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Ces néolibéraux qui nous saturent de leurs expédients

En ce règne de l’insignifiance néolibérale, des demi-mesures, de la duplicité, du faire semblant, les politiciens au service de la bourgeoisie capitaliste nous saturent de leurs expédients pour évacuer tous les problèmes graves provoqués par la cupidité des accapareurs d’argent.

Des législateurs « à l’intelligence bête » (Brel) produisent des projets de loi complexes que le commun des mortels de peut pas comprendre étant donné qu’ils sont inter-reliés à d’autres lois qui viennent en réduire, voire en enlever la validité, quand ce ne sont pas eux, avec leurs notions d’exceptions, d’exclusions qui viennent en affaiblir une autre. Ils peuvent passer des semaines, voire des mois et des années à les étudier, les tripoter avant de les voter. Parfois, ils les renvoient à une commission, un comité, ou une autre de leurs créatures pour les étudier en profondeur. Et toujours le commun des mortels de n’y rien comprendre. Ils nous disent sans rire que nous assistons à la démocratie en marche. Rien de plus faux ! Nous assistons plutôt, impuissants, à une parodie de démocratie. L’oligarchie néolibérale qui se compose des quelques partis choisis par la bourgeoisie capitaliste et mise en place lors d’une pseudo élection par les citoyens aux cerveaux lessivés par la dictature médiatique, produit ces expédients afin de ne rien changer.

Cela vaut pour tous les pays occidentaux mais, en tant que Québécois, je m’en tiendrai, à titre d’exemple, à l’eau. Rien ne sert de s’attarder à leurs textes conçus pour nous tromper sur leurs intentions et les intérêts de qui ils servent, pas plus qu’à leurs actions dont l’utilité est de paralyser ce qui aurait pu avoir une quelconque efficacité dans les lois. Examinons plutôt les faits. Au Québec, malgré les lois, malgré l’existence d’un ministère pour les appliquer, tous nos lacs et nos cours d’eau colonisés par l’humain sont pollués. On parle de vieillissement prématuré, de disparition de ces bassins. Des malappris petits et gros se campent sur les rives, détruisent la nature et nous gratifient de leur décor désertique constitué d’édifices, de pelouse ou de sable. Ils nous placent devant le fait accompli. L’industrie agricole, l’industrie touristique et l’industrie tout court sont les premiers bénéficiaires de cette spoliation de la nature. Cette façon de procéder ne date pas de l’an dernier…

L’Assemblée néolibérale du Québec se dit impuissante devant ces faits. Malgré la pseudo législation en vue de protéger l’environnement, le Québec, comme le reste de la planète assassine l’écosystème. À qui profite le crime ? une personne un peu sensée dirait : à personne ! Cela est vrai, mais ce serait sans compter sur la puissance des cupides de la bourgeoisie capitaliste. Pour ces gens, une seule notion existe : celle des profits. Leurs gouvernements néolibéraux nous abreuvent de leurs politiques et discours sur l’économie. Ces bien-pensants modérés, raisonnables, lucides ; la presse parlée et écrite et leur kyrielle d’intellectuels et de scientifiques achetés, agents de la pensée unique, viennent plutôt nous dire que les mesures extrêmes requises comme de remettre à la forêt au moins cent mètres de tout ce qui borde les bassins ou les cours d’eau aurait un impact négatif sur l’économie.

Encore une fois, il faut constater que nous n’en sommes plus à travailler à faire évoluer les choses. L’heure de la révolution a sonné. La protection de l’eau requiert des mesures radicales et immédiates gérées par des biologistes et non par des économistes. L’État du Québec n’a pas à payer pour la bêtise, la cupidité des malappris petits ou gros. Il doit exiger d’eux et à leurs frais le démantèlement de leurs installations contre nature sur les cent mètres qui bordent les cours d’eau et ce, immédiatement ! (surtout pas à moyen ou à long terme). Et il en va de même pour tout ce qui contribue à la dégradation de l’écosystème. Ceux qui refuseront ou n’auront pas les moyens de faire les changements appropriés, devront être expropriés et l’État aidé de bénévoles se chargera de faire les travaux. Bien sûr, une telle politique ne pourra pas être mise en œuvre avant que la bourgeoisie capitaliste et sa dictature médiatique soient renversées.

Le temps presse…

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