RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
2005-03-13

COMITE ACTIONS LOGEMENT

Legrandsoir se réjoui de la naissance d’un Comité d’actionS pour le logement dans le 19 ème

Le Comité Actions Logement - CAL - rejoint l’appel des associations et collectifs à manifester le Dimanche 13 mars à contre les expulsions et pour le droit au logement pour tous.

L’association sera présente pour exiger :

 Que cessent les expulsions

 La défense du logement social

 Le droit au logement pour tous

Rendez-vous Dimanche 13 mars 2005 à 14h30 Place de la République

Contact presse :

Fatoumata DANFAKHA et Judith SKIRA

06-61-93-56-73

Pour l’arrêt des expulsions sans relogement et le
droit au logement pour tous : MOBILISATION !!!
Malgré les annonces de M. Borloo, les expulsions sans
relogement se sont poursuivies massivement en 2004 et
vont encore menacer des dizaines de milliers de
familles après le 15 mars, à la fin de la trêve
hivernale. Les Préfets ont permis en 2003 l’expulsion
manu militari de 21 500 familles en France dont 14 800
en Ile de France. En 1992, ils avaient autorisé 12 160
expulsions en France et 6 905 en Ile de France.
Les expulsions ont doublé depuis 12 ans !
Les
jugements d’expulsion, environ 100 000 par an, sont
rendus à la chaîne par les Tribunaux sans aucune
considération pour les familles en situation de grande
précarité, sans même accorder les délais jusqu’au
relogement, mesure prévue par la loi.

Les foyers, et les hôtels sont pleins, les marchands
de sommeil font fortune, et de plus en plus de
personnes et de familles sont hébergées par leurs
parents ou leurs amis. Les foyers de travailleurs
migrants se dégradent dans l’indifférence générale.
Les travailleurs sociaux ne peuvent plus répondre aux
urgences des familles et des personnes à la rue, tout
comme les associations de lutte des mal-logés, de
précaires, de locataires, humanitaires.

L’expulsion frappe désormais à toutes les portes,
congés spéculatifs et ventes à la découpe se
multiplient dans les grandes villes, les loyers
flambent
Les causes sont connues : politiques publiques
favorisant la spéculation et la flambée immobilières,
insuffisance de logements sociaux , élimination des
locations privées bon marché (loi de 48, garnis,
chambres de bonne ...), démolition de logements
sociaux, déconventionnements de milliers de logements
HLM, fragilisation des statuts des locataires, et des
profits de plus en plus élevés réalisés par les
bailleurs privés.

Tandis que 2 millions de ménages sont demandeurs d’un
logement social en France, dont 400 000 en àŽle de
France, le gouvernement accélère les réformes
libérales alimentant ainsi la crise du logement.
Il tente de tromper l’opinion en annonçant un plan de
500 000 logement sociaux qui mélange vrais et faux
logements sociaux, vrais et faux financements, le
chiffre annoncé est farfelu.
En effet, la suppression du contingent Préfectoral et
la déréglementation des loyers dans les HLM (loi de
décentralisation), l’accélération des démolitions HLM
ainsi que la privatisation des SA HLM (loi Borloo
2003), la réduction des aides logement (APL,AL,ALT) et
des aides à la construction et à la réhabilitation de
logements sociaux ( loi de finance 2003, 2004 et 2005)
placent les locataires dans la précarité. Même dans
les HLM, les locataires ne sont plus assurés de leur
droit au maintien dans les lieux.
Le gouvernement accélère le rythme et prépare une
nouvelle loi sur l’habitat dont l’objectif est entre
autre de développer massivement les ventes des HLM, de
liquider la loi de 1948, qui permet encore à 200 000
locataires modestes et souvent âgés de se loger dans
les grandes villes, de mettre encore plus d’arbitraire
dans les attributions de HLM, de poursuivre la
privatisation des HLM visant cette fois les Offices
HLM.
Il faut réagir ensemble, nombreux et solidaires face à 
cette offensive sans précédent contre les mal-logés,
les sans-logis et les locataires de logements privés
comme de logements sociaux !

Mobilisations et actions dans toute la France du 11 au 15 mars.

A Paris : Tintamarre dimanche 13 mars à 14h30 place de
la république pour exiger de M Chirac, M de Villepin
et M Borloo :

 que cessent les expulsions : arrêt des expulsions
sans relogement, interdiction des congés ventes,
baisse des loyers et des charges dans le parc privé
comme dans le parc public, éradication de la
spéculation immobilière, revalorisation des
allocations logement (AL, APL .)
 la défense du logement social : abrogation de
toutes les mesures de marchandisation et de
privatisation du logement social, gel des
démolitions massives de HLM, création d’un service
public du logement.
 le droit au logement pour tous : Réquisition des
logements vides, Production massive de vrais logements
sociaux, des critères de transparence dans les
attributions de HLM, gel des loyers, Droit au logement
opposable .

Premiers signataires : DAL,Coordinations des
travailleurs sociaux de Paris, Coordinations des
travailleurs sociaux du 93, Confédération Paysanne,
CNL, CAL, Collectif logement 95 Est, CEDETIM,
Coordination Anti - Démolition des Quartiers
Populaires, Les Marches Européennes, AC,Union
solidaires Sud, CDSL, AITEC, ATMF , ATD Quart MONDE
signataire de la plate-forme du Droit au logement
Opposable, Comité Anti Expulsion d’Ile de France,
Choisir la Cause des Femmes, CPP, Collectif des
intermittents et des précaires,

URL de cet article 2122
   
Enjeux politiques de l’histoire coloniale
Catherine COQUERY-VIDROVITCH
Notre patrimoine historique « national » doit-il inclure l’histoire de la colonisation et de l’esclavage colonial ? La réponse positive, de bon sens, ne fait pas l’unanimité : soit parce que parler sans tabou du domaine colonial serait « faire repentance », soit parce que l’ignorance ou la négligence entretenues depuis plusieurs générations font qu’il ne vient même pas à l’esprit de beaucoup de nos concitoyens que notre culture nationale héritée n’est pas seulement hexagonale. La culture (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses.

Karl Marx

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.