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Auteur : Michel ROLLAND

L’ennemi néolibéral !

Michel ROLLAND

L’ennemi de la civilisation est le néolibéralisme sans visage qui lamine les faibles quelles que soient leurs latitudes (Chems Eddine Chitour).

Au Québec, les ouvriers de la construction n’ont plus droit de faire la grève. Les bandits qui les emploient en profitent pour affaiblir leurs salaires, leurs conditions de travail et leurs avantages sociaux. Les policiers, pompiers et fonctionnaires des municipalités voient leurs caisses de retraite révisées à la baisse. Le bon peuple voit d’un bon œil ces frappes capitalistes, conditionné qu’il est par la dictature médiatique. Quand des travailleurs font une manifestation pour sensibiliser la population à leurs revendications, la dictature médiatique exploite la moindre faille, comme celle de pompiers et policiers qui ont mis le feu au contenu d’une poubelle et à des casquettes payées par eux. La dictature médiatique veut taire le fait que ces travailleurs ont des caisses de retraite avantageuses parce qu’ils ont fait le choix dans le passé de demander des augmentations de salaire moins élevées pour permettre à l’employeur d’investir plus dans les caisses de retraite. La (…) Lire la suite »

Attaque massive des pétrolières contre le sol québécois

Michel ROLLAND

Ainsi, la nature démocratique et représentative du gouvernement découle de la nature essentiellement libre des intérêts dont il indique le rapport ; ces intérêts donnés, tout rappel à une autorité quelconque devient un non-sens.

Pierre-Joseph Proudhon

La frange du capital la plus active au Québec en ce moment est le secteur pétrolier. Il règne sans partage. Ses plus de cinquante lobbyistes de Québec dictent à leurs larbins de l’Assemblée néolibérale ce qu’ils doivent faire. Leurs valets de la dictature médiatique conditionnent le bon peuple. Au nom de la santé de l’économie du Québec, ils se préparent à transformer l’île d’Anticosti en paysage lunaire, à faire du golfe Saint-Laurent le lieu de leurs déversements « accidentels » qui tueront en détruisant l’écosystème, l’industrie de la pêche et l’industrie touristique. Tant qu’à y être, pourquoi, pour rendre service aux capitalistes véreux du pétrole canadien, ne pas faire traverser le Québec et le fleuve par le pipeline de Transcanada qui pourra polluer, toujours « accidentellement » tout ce qu’ils voudront au Québec. Tout cela n’empêchera pas les trains de la mort de continuer de sillonner les zones habitables du Québec et de tuer encore et toujours, « accidentellement », notre (…) Lire la suite »

Arrachez-moi ce crucifix, symbole de notre sujétion !

Michel ROLLAND
Le PQ (Parti québécois), comme tout ce qui est néolibéral, s’acharne à déformer la réalité et à nous conduire vers la vacuité. Son dernier projet de loi sur ce qui devrait être la laïcité est à son image : du faux-semblant. Comme le PQ appelle souveraineté ce qu’il devrait appeler indépendance ; il appelle valeurs québécoises, ce qu’il devrait appeler laïcité. Il ne mettra pas plus en place une loi sur la laïcité qu’il réalisera l’indépendance du Québec. L’invasion des religions en Occident a pourtant atteint un point qui nous oblige à nous protéger d’elles si nous ne voulons pas régresser intellectuellement et socialement. Ce qui frappe dans notre monde dit moderne, c’est la puissance des réactionnaires. Quoi de plus passéiste qu’une religion ! On se comporte suivant des préceptes qui datent de milliers d’années. La plaie dans le monde depuis des millénaires ce sont surtout les religions monothéistes : judaïque, chrétienne et musulmane. Ces religions fanatiques, en relation avec (…) Lire la suite »
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C’est pour quand le Dictionnaire du peuple ?

Le radicalisme, le vrai…

Michel ROLLAND
Voici déjà un peu plus de 40 ans, le 11 septembre 1973, était assassiné le président du Chili, Salvador Allende, lors d’un coup d’État sanglant perpétré par la bourgeoisie capitaliste américaine dans le but d’assurer l’efficacité, le maintien, la pérennité du libéralisme économique en ce pays. La presse capitaliste présentait alors le régime renversé comme radical, parce que communiste. Depuis longtemps, la bourgeoisie joue avec les mots, les tripote dans le but de nous manipuler. Elle donne à certains mots une consonance péjorative et à d’autres une consonance méliorative. Comme elle contrôle les médias, le livre, les librairies ; elle contrôle les dictionnaires qui comme le Larousse et le Robert donnent aux mots le sens qu’elle veut bien leur attribuer. Selon Antidote, inspiré du Robert, le mot « radical » prend le sens général suivant : Attitude intellectuelle d’une intransigeance absolue. Qui, d’emblée, aimerait correspondre par son attitude à une telle définition, surtout (…) Lire la suite »

La nation québécoise se meurt…

Michel ROLLAND

De toute son histoire depuis l’invasion britannique, la nation québécoise a toujours été trahie par son élite. L’envahisseur britannique devenu canadien, a toujours eu comme objectif d’occulter, de faire disparaître, en les chassant de leurs terres tous ceux qui n’étaient pas lui en territoire occupé.

L’Église catholique et les seigneurs d’abord se sont mis au service de l’occupant anglais. Une petite bourgeoisie québécoise issue de la classe pauvre s’est formée, s’est levée, s’est portée à la défense du peuple opprimé. Ce fut l’épisode de la résistance patriote écrasée dans le sang par l’occupant britannique soutenu par l’Église catholique. Depuis, L’Église catholique devenue ultramontaine, papiste, monta en force, atteignant son apogée vers 1920. La petite bourgeoisie sous l’influence du renégat Louis-Hippolythe Lafontaine se joignit à l’Église catholique pour travailler à la soumission de la nation québécoise aux maîtres anglais. D’autres renégats comme Georges-Étienne Cartier s’allièrent à l’Église catholique et aux britanniques devenus canadiens pour créer la Confédération canadienne qui plaçait la nation québécoise non seulement en minorité en ce qui était qualifié de parlement, mais aussi dans la nouvelle subdivision administrative de ce qui prit le nom de provinces. (…) Lire la suite »

Québec solidaire, un PQ en devenir…

Michel ROLLAND

Solidaire : Qui se sent responsable des autres dans une action particulière. Un ouvrier qui est solidaire de ses camarades.

Quiconque peut se dire solidaire. Des coopératives, mutuelles, associations, fondations, mais aussi des fascistes, communistes, soldats, pacifistes, des joueurs de hockey, syndiqués, capitalistes, etc., peuvent se dire solidaires des leurs. Ce mot galvaudé par Québec solidaire ne veut en fait rien dire. Il confine plutôt à la vacuité, à la bâtardise à l’image du parti centriste qui s’est donné ce nom. Ce parti électoraliste qui se prétend « de gauche » nage dans le vague. Il se dit pour le bien commun, pour une économie verte et sociale. Il manifeste cette volonté par des solutions modérées, gentilles et surtout limitées comme l’accroissement du transport en commun et du transport de marchandises, la nationalisation de l’éolien et l’expansion des énergies renouvelables. Il prévoit interdire les ports méthaniers… ne serait-il pas plus sécuritaire, écologique, d’interdire carrément l’exploitation, la transformation et le transport du pétrole vers des raffineries au Québec ? Pour (…) Lire la suite »

Les tours de passe-p…ipeline néolibéraux

Michel ROLLAND

Les rois de la bourgeoisie capitaliste ne se contentent pas de voler nos forêts, de souiller nos lacs, ils gèrent tout notre territoire, toute notre propriété publique en despotes. Wall Street et son satellite canadien ne s’en tiennent pas seulement à lorgner le pétrole du Moyen Orient et d’Amérique du Sud : ils veulent se servir dans le territoire canadien quelles qu’en soient les conséquences, les dommages sur l’environnement. En cet Occident néolibéral où tout part de l’économie, de cette économie par et pour les riches, la priorité des priorités est devenue le pétrole, ce robinet qui ouvre la valve des dollars aux assoiffés d’argent capitalistes.

Des dommages collatéraux… peu leur en chaut. Seul importe le profit pour eux. Pourquoi se priver de faire fortune quand on est aussi propriétaires des gouvernements et de la pensée des habitants des régions à détruire ? « Busenus is Busenus ». Ainsi, la province canadienne néolibérale d’Alberta en est à détruire son territoire, ses forêts, son biotope par l’extraction du pétrole encrassé des sables bitumineux. Les capitalistes pour augmenter leurs profits veulent maintenant distribuer leurs déjections au moyen d’un oléoduc, système plus économique que le transport par train, d’autant plus que ce transport doit se faire autrement et par des citernes plus coûteuses que celles utilisées jusqu’ici en catimini pendant que le bon peuple dormait.. En effet, l'exploitation de trains transportant du pétrole serait soumise à des normes très sévères. Il faudrait contrôler la vitesse, la réduire dans les zones habitées. Il y aurait un maximum de wagons et on exigerait les wagons les plus (…) Lire la suite »
33 000 milliards de dollars laissée par Hydro-Québec au secteur privé

Le capitalisme sauvage contre l’île d’Anticosti

Michel ROLLAND

Le Québec est le troisième réservoir d’eau douce au monde. Son fleuve, le Saint-Laurent, un des plus grands, des plus importants, charrie l’eau polluée par les Canadiens et les Américains de ces Grands lacs qui ont fait parti jusqu’à la fin du XVIIIe siècle de la Nouvelle-France, puis du Québec. Le long de son parcours, cette eau douce se nettoie un peu, puis recevant l’apport des affluents non pollués du Québec elle se fond avec l’eau salée de l’Atlantique en sa partie la moins viciée. À partir du fjord du Saguenay, ses eaux atteignent une qualité telle que les espèces menacées comme les baleines peuvent encore y vivre, s’y développer.

La plus grande île au Québec, située dans le golfe Saint-Laurent, qui fait 16 fois la grandeur de l’île de Montréal et constitue une attraction pour tous les amants de la nature, l’île d’Anticosti, est l’objet des manœuvres du capitalisme sauvage qui projette de la détruire avec tout le biotope environnant pour empocher des centaines de milliards de dollars. Déjà, le petit maire de ses 250 résidents après les laquais de la haute finance que sont les politiciens de Québec est prêt à abandonner l’île à la bourgeoisie capitaliste. Faut-il s’en étonner ? Faut-il s’étonner que rien n’ait changé depuis la prise du pouvoir par le PQ néolibéral ? Faut-il s’étonner que la direction de notre plus grande société d’État, Hydro-Québec, nommée par les gouvernements vénaux ait agi dans l’intérêt de l’engeance capitaliste ? Faut-il s’étonner que ces gens nous aient fait le sempiternel coup du « vous ne pouvez plus rien faire, tout est signé, réglé » (le fait accompli) ? À l’heure de l’économie (…) Lire la suite »
L’indépendance d’un pays ne peut se faire que par un parti indépendantiste qui n’a pas peur de s’afficher comme tel

Ni de gauche, ni de droite ?

Michel ROLLAND

La souveraineté n’est ni à gauche, ni à droite, mais « en avant ! » prétendaient les ténors souverainistes du PQ. Alors, en 1968, la droite péquiste ainsi que les socialistes et les communistes indépendantistes se conformant à la ligne « centriste » du parti… se taisaient.

Plus le temps passait, plus la droite était heureuse, plus les socialistes et les communistes considérés comme les radicaux du parti étaient malheureux. Aujourd’hui, le PQ est un parti néolibéral souverainiste au service du capital et complice de l’occupant canadien. Ses indépendantistes, ses socialistes et ses communistes l’ont déserté. Ces derniers sont pointés du doigt par les partis souverainistes (PQ et ON). On les accuse d’avoir provoqué la démobilisation au PQ. Foutaise ! Il faut qu’une chose soit claire. Le temps où un parti regroupait en son sein des indépendantistes, des souverainistes, des autonomistes, des nationalistes, des tenants de la droite, des centristes, des socialistes et des communistes est révolu. L’expérience péquiste nous a fait comprendre qu’il est faux de dire que la souveraineté n’est ni de gauche, ni de droite, mais « en avant ! » Ceux qui parlent ainsi sont les gens de la droite souverainiste qui veulent manipuler les indépendantistes et la gauche. (…) Lire la suite »

Le Québec indépendant

Michel ROLLAND
Ce que l’occupant canadien cherche d’abord à occulter dans le discours indépendantiste, c’est l’Histoire. Il va même, comme il l’a fait lors du 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec, jusqu’à désinformer la nation. L’histoire du Québec est celle d’un peuple qui a toujours eu à se défendre contre l’envahisseur et occupant anglais d’abord, et aujourd’hui contre l’occupant canadien, son successeur. L’Angleterre, puis le Canada ont travaillé et travaillent encore, à annihiler les Français d’Amérique. Dès l’invasion, Londres manifestait son intention de faire disparaître tout ce qui n’était pas lui en territoire britannique. Les envahisseurs en brigands, accaparaient, volaient les industries, le commerce, les institutions d’enseignement, les richesses naturelles et les meilleures terres. Les Québécois ne pouvaient acheter qu’à prix fort les terres pauvres, incultes. Ils étaient confinés au petit commerce, à celui dont les britanniques ne voulaient pas. La séparation (…) Lire la suite »