologie même est aujourd’hui identique. Ces dégâts dépassent de loin la crainte étriquée de Manuel Valls redoutant la mort de son outil de travail. Ils réduisent à néant la foi en la démocratie, discréditent les institutions, les hommes politiques, tuent l’espoir tout court. Et la désespérance politique qui ne trouve plus d’expression, la dépolitisation qui ne permet plus l’analyse créent partout des phénomènes aberrants lourds de conséquence dont il est de la dernière hypocrisie de s’étonner [23]...

Ainsi, au regard de l’Histoire, nos dirigeants socialistes et certains élus devront assumer d’avoir tué non pas la « gauche », mais l’imaginaire de gauche, celui même qui permet de croire au progrès humain, à la dignité des classes non possédantes, celui qui permet de croire que tout n’est pas joué d’avance, celui qui permet d’accorder foi à la politique et à la démocratie. Celui qui affirme haut et fort qu’il n’existe qu’une espèce d’humains sur la planète [24].

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COMMENTAIRES  

15/11/2016 13:47 par Louise de Bretagne

Un socialiste est plus que jamais un charlatan social qui veut, à l’aide d’un tas de panacées et avec toutes sortes de rapiéçages, supprimer les misères sociales, sans faire le moindre tort au capital et au profit.
(Friedrich Engels)
Il n’y a plus aucune réelle volonté politique de gauche au « P.S » seulement une enseigne de la gauche empruntée plagiée et salie comme jamais, pire que le gouvernement de Sarkozy & Cie. il n’y a pas mieux en pire que le GVT de Hollande & Co. Tout cela n’est que décor de théâtre bancal avec de très mauvais acteurs... Je voudrais que nous en finissions avec ces pseudos-politicards de France et d’Europe qui ne sont en fait que des parasites suceurs de sang..!

15/11/2016 15:50 par Beyer Michel

Hilary Clinton a-t-elle, elle-même, choisi son adversaire pour être certaine de gagner, avec le résultat que l’on sait ?

http://www.dedefensa.org/article/hillary-demiurge-et-thaumaturge-a-la-fois-de-usa-2016

Attention à notre "Joueur de flûte" Marine Le Pen......A moins que.....?

15/11/2016 16:21 par Beyer Michel

Bien qu’étant communiste (sans carte), je ne crois pas à une solution de gauche. Nous avons besoin d’un candidat rassembleur dépassant les clivages gauche/droite. Est-ce Melenchon ce candidat rassembleur ? A l’évidence, pour le moment, c’est NON ( je ne rejette pas sa candidature). Pour qu’il soit ce candidat, il va lui falloir bouger sur l’UE et l’Euro. De mon point de vue, actuellement c’est du billard pour Marine Le Pen.
Allons-nous laisser le grand argument de la SOUVERAINETE NATIONALE au Front National ? Pour moi cette question doit-être au coeur de la bataille. A lire ou écouter, rien ne me rend optimiste. Melenchon évoque la renégociation des traités, alors que tout est à jeter à la poubelle.
J’ai lu la Résolution du PCF, adoptée lors de la dernière conférence nationale. Eh bien, mes amis,...pas un mot sur l’UE et l’Euro dans cette Résolution.
Va-t-on laisser le "Joueur de Flûte", Marine Le Pen ramasser les billes ? Pour moi, c’est la ligne de front contre le FN.

15/11/2016 16:59 par depassage

C’est article, certes intéressant mais bien naïf. Il est vrai que l’annonce a été faite dés le départ qu’il ne s’agissait que d’un constat, constat apparemment superficiel parce qu’il ne fait pas le constat sur le creuset où a bouillonné l’état actuel des choses que ce soit en France ou ailleurs dans le monde.
Le système capitaliste après la deuxième guerre mondiale, une guerre qui a été la sienne et qui a été vital pour son réajustement, s’était retrouvé face à un adversaire fort cristallisant et les aspirations des masses populaires et leurs luttes pour un autre monde.
Schématiquement, cette adversaire fut l’ex-URSS, ses pays satellites et les mouvements de résistances intra et extra-pays du monde capitaliste historique et moderne. Donc le capitalisme n’a fait que résister aux contrecoups de l’histoire en faisant des concessions aux peuples. Il le faisait tant qu’il se sentait menacé, mais une fois qu’il s’était débarrassé de la grande menace que fut l’ex-URSS et ses pays satellites, il revient à sa véritable identité. La social-démocratie était son instrument de résistance tout simplement et pour l’instant il peut même s’en passer. Alors que vienne faire Valls et Hollande dans cette affaire, le destin historique de leur mouvement est sur sa fin et ils crapahutent comme ils peuvent comme des enfants perdus en forêt.

Et puis, il se goure sur la réalité des mouvements de masses et les manifestations de rue allant jusqu’à juger de la réalité Egyptienne pour nous présenter un aspect au détriment d’autres qui sont encore plus importants.

1) La réalité Egyptienne est une poudrière humaine, on a tort de s’en moquer quand les pays qui se sont assis sur la plus grande partie des richesses de ce monde peinent à trouver des solutions aux problèmes de leurs peuples, mais l’exigent des pays soumis et contraints d’obéir aux desideratas des puissants pour survivre. L’Egypte n’a pas acheté des armes (tout le monde sait lesquelles), on les lui a fait acheter pour qu’on cesse de s’ingérer dans ses affaires par révolution colorée interposée. Alors pourquoi ne pas parler des 120 milliards à peu-près sinon plus de commande en armement de la part des pays du golf auprès de l’occident, dont l’économie est tributaire de la fabrication des armes, et sa relance permet la relance de toute l’économie. Ha, ses musulmans qui font un bloc et menace la paix du monde ou pauvres et cherchent la démocratie ! Quelle mascarade !

2) Des mouvements des masses et des manifestations de rue : ils ne débouchent absolument sur rien excepté l’anarchie ou le chaos si derrière il ne se trouve pas une force organisée capable de les prendre en charge et de les drainer vers des objectifs précis. Que cette force soit progressiste ou rétrograde et populiste (être populiste, c’est tromper le peuple sur la base de promesses mensongères ou inatteignables) importe peu.

15/11/2016 18:05 par chb

La Grèce ultra-libérale a survécu à l’effondrement de son PS.
L’Espagne, aussi.
On suppute volontiers que la déconfiture confirmée des démocrates US se soldera par une reprise en main par le même « état profond », finalement. Tout ça occasionne du chaos social, voire plus en ce qui concerne les States.
Mais qu’est-ce qui est prévu (comploté !) pour la France, alors, après l’auto-sabordement du socialisme ? Quid d’un épisode F’Haine ? Est-ce que ce parti, bien capable d’évacuer les restes tant de la gauche que du gaullisme, dérangerait les gros rentiers et autres banksters ? Ne laisserait-il pas le pôle militaire à l’OTAN malgré son souverainisme d’affichage ?

15/11/2016 19:45 par résistant

Il y a vraiment une tripotée d’articles gnagnans ces derniers jours !
Résumons celui-là : Hollande m’a déçu. Ben mon pote, tu tombes de la lune ou quoi ?
Tu t’attendais à quoi ?
Ah attends, je crois que je viens de comprendre : tu es journaliste, c’est ça ? ou bien homme politique ? Je ne vois que ces deux catégories de population pour être aussi lents à la comprenette...

16/11/2016 01:20 par legrandsoir

Vous est-il déjà passé par l’esprit qu’il y a des gens à qui il faut encore expliquer ? Pas vous évidemment, puisque vous avez la chance de savoir déjà.

Oserais-je ajouter qu’il n’y a pas deux catégories de population pour être aussi lents à la comprenette ?

15/11/2016 20:06 par François

Encore un anti Mélenchon qui ne peut pas garder sa langue dans sa bouche alors que ce n’est pas le sujet.
C’est lassant, fatiguant, desolant... No hope for mankind !
Pourquoi n’aller vous pas sur les forum de droite et du fn pour vous aiguiser les crocs !
Vous allez être reçu, ici c’est du velour !
On le sait, Mélenchon ne remplis pas 100 % de vos conditions, il n’a pas aveuglément promis de sortir de l’Europe...
En d’autres temps ce genre de discussion pourrait avoir son intérêt mais si vous ne ravalez pas votre venin et votre ego, c’est cuit d’avance pour 2017.
Vu la façon dont la gauche a décalé le centre de gravité des décisions politiques vers la droite, la droite assumée aura les coudées franches pour nous en foutre plein la gueule !
Après vous irez pester contre qui ? Qui vous aura trahi ? Ceux qui nous dirigeront seront de l’autre, démocratiquement élu, en phase avec leur électorat et leurs convictions. Notre maigre espoir sera dans 5 ans de devenir à une position un peu moins à droite parce machin ou bidule n’arrive pas à contenter toute la vraie gauche. Nous regretterons presque Hollande comme nous regrettons presque Chirac qui avait la conviction, lui, qu’il fallait faire un doigt aux Yankees.
Réveillez vous, qui d’autre est réellement du côté des lambdas et à une chance non infinitésimale de second tour ?
Ou restez dans votre bulle, les discussions sur ce forum montrent malheureusement à quel point les cerveaux sont aussi rigides à gauche qu’à droite.
Si peu d’espoir pour la race humaine...

15/11/2016 22:52 par Marthe

Il ne semble pas que M "depassage" (Oú ça ?) se soit donné la peine de lire l’article ?

16/11/2016 03:59 par depassage

@ Marthe
depassage s’est donné la peine de lire l’article, il voulait apporter un compliment à l’article sans s’attarder sur les jugements de l’auteur. Il a une préférence à juger des systèmes et de la réalité quand il lui échoit de l’apercevoir, certes d’une manière furtive mais le but est de donner à réfléchir sur notre monde. Les personnes comme leurs querelles ne l’intéressent pas sauf lorsqu’elles présentent un espoir de changement aussi minime soit-il. Il n’avait jamais rien attendu des socialiste ou qui se disent tels. Historiquement ils furent en partie le ventre qui enfanta le fascisme et le nazisme parce qu’ils ont toujours voulu ménager la chèvre et le choux. Si la chèvre est le capitalisme et le choux les salariés, les travailleurs, les prolétaires ou les masses laborieuses, avec les cohortes de leurs compagnons exclus ou déclassés, la social-démocratie qui se cache derrière le mot socialiste n’avait jamais essayé de sauver le choux que contrainte par une force politique forte à sa gauche, en l’absence de cette force, elles créent à la chèvre de ne pas manger le choux mais elle ne fait rien pour l’empêcher. C’est à cela s’ajoute une crise du système qui chamboule les données des visées politiques, le terrain devient libre pour les forces cyniques pour agir à leur guise et sauver les meubles du système en sacrifiant ce qu’il y a à sacrifier et en conservant ce qu’il y a à conserver.

D’un autre côté, il ne cite jamais les personnes. Quand il le fait, il ne les cite qu’en tant que représentant d’une réalité souvent bien complexe pour le faire autrement. Il a déjà cité Jean Luc Mélenchon sans être ni son partisan, ni dupe de ses limites comme tout homme, mais c’est craché dans sa soupe alors qu’on a faim de ne pas dire qu’il est l’homme de la situation, non pas pour faire des miracles mais seulement pour donner un cap aux espoirs des Français et d’autres peuples qui voient encore en la France un modèle.
Ne voyez pas en cela un depassage qui défend un depassage, mais une occasion d’ajouter un peu de sel à ses propos pour qu’ils soient un peu mieux compris. Et je vous remercie pour votre remarque.

16/11/2016 04:35 par depassage

lire : elle crie à la chèvre de ne pas manger le chou et non pas : elles créent ... de manger le choux. J’ai l’handicape de ne pas pouvoir me relire à chaud. Merci de la compréhension de tout le monde.

16/11/2016 08:02 par Beyer Michel

@François,
J’admets être hors sujet. Après avoir envoyé mon "post", je pensais que le modérateur allait refuser ce texte. Je ne lui en aurais pas voulu.
Ceci étant dit, je ne suis pas anti-Melenchon...Non...Non...Je pose un problème qui obligatoirement va se poser pendant la campagne. D’autres que moi s’interrogent sur cette question.
Encore une fois, il ne s’agit pas de faire de l’anti-Melenchon. Mais de montrer les limites de son argumentaire actuellement. Voilà, tout simplement.
A vous relire....SVP, pas d’anglais, je ne connais que "yes" et "no"

M.Beyer

16/11/2016 08:19 par jakodey

Au début du 10ème ou 11ème paragraphe quand l’auteur cite "bonnet blanc blanc bonnet" il nous parle de "quelques différences dans les réalisations politiques de f.hollande et de celles de ses concurrents de droite" outre que c’est un bel exemple de charabia, on aimerait bien au moins un seul petit exemple de kwa i sagi même minuscule ...
Pour répondre à Beyer Michel, tout à fait exact pour ce qui est de la primauté absolue de la question de la SOUVERAINETE NATIONALE.
Mais le f-haine sera ECRASE en 2017 : par l’UPR de François Asselineau s’il y a assez d’Elus courageux pour lui apporter les 500 parrainages requis, et si une grosse partie de la gauche tant écoeurée (dont je suis) continue d’affluer dans les rangs de ce parti rassembleur.

16/11/2016 09:41 par Dominique

C’est pas un certain Karl qui a écrit un truc du genre « Abstentionnistes de tous les pays unissez-vous ! » ? Ou bien c’est Coluche. Ce dernier avait déjà parfaitement saisi le malaise qui habite les électeurs noyés dans une démocratie bourgeoise qui, à l’instar du P.S., ne leur appartient pas et ne les a jamais représenté.

16/11/2016 18:53 par Micmac

@Bayer Michel

Je ne comprends pas bien votre commentaire dans le sens où JLM est beaucoup plus clair sur les questions européennes (et beaucoup d’autres choses) que le Front Familial.

JLM sur l’Europe : On applique notre programme avec ou sans l’Europe ou l’Euro. S’ils nous virent tant pis. Si on peut rester en changeant l’UE (l’espoir est très mince...), pourquoi pas. En résumé, restez dans l’UE et la zone Euro n’est pas prioritaire par rapport aux politiques que les électeurs auront choisi. Secondaire, même. Clair, il me semble.

Le FN : Tout et son contraire au gré des circonstances... Un jour sur la ligne Philippot, l’autre sur celle de la nièce, ou de fifille, et les convaincus entendent ce qu’ils veulent entendre. Sur l’Europe et sur le reste... Le parlement Européen est un sacré fromage pour le FN et ses élus, et chez ces gens là, les pépettes, ça compte. Les messages contradictoires envoyés pendant les contestations de la loi El Khomery étaient risibles. Un jour pour, un jour contre... Au parlement Européen, votant les textes qu’ils prétendent combattre... Si vous trouvez ça clair...

17/11/2016 21:31 par François

No hope for mankind : Pas d’espoir pour l’humanité. C’est ce qui me vient à l’esprit quand je vois un courant de pensée qui ne songe qu’à se saborder en tirant la couverture dans tout les sens.
Je crois que Melenchon est très clair, il souhaite que le BCE puisse prêter directement de l’argent aux états sans intérêt et va demander des reformes dans ce sens. Si ce n’est pas possible ou ré-ouvre la banque de France. Finalement, au delà des craintes psychotiques que suscite l’Europe, n’est ce pas là le vrai nœud du problème. Si je dis des bêtises, qu’on me reprenne, je ne suis pas un spécialiste, mais ce problème ne date pas de l’euro ou de l’UE il me semble, mais des accords de Bretton Woods ou chaque dirigeant signataire a trahis la confiance de ses électeurs en vendant son pouvoir aux banques et en sacrifiant ses compatriotes d’en bas.
Ils ont pu le faire car le système est tellement volumineux qu’il distribue suffisamment de miette pour contenter une grande quantité de cadres dirigeants dans un état de corruption légale. Faire partir de ces cadres est devenu la fin des fins, ça s’appelle la progression sociale.
C’est tellement évident que seul un matraquage médiatique qui coute une fortune à ses commanditaires peut continuer à détourner l’opinion publique de l’épicentre de nos problèmes. Mais le cout de ces opérations reste sans commune mesure avec ce qu’elle rapporte.
Je pense que ceux qui se focalisent sur l’appartenance ou non à l’UE ou à l’euro contribuent également (malgré eux ou sciemment selon les cas) à détourner cette attention. Sortir de l’Euro ou de l’UE ne sert à rien si le gouvernement UE-free (libre de l’UE) n’est pas libre d’émettre sa monnaie dans la quantité qu’il souhaite.
Celui qui se lancera dans cette voie sera la cible du corporatisme le plus puissant de cette planète, celui des plus grandes fortunes. Ils peuvent tout se permettre et se permettrons tout. L’obligation pour les états d’emprunter de l’argent avec intérêt aux banques au lieu d’émettre sa propre monnaie est leur poule aux oeufs d’or.

19/11/2016 17:43 par Aris-Caen

Les notables du PS à quelques exceptions près, élus ou pas, ont patiemment et obstinément œuvré à désemparer les classes populaires au lieu de les mobiliser, au lieu de les appuyer et les guider dans leurs luttes, ce qui serait le rôle historique d’un parti « socialiste »

Cet idéal socialiste, celui qu’ils ont perdu de vue, la question n’est pas aujourd’hui de savoir s’il peut mourir, mais bien de savoir qui tente de le tuer, ou tout au moins de l’anesthésier le plus longtemps possible

Le président et son gouvernement enfin, et c’est le plus grave dans l’histoire du socialisme, ont ravagé l’imaginaire « de gauche »,

Annie Lacroix-Riz : Léon Blum, la social démocratie et la gauche de droite (vidéo)
Retour sur la nature et la fonction historique et toujours actuelle de la social-démocratie et de la gauche de gouvernement.
http://www.initiative-communiste.fr/articles/video-annie-lacroix-riz-leon-blum-social-democratie-gauche-de-droite/
ou encore : LÉON BLUM ET LA PRATIQUE DU POUVOIR, 1936, 1946
https://www.historiographie.info/actlblum.pdf

20/11/2016 09:26 par cunégonde godot

François :
Je crois que Melenchon est très clair, il souhaite que le BCE puisse prêter directement de l’argent aux états sans intérêt et va demander des reformes dans ce sens. Si ce n’est pas possible ou ré-ouvre la banque de France.

M. Mélenchon "souhaite"... et "demandera" des "réformes dans ce sesn". A qui ? A Mme Merkel ? Et "si ce n’est pas possible" et blablabla...
Ça me fait penser à un faux prisonnier qui "demanderait" une amélioration du menu à la cantine, alors qu’il suffit qu’il décroche la clé en passant le portail de la prison pour aller déjeuner au restaurant d’en face !...

20/11/2016 09:28 par cunégonde godot

aris-caen :
Retour sur la nature et la fonction historique et toujours actuelle de la social-démocratie et de la gauche de gouvernement.

S’il existe une gauche qjui ne soit pas "de gouvernement", il serait bon qu’elle l’affiche !...

20/11/2016 09:52 par Pierre Van Donghen

Les réactions à cet article marquent les limites du genre « forum », dont certains feraient pourtant volontiers la forme la plus aboutie de la démocratie.
On sait que la communication est difficile, et le sens globalement « importé » par le lecteur ; on en a ici un exemple assez achevé tendant au dialogue de sourds.
Et en effet, à de rares exceptions près, les réponses ne portent pas sur le contenu de l’article, au point qu’on peut parfois se demander si il a été lu. Chacun y va de sa propre préoccupation et embraye sur un sujet connexe dans le meilleur de cas.
Et l’on assiste à des dissertations souvent hors sujet (par rapport à l’article), et volontiers condescendantes (« bien naïf », « superficiel »), ajoutant à l’occasion leur propre naïveté dissimulée sous une couche de cynisme (« La social-démocratie était son instrument de résistance tout simplement »). Ou dont la vulgarité emprunte parfois au discours du sous-officier de police (« Ben mon pote, tu tombes de la lune ou quoi ? »).
Pour ma part, je n’ai pas lu ici une défense et illustration de la social démocratie ni du « socialisme », pas non plus cru comprendre que l’auteur était en quoi que ce soit surpris ; il ne semble pas être dupe (« Mais bien entendu, lorsque cet homme parle de « gauche », tout le monde l’a bien compris, il s’agit de l’organe auto étiqueté « de gauche » qui sert de machine électorale à lui et à ses amis. »)
Il m’a semblé qu’il s’agissait simplement d’une tentative de résumé des faits politiques de cette période et de leur effet global sur la dynamique électorale et les échéances à venir. En France et pas en Egypte. Qui ne concerne évidemment aucun des contributeurs de ce forum que leur lucidité et leur savoir place bien entendu bien au delà...
Il aurait été enrichissant que s’amorcent par exemple des parallèles entre ce qu’il se passe en France, en Grèce, en Espagne, où d’autres expériences sont menées qui découlent de similitudes dans les agissements de partis et hommes politiques. On aurait pu alors trouver des idées sur les raisons pour lesquelles de tels phénomènes ne semblent pas s’amorcer en France...

20/11/2016 13:50 par cunégonde godot

Pierre van Donghen a raison, ne nous dispersons pas et commentons (humblement) cet article :

Les notables du PS à quelques exceptions près, élus ou pas, ont patiemment et obstinément œuvré à désemparer les classes populaires au lieu de les mobiliser, au lieu de les appuyer et les guider dans leurs luttes, ce qui serait le rôle historique d’un parti « socialiste » [2]. Ils se sont allègrement et sans états d’âme approprié les concepts, les « solutions », les mots et jusqu’aux hommes de la droite libérale.

Oui, et depuis 1983 et le tournant de la "rigueur". Ça fait un bail, comme on dit...

Certes il existe quelques voix fortes dissidentes, et nous les entendons bien. Mais si elles peuvent en quelque sorte « sauver l’honneur perdu » du parti socialiste, elles ne sont ni assez nombreuses ni assez démarquées pour espérer changer la donne et réparer les dégâts.

La posture dissidente est, depuis 1983 toujours, la plus confortable. Quelques-uns ont fait carrière là-dessus...

Pour ce qui est de la France, on ne dira pas, certes, que « blanc bonnet, bonnet blanc », car il existe sans nul doute quelques différences entre les réalisations politiques de François Hollande et celles que nous promettent ses concurrents de droite.

Ah bon, lesquelles ? Ça devrait être rapide de les dénombrer…

Car son achèvement humiliant pour le pouvoir montre à quel point c’est exactement le contraire qui s’est produit, à quel point la pensée libérale d’un acteur majeur de la finance a su instrumentaliser le pouvoir « socialiste » à ses propres fins.

Ça me rappelle quelque chose, mais quoi ? Ah oui, 1983. Encore ? Quelle année !…

22/11/2016 01:15 par Jean Cendent

Les limites du genre « forum », Blog, Site. OUI ou NON, ben, à mon avis…..
Le message :
NOËL MAMÈRE - JEAN-LUC MÉLENCHON : REGARDS CROISÉS
À 6 :14, M. Mélenchon dit :
Les élites, je considère que ce sont ceux qui font vivre la société.
 Qu’est-ce qu’une élite ?
 Et ceux et celles qui n’en sont pas, ils font quoi, vous en faites quoi, ils deviennent quoi et qui sont-ils ?
Merci de donner, un ou des exemples : des élites et des personnes qui n’en sont pas.
Je vous remercie pour vos réponses.

1) message envoyé 3 fois sur le blog JLM / L’ère du peuple / « forum » À la une. 3 fois poubelle.
2) message envoyé 1 fois sur le blog JLM / L’ère du peuple / contact. Rien.
3) message envoyé 1 fois sur le site Le Parti de Gauche / contact.
Bonjour,
Nous avons bien reçu votre message et vous répondrons dans les meilleurs délais.
Donc, j’attends depuis…..on ne sait jamais ?
Alors les limites du genre : limités.

 Contre-Courant / intervention de M. Badiou (9 :37 / 25 :20 / 40 :00 / 1 : 17 :40).
Pensée communiste révolutive ? À chacun de voir.
Salut la compagnie, RDV après les élections 2017, genre 81 vs 83, genre 2002, genre aux pas de l’oie, genre nouveau ?

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