RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Colombie : attentat contre un candidat à la présidence

Le candidat à la présidentielle d’une coalition de partis et de mouvements de gauche appelée Colombia Humana, Gustavo Petro, a été hier victime d’un attentat à Cúcuta, ville située à la frontière vénézuélienne. Sa voiture a reçu des tirs et le blindage lui a sauvé la vie.

Le candidat en incombe la responsabilité à la mairie de la ville et à des agents de police en tant qu’organisateurs. C’est une nouvelle preuve du sens de la démocratie en Colombie. Déjà 2 candidats de l’opposition à Santos ont été victimes d’attentats.

C’est un étrange comportement que celui des personnalités politiques françaises. Tandis, qu’en chœur, elles exigent des garanties démocratiques sur le processus électoral en cours au Venezuela, aucune ne s’insurge contre cette tentative d’assassinat.

Pas la moindre réaction sur le processus démocratique en Colombie, pas la moindre condamnation, silence total et assourdissant !

Comme s’il était légitime, d’un côté, de vouloir renverser le régime de Maduro par la voie insurrectionnelle et d’un autre, d’approuver par omission l’exercice de la violence à l’encontre d’un candidat tout aussi légitime à une élection.

Quelque chose est pourri au royaume de France !

Christian RODRIGUEZ

URL de cet article 33012
   
Même Thème
Tais toi et respire ! Torture, prison et bras d’honneur
Hernando CALVO OSPINA
Équateur, 1985. Le président Febres Cordero mène une politique de répression inédite contre tous les opposants. En Colombie, le pays voisin, les mêmes méthodes font régner la terreur depuis des décennies. Équateur, 1985. Le président Febres Cordero mène une politique de répression inédite contre tous les opposants. En Colombie, le pays voisin, les mêmes méthodes font régner la terreur depuis des décennies. Quelques Colombiennes et Colombiens se regroupent à Quito pour faire connaître la (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.

Glenn Greenwald

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.